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La menace - [RP KARESS - STACY - KLAVIUS]

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La menace - [RP KARESS - STACY - KLAVIUS] Empty La menace - [RP KARESS - STACY - KLAVIUS]

Message par Stacy Trojan Mer 8 Déc - 20:12

Il faisait bon en ce début de soirée, le ciel au-dessus d’eux était dénué de tout nuages, il était possible, même avec la pollution lumineuse de la ville d’y retrouver sans difficultés de nombreuses constellations, pour peu que l’on ait la science nécessaire pour les reconnaitre. Mais ici, personne ne semblait regarder le ciel à part l’Américaine… Yeux vides rivés sur leurs téléphones, sur les publicités affichées sur d’imposant panneaux leds, sur le traffic… La ville était effervescente, mais peuplée de zombie, se disait Stacy.

«  - Blue ! » Sermonne Sylwia, qui attrape la manche de la jeune femme pour l’entrainer à l’angle d’une ruelle. « Concentres-toi ! »

Excuses bredouillés de la part de la hackeuse qui réalise qu’elle était bien partie pour aller tout droit tandis que son amie déviait de la voie principale. Nerveusement, elle réajuste sa capuche sur son crâne fraîchement rasé, tentant de se fondre dans la foule, tandis que deux pas devant elle, c’est une Sylwia en tenue de soirée qui sautille gaiement, ses dreads rebondissant sur ses épaules. Elles les avaient bouclées pour l’occasion, et avait revêtue une bralette en coton au-dessus d’un petit haut en mesh. Pour le bas, elle avait hésité pendant ce qui avait paru être une éternité à Stacy et avait finalement choisi une jupe ruchée fendue sur le côté. Force était de constater que l’ensemble lui allait merveilleusement bien, et cette pensée venait renforcer la gêne de la hackeuse qui elle, avait choisi son traditionnel jean troué, sa brassière de sport, et un sweat à capuche oversize. Sylwia avait insisté pour lui faire mettre des collants résilles qui remontaient jusqu’au nombril et des chaines autours de la taille, et l’américaine avait fini par avouer que le look lui plaisait plutôt bien. Elles avaient même poussé la coquetterie à lui vernir les ongles et lui mettre du noir aux yeux et aux lèvres. Réinventée, Stacy s’était longuement étudiée dans le miroir. Sans ses cheveux, les traits de son visage semblaient exagérés. Le smokey eyes venait lui donner une allure de morte… Mais de jolie morte, avait-elle plaisanté.

Autours d’elles, la population évolue peu à peu. De plus en plus de crinières colorées à mesures qu’elles progressent dans les dédales de ruelles, de percés, des tatoués, veste en cuir, à patch… Stacy se surprend à reconnaitre certains logos de gros groupes au succès international, plus ou moins récent, certains datant même de l’époque ou elle avait encore l’occasion d’écouter de la musique avec sa mère. Une vague de nostalgie lui arrache un sourire triste, être ici, c’était un peu comme être la maison, faire partie d’une grande famille qui ne se connaissait pas… Elle presse le pas pour rejoindre Sylwia, se mettre à ses côtés pour ne pas là perdre dans la foule, et cette dernière, toujours beaucoup trop tactile, avait entreprit de lui prendre le bras pour la guider. Elle ne lui avait pas dit exactement ou elles allaient, juste qu’elle avait quelques affaires régler, et qu’elle était sûre qu’elle aimerait l’endroit.

En attendant le retour de Dominik, les deux jeunes femmes avaient passés beaucoup de temps ensemble, et le côté extraverti et décomplexé de Pink avait le mérite de plaire à Stacy, qui avait eu -et avait encore- besoin de réapprendre à vivre en société, du moins, en communauté. En la compagnie des membres du squat, elle avait appris à cuisiner de petites collations pour les autres, s’occuper d’une poignée des plantes du jardin, respecter les rythmes de vie de chacun, tenir une petite conversation… Pour aider la maisonnée, elle avait même trouvé une petite combine pour se faire un petit peu d’argent, et permettre à tous d’avoir un peu plus de confort.

Bruit de basses régulières qui résonne dans la ruelle étroite… L’endroit n’avait pas grand-chose de différent du reste des bâtisses environnante vues d’ici, devant les deux imposantes portes blindées, serpentait déjà une petite file de jeunes agités, certains euphorique, d’autres déjà alcoolisés. Stacy commence à saisir dans quelle combine on l’avait embarqué.

« 
Tu m’emmène dans un nightclub ? »

En réponse, Pink hausse les épaules en faignant de prendre un air innocent, irritée, Trojan tire sur les deux cordons de sa capuche pour la refermer et cacher son visage tandis qu’elle fait mine de grogner.

« -
Je suis recherchée Sylwia ! »

Rire amusé de l’Ukrainienne qui vient découvrir la tête de son amie, passant sa main sur son crane rasé.

« - C’est une fille au cheveux bleu qu’ils recherchent, pas une Skinhead. »

« -
J’suis pas une Skin ! »

«  -Tu leurs ressembleraient peut-être un peu moins si tu avais accepté de mettre cette robe que je t’ai montré… »

« -
N’importe quoi ! » Souffle-t-elle en recouvrant sa tête, agacée.

Mains enfoncées dans les poches de son sweat, elle balaye l’endroit du regard, nerveuse. S’enfermer dans une grande boite de béton avec de la musique trop forte et des gens qui gesticules ? Ce n’était drôle qu’en concert… La jeune femme à la chevelure bubble-gum ignore avec superbe la moue de son amie et se saisi de nouveau de son bras pour l'inviter a lui emboîter le pas. Nonchalamment, l'américaine suis, faisant le tours de la structure pour rejoindre une petite cour fermée. Intenable comme à son habitude, l'Ukrainienne se pend au grillage en faisant de grand geste en direction d'un fumeur adossé près de l'entrée. Un collègue, devine Stacy. Celui-ci les rejoins d'un pas décidé, les saluant d'un bref signe de main. S'en suit un échange en Ukrainien que l'américaine peine à suivre, c'est donc tout naturellement qu'elle s'autorise à rêvasser, regarder le monde autours d'elle, ces inconnus avec qui elle se sent pourtant déjà si familière... 


Dernière édition par Stacy Trojan le Mer 8 Déc - 21:49, édité 1 fois
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La menace - [RP KARESS - STACY - KLAVIUS] Empty Re: La menace - [RP KARESS - STACY - KLAVIUS]

Message par klavius Folroy Mer 8 Déc - 21:05

Le matin, alors que Klavius prenait son thé tranquillement avec Charlotte, Roger et Elisa encore au lit (dormaient, pour une fois). La porte d'entrée s'ouvre en fracas. Pour une fois, il ne pleut pas... à la mi-août, il fait chaud ; mais Lucia est quand même mouillée, par la sueur et le stress.
Sans même dire bonjour, elle jette un journal écrit en russe sur le comptoir ou Howard était en train de faire la vaisselle. Roger sait lire le russe (un peu), mais c'est pas grave... elle fait signe à Klavius et à charlotte de venir voir. Elle sort son téléphone et met une vidéo : un journal ukrainien, avec un commentateur américain, une émeute a éclaté à Kiev entre drogué. Plusieurs morts. La caméra filme des blessés et des cadavres. Certains montrent soit des blessures violente, soit des signes étranges de maladie.
Une fois la vidéo terminée, elle dit, d'une voix à peine audible "ça ne vous rappelle rien ?"

Klavius reste stoïque, comme toujours, mais sa main gauche tremble, son œil gauche semble plus concentré que le droit. La vérité lui brûle l'orbite, elle est claire, elle hurle son nom : Élias Markovitch. Charlotte, elle, est dévasté, le visage dans les mains, comme si elle venait de voir un meurtre se commettre sous ses yeux.
Avant même que qui que se soit dise mot, Klavius fit un léger geste de la main en direction de l’escalier. Kalmin, qui ‘dormait’ derrière le comptoir, s’en alla réveiller les deux autres. Yumi, prévenue par une énième prémonition somnolente, descendait déjà, lentement, sentant que de toute manière, on lui demanderait de venir.
Kalmin ne hurla que deux mots à travers la porte de la chambre de Roger. Sans la moindre pudeur, pressés, ils s’habillaient tout en descendant les marches en vitesse, manquant de tomber en mettant leurs pantalons respectifs.
« On part quand » dit-il, en allumant un joint. Eliza, elle, mettait son arme en place sur sa hanche.
La réponse était évidente, Klavius était déjà affairé à ouvrir la porte blanche, le portail de Karma central qui reliait le bar à … tout. Roger préparait son fusil avant de le faire disparaître, appela son chien, Kaizer, prêt à chasser. Howard préparait un café instantané pour Roger et Éliza, qu’ils engloutirent si vite que l’on aurait dit la tasse déjà vide quand Howard l’eut donnée.

Kalmin redescendit peu après ; son apparence d’androïde neutre et plastique avait disparu. Son visage était blanc pâle, celui d’un j’aune homme de moins de trente ans, des yeux bleu cristal, une chevelure mi-longue noire, teinté de mèche violette.   junkie, rebelles en tous genres.
La menace - [RP KARESS - STACY - KLAVIUS] Consequences_by_ribkadory_d5qb61v-fullview_1
« quel look kalmin » commenta Lucia… « Infiltration ? »
la voix robotique de Kalmin reprit :

Kalmin « /Analyse de situation/ enquête sur l’apparition possible d’une imitation de la drogue psychotique créée par le docteur Markovitch. /Sugestion/ Infiltration de milieu junkie. Apparence justifiée et sélectionné à la fois par critère logique et humeur du moment. »

Sa voix changea. Il adopta une voix un peu roque, douce éraillée par moment. Il avait consulté de nombreuses vidéos, film, caricatures, jeu vidéo dans sa base de donné afin d’imiter le schéma psychologique de punks. Il continua, en ukrainien.

Kalmin punk « Faut bien que j’ai le look du coin. Donc, ruskoff jusqu’au os. Ouaip. Un bon petit punk défoncé, en recherche de la prochaine dose et d’une bonne ptite bagarre. »

Une fois sa démonstration faite, il se plaça derrière Klavius, prêt à le suivre comme son ombre. Klavius, après avoir embrassé sa sœur et sa compagne, passa la porte du placard derrière le bar, qui déguise le portail de Karma. Kalmin suivait toujours au centimètre.
De l’autre côté, une ruine, ce qui semblait avoir été un magasin ou un bureau. Un pan de mur, des barres de fer ressortant par endroit, se met à trembler. D’un coup une fissure se dessine et il se fend en deux à l’horizontale de manière imparfaite. La moitié haute se soulève et flotte dans les airs. dans un flash de lumière, Un impact se forme au milieu, comme si un obus venait de la percuter à très grande vitesse, mais les éclats de bétons forment un cercle autour du mur, comme figé dans le temps.
Devant ce phénomène étrange, apparaissent Klavius et Kalmin dans un flash de lumière. Klavius se tient droit appuyé sur sa canne, ajuste ses vêtements, son long manteau vert flottant dans le vent, comme s'il venait d'atterrir d'une longue chute. Klavius cache son œil droit avec sa main, son œil gauche dilaté, comme s’il se concentrait sur un point. Sa main gauche tient fermement sa canne. Kalmin scanne la zone de ses yeux. Et les données s’inscrivent. Il s’arrête, brusquement, alors que Kalvius commençait à marcher Kalmin le bloque de sa main.

Kalmin « /Alerte/ taux de radiation supérieur à cent millisieverts par heure. /Conseil/ partir le plus vite possible. Ingestion de cachet d’Iode recommandé. J'envoie un SMS à Roger, qu’il en apporte avant de franchir le portail. »

Le mètre qui entourait le portail les protégeait ses voyageurs de la réalité extérieure, ce qui permettait à Klavius de prévoir ce genre d’éventualité et de s’adapter. De l’autre côté, alors qu’ils s’apprêtaient à traverser, les deux reçoivent le même SMS en même temps « iode ». Ils se regardent dans les yeux et se posent la question :

Roger et Eliza en même temps « ça veux dire quoi ça ? ».

Heureusement Howard lui savait déjà et donna une plaquette de cachet et trois verres d’eau (un pour Yumi). Chaque personne traversant le portail était un impact supplémentaire sur la dalle, un flash lumineux, un cercle de débris en plus poussant le précédent un peu plus loin.

Une fois toute l'équipe de l'autre côté, l’aventure pouvait commencer. Klavius avala son cachet sans eaux, cela lui importait peu. Ils firent quelques pas, pour explorer et comprendre où ils étaient. Ils savaient que leur but était Kiev. Klavius connaît le hasard du karma et la préférence des portails pour les ruines. Même si Kalmin avait du mal à utiliser le réseau GPS à cause du brouillage causé par la radioactivité, ils purent deviner aisément qu’ils étaient quelque part dans les friches abandonnée de la zone d’exclusion de Tchernobyl. Inutile d’en savoir plus. Klavius créa un portail moyenne distance pour rejoindre Kiev, il prit le temps de le faire stable, pour éviter les impacts visibles sur la réalité. Cela le fatigua et le fit tituber, mais au moins ils n’auraient pas à marcher jusqu’à la ville.
Une fois le lieu vide de voyageur, la réalité repris son cours. La dalle de béton reprit sa place d'origine, ne laissant visible que la cicatrice de son découpage. En revanche, la trace d'impact restait et les cercles de débris tombèrent.

Le portail les mena jusqu’à une ruelle sombre et un brin odorant. Le son étouffé d’une boite de nuit, des bruits de toux et de joie, l’odeur du vomi… oui, l’arrière d’une boîte de nuit. Visiblement, c’est là que commence leur enquête. Kalmin se félicita du choix d’apparence pris.


Dernière édition par klavius Folroy le Dim 12 Déc - 20:59, édité 2 fois (Raison : uniformisation des balises pour les noms, pensées et indication)
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La menace - [RP KARESS - STACY - KLAVIUS] Empty Re: La menace - [RP KARESS - STACY - KLAVIUS]

Message par Karess Jeu 9 Déc - 23:24


Le battement assourdissant de leurs tempes en feu, de leurs veines droguées. Ils rôdent au-delà de leur territoire. Mon domaine… Dans la nuit, dehors, bien peu en vérité, car ils sont craintifs… Craintifs de la police. Les timides... Leurs déplacements se font en souterrains et en sous-sols, d’égouts en tunnels sous des ponts. Trop peu nombreux encore pour l’heure, mais leur nombre croît, ils en ont conscience…
Je m’attarde à observer ceux-là, qui zonent aux abords de deux commerces en sous-sol. Etendant la pourriture rampante de leurs graffitis et de leurs urines dans ce tunnel aux néons bleutés, tandis que deux d’entre eux tourmentent un sdf qui venait trouver abri en ce lieu couvert les nuits…
Cela, ils le font sous l’oeil d’une caméra sous laquelle ils se pavanent comme des singes, narguant un vigile quadragénaire qui se demande s’il doit intervenir. Les secondes passent à observer la bande à travers l’écran. Il transpire… L’écran lui procure une sensation de malaise…
Ma Présence…

L'un des Gollum émaciés de la bande se fige alors qu'il urine et semble... Observer. Chercher quelque chose d'imperceptible, d'invisible.
Moi... Il sent ma présence, celui-là...

***

— Tu n’es pas vraiment ici, pas vrai ? Demande Nicodemus en bondissant sur le mobilier du squat pour venir se mettre à hauteur décente pour converser…
— Ici. Et ailleurs… Je suis un peu… Comme une araignée, tu sais, avec tous ces yeux… Sauf que l’on peut dire que dans mon cas, la toile même de cette araignée que je suis a des yeux sur chaque filament. Conscients, et dotés de connexions nerveuses rattachées à l’organisme de l’animal. Et mes sens empathiques me mettent en phase avec le ressenti des malheureuses créatures mêmes que je bois de l’intérieur…
— J’aime bien les araignées, tu sais… Des prédateurs subtils…
— Moi je ne suis pas très "araignée", mon ami chat… Mes nuées sont faites de frelons et de moustiques, beaucoup plus tenaces et aptes à prendre en chasse mes proies… Mais comme l’a dit ma protégée il y a peu, mes favoris sont notre famille de rats. Des loups et des rats. Les corbeaux sont sympathiques aussi, des moyens pratiques de voir la ville, mais leurs cerveaux s’enfièvrent et se liquéfient sous mon aura… Tu m’écoutes, ou tu es occupé à te faire les griffes ?
— Moi tu sais, tant que tu fais tes affaires loin des miennes, je n’ai aucun problème avec tes rats et tes chiens…
— Il y a des batailles en ce moment même, derrière le voile de cette réalité… Une empoignade entre moi et un ange, à quelques pas d’ici dans l’endroit que les humains nomment Tchernobyl. Et plus encore, je lutte pour l’existence de mes enfants qui sont sur le seuil du Néant et de l’Oubli…
Cela mobilise quantité de mes forces, et les filaments doivent se liguer pour reconstituer pleinement l’araignée si celle-ci veut dominer...
Mais une petite part de moi reste tout de même aux côtés de la Jeune Stacy...


***

Ici et Ailleurs, Jeune Stacy…
Mais toujours avec toi et autour de toi. La ville et son agitation, l’agitation hyperactive de Sylwia même. Tout cela me rend imperceptible et invisible comme le serait un simple ami imaginaire, relégué au second plan pour te laisser vivre ta vie bien concrète et réelle. Mais je te vois, jeune Stacy. Je te vois par tous ces yeux dans les murs, par ce grand œil-néon égyptien qui grésille bleu aux bouts de ses supports muraux, accolé à mon message.

Ici et Ailleurs…

Cet ailleurs, c’est en Sylwia dont j’ai sondé l’âme. Une âme que je sens familière et bien intentionnée envers toi. C’est dans les yeux des corbeaux qui quadrillent le district, perchés sur les rebords de fenêtres et les réverbères.
Cet ailleurs, c’est sur les meutes qui parcourent la ville, ces drogués qui répandent le Chaos rampant en depuis les bas-fonds…
C’est moi qui ais suggéré au subconscient de Sylwia l’idée de t’embarquer avec elle. Vivre calfeutrée dans un château fort ne te rendra pas forte, jeune Stacy. Effrayée, recherchée, tu dois te confronter le monde si tu veux avoir l’ascendant sur lui.
Ou juste oser sortir et reprendre goût à la vie, de peur de devenir un Gollum. Un Mildred… Sois sans crainte. Tu ne perçois peut-être pas directement ma présence, mais un simple regard vers les caniveaux te dévoilera que mes rats sont là, omniprésents à tes côtés…

Un autre ailleurs cependant, tout proche, attire mon attention. A l’opposé de l’infrastructure, hors de vue de la foule abondante de jeunes qui constituent comme ton clan et dans laquelle Sylwia t’a fondue sur l’avant de ce club de nuit, les yeux des corbeaux sont témoins d’un événement… Paranormal. Bon nombre d’entre eux préfèrent prendre leur envol, mais je contraints l’un d’eux demeurer sur son perchoir et à se faire mes yeux. Et là, sous mes yeux de corbeau, une scène sortie tout droit d’un film Terminator, pour citer les bonnes références. Portail transdimensionnel et individus d’une autre dimension, d’un autre espace-temps, qui débarquent dans notre plan réel. Qu’en dis-tu, mon ami corbeau ? Devrais-je me manifester ? Leur apparaître clairement pour les confronter sur leurs intentions ?
Pas tes oignons, tu dis ? Une drôle de sensation dans ta tête et l’envie de retourner à ta vie de nécrophage ?
Non… Sois-donc encore mes yeux. Aide-moi à garder à l’œil ce petit groupe de visiteurs, le temps de connaître leurs intentions…
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La menace - [RP KARESS - STACY - KLAVIUS] Empty Re: La menace - [RP KARESS - STACY - KLAVIUS]

Message par Stacy Trojan Dim 12 Déc - 18:00

Murs taggués et adventices qui viennent fendre les pavés et les briques. Les gens ici étaient à l’image de ces plantes, songeait Stacy. Peu importe les efforts fournis pour les faire disparaitre, à la moindre brèche, ils trouveraient de quoi revenir, encore et encore. En Colombie, la famille qui l’avait accueillie utilisait un dicton du pays voisin qui lui avait beaucoup plus :  Ils ont voulu nous enterrer, ils ne savaient pas que nous étions des graines. 

Outre quelques exceptions pour des vieux punks et metalheads, la population était plutôt jeune, et très extravertie. Les discutions étaient animées, certains chantaient, dansaient… Si l’endroit pouvait faire mauvais genre, de par son apparence délabrée et insalubre, il était indéniable qu’il était un lieu de joie et de fête, en témoignaient les rires qui s’élevaient dans l’air. Comme partout cependant, il y avait des abus… Grimace de Stacy alors qu’elle aperçoit un imprudent rendre son repas. Certains de ses amis semblaient se moquer de lui, tandis que d’autres lui tapotaient l’épaule, lui tendaient un mouchoir, lui tenaient les cheveux… Elle n’avait jamais trop aimé ça, les méfaits de l’alcool et des stupéfiants. Ça n’avait pas réussi à certains amis de sa mère, ni à Erick, et encore moins à Killian… Ses propres expériences imposées par Zäler tenaient plus du cauchemar que de l’évasion psychique, elle n’avait donc jamais voulu retenter quelque chose de similaire.

«  - T’a pas un feu ? »

Proféré en anglais, avec un fort accent Ukrainien, la question tire Stacy de ses songes. A deux pas de son amie et elle, sont venu se poster trois inconnus. Un sexagénaire, aux cheveux et à la barbe grisonnante, regard tombant.  A son chevet, une femme aux traits hispanique, sourcils épilés, yeux noisette, et enfin, un jeune homme qui semblait plus se fondre dans la population locale, aux yeux d’un bleu cristal, et aux cheveux méchés de violet.

«  - Sympa, tes cheveux. » Avait-elle répondu dans sa langue natale. Si elle s’appliquait à apprendre l’Ukrainien, elle était toujours heureuse lorsqu’on s’adressait à elle en anglais.

« - Les tiens sont pas mal non plus. » Plaisante-il.

Surprise qu’il ait osé la blague, elle rit de bon cœur avec lui, venant recouvrir son crâne en un geste machinal, elle se tourne ensuite vers son amie, lui tapote l’épaule, et mime le fait d’allumer une cigarette pour lui demander son briquet. Pink adresse un petit geste de la main à son collègue pour mettre la conversation en pause, et commence à chercher l’objet dans un petit sac qu’elle tend au groupe d’inconnu, les étudiant rapidement du regard pour déterminer s’ils avaient l’air hostiles ou non.

«  - Pourquoi m’avoir abordé dans ma langue natale, on se connait ? »

L’homme lui adresse un sourire espiègle, allumant une drôle de cigarette.

«  - Pas encore… T’a pas la gueule du pays. Je savais pas qu’t’étais Anglaise Ou ‘Ricaine. L’anglais, c’est la langue des touristes. Pis mes potes sont tous étrangers alors… J’ai l’habitude. »

Elle lui rend son sourire, enfonçant ses mains dans les poches de son sweat.

« - Américaine. Et vous, vous êtes du pays ? »

Semblant enjouée, elle désigne du regard aussi bien son interlocuteur que les deux inconnus derrière lui, leurs adressant un petit sourire alors qu’elle reprend son observation.

« - Le vieux con, là, c'est un français. La fille à côté, elle est de Lisbone, mais c'est une Italienne. Moi je traine du côté de Saint-pé d'habitude. Mais je bouge souvent. »
 Il reprend ensuite dans la langue locale, reportant son attention sur Pink. «  Et la Bubble-gum au joli tatouage, elle s'appelle comment ? »

Distraite, Sylwia se retourne un instant, lâchant rapidement son nom, puis tend la main pour récupérer son briquet.

«  T’en a plus besoin ? »

L’homme lui rend, la gratifiant d’un « Merci Princesse », ce à quoi Sylwia répond par un sourire, plus amusée que charmée.

« - Saint Petersbourg tu disais ? Ça fait une trotte jusqu'à Kiev, qu'est-ce qui vous amène dans le coin ? »

 A leurs côté, Blue semble pensive, se remémorant son passage dans la capitale Française. Sa rencontre avec Joe, les heures passées au Cyber Café de Quincy Lejeune, l’intervention des Hunters, de l’Homme en Noir… Doucement, elle secoue la tête pour chasser ces souvenirs et reporter son attention sur le sexagénaire.

«  -Je suis allée en France une fois… »  Glisse-t-elle à l’homme tandis que Sylwia continue son échange avec le jeune punk, et le gratifiera même d'un "bonsoir" maladroit en français, obtenant pour seule réponse un signe machinal de la main. 

« Je reste jamais longtemps dans le même coin, » Déclare-t-il. «  Et je vois pas ces deux-là souvent, Kiev c'est plus proche pour eux. » Il enfonce une main dans sa poche, donnant un petit coup de tête sur le côté pour attirer leurs attentions dans cette direction.  « Y'en a deux autres derrières qui sont pas en forme ce soir malheureusement. »

Tous tournent la tête vers l’angle ou se trouve deux autres silhouettes se tenant par la main. L’une d’entre elle est celle d’une jeune femme en robe longue, adoptant une posture qui laissait penser qu’elle était réservée, tandis que l’autre s’avère être celle d’un homme qui boite, aux cheveux en pagaille. Sur un signe de la main du jeune punk, ils s’approchent lentement. Tout deux semblent en difficulté, le teint blême et le pas lourd. Stacy se tend à leurs vue, prête à aller porter assistance.

« - Vous vous êtes fait emmerder ? » Demande Sylwia, qui balaye l’endroit du regard pour détecter d’éventuelles traces de bagarre.  

«  Nan, ‘sont malade de naissance. » Rassure le punk.

Les deux nouveaux arrivant saluent le reste du groupe dans leurs langue natale, avant que l’homme ne vienne compléter les propos du fumeur.

«  - Hélas, je ne suis pas toujours en bon état. Aujourd'hui, c'est un jour sans. »

Et pour appuyer ses dires, il soulève légèrement le bas de son pantalon, dévoilant des lignes métalliques sur sa jambe. Grimace de Sylwia qui n’avait jamais rien vu de tel, et s’imaginait déjà quelque chose de douloureux. Surprise, Stacy hausse un sourcil alors qu’elle étudie l’étrangeté que l’on venait de lui présenter, renvoyée à ce qui pouvait se faire à Masego. Elle désigne l'orthèse du doigt, demandant le consentement pour l’étudier de plus près.

« - Je peux ? »

L’homme relâche son pantalon et viens plutôt présenter son avant-bras, qu’il découvre pour laisser à la hackeuse le loisir de l’observer. Ce qu’elle fait, la curiosité piquée. Ses grands yeux noisette scrutent l’installation sous toute ses coutures, elle s’était saisie du poignet et du coude de l’homme pour l’inviter gentiment à lever le bras.

«  - C’est… Quelqu’un… Qui me l’a faite sur mesure. » Glisse-t-il à demi-mot pour briser le silence, semblant légèrement désemparé.

« - C’est du beau boulot, j’ai connu un endroit ou ils faisaient des choses similaires... »

Froncement de sourcils de Sylwia qui observe Stacy, interpellée par ce qu’elle venait de révéler. L’homme aux cheveux méchés de violet le remarque et tente de réorienter la conversation comme si de rien n’était en se présentant, tendant son poing devant lui pour inviter Sylwia à lui faire un check.

« - Au fait, moi c’est Piotr. Le vieux là, c'est Roger. Et sa copine, Carmen. »

«  Et vous, Mademoiselle ? On a déjà été présenté ? Ma mémoire instantanée a du mal parfois… » Demande l'homme à la canne.

Elle décroche le regard de l'orthèse, hésitant un instant.

« - Trojan, c’est comme ça qu’on m’appelle. On peut se tutoyer si tu veux. »

Piotr s’esclaffe :

« - Il a du mal à tutoyer les gens, tu vas voir, c’est drôle. »

Regard en coin de l’homme qui finit par se présenter à son tour. Les deux premiers arrivés, eux, prennent de la distance, semblant se rapprocher de l'entrée de la boîte.

« - Je me nomme Klavius, et la jeune fille ici présente se nomme Yumiko. »
« - Yumi suffira » ajoute-t-elle timidement.

Stacy réagit à peine, se contentant de souffler une formule de politesse quelconque et d’enregistrer l’information tandis qu’elle lui fait délicatement replier le bras, faisant tinter un ongle sur la matière. Il y avait quelque chose d’étourdissant à se retrouver devant ce genre de petit bijou, si elle savait que ce genre de technologies existaient, elle n’avait pas souvent eu l’occasion de les voir utilisée par le grand public.

« - C’est pas n’importe ou qu’on trouve ce genre de chose… » Fait-elle remarquer, yeux plongé dans les siens, comme en une tentative de le sonder. Finalement, elle relâche son bras en faisant un pas en arrière, sans arrêter de le questionner du regard.

« - J'ai connu un endroit comme celui auquel vous pensez... J'en conclus que vous aussi vous avez vécu des... Expérience... » Déclare-t-il avec beaucoup trop de flegme.

Les fourmillements dans les mains de l’américaine se transforment en picotement. Son corps se tends alors qu’elle se demande si elle a bien compris ce qu’il venait de dire. Immédiatement, Piotr tente de faire diversion, donnant un petit coup d’épaule à Sylwia pour essayer de la prendre à partie.  

« - Hé Klav, tu plombe l'ambiance là !  Tu vois pas que Miss Bubble-Gum amène sa cop’s en boîte pour lui remonter le moral ? »

« - En effet. Pardonnez-moi... C’était inopportun de ma part. » S’excuse-t-il.

Si habituellement Pink était plutôt du genre à prendre ce genre d’évènement à la légère, le silence et la mine travaillée de son amie la met sur la défensive. Faignant un sourire, elle lui prend une énième fois le bras pour l’inviter à la suivre.

« - Pour lui changer les idées, c’est ça. D’ailleurs, on va y aller. »

Trojan elle, n’a pas décroché un mot. Ses yeux scrutent l’homme de haut en bas, semblent chercher quelque chose, elle observe ensuite plus précisément le reste de la bande, bien hétéroclite avec la foule locale… Ce qui vient ajouter davantage à sa sensation d’inconfort, de « faux ».

«  - On devrait y aller, ouais. » Finit-elle par lâcher à un faible volume, amorçant un premier pas sur le côté pour s’extraire du groupe et revenir vers l’entrée.

Sensation de chaud dans son ventre, fourmillement dans le bout de ses doigts… Il était là, et il avait vu tout ça. Tandis que Sylwia la guide parmi les fêtards, Trojan scrute son environnement, comme plus éveillée, en alerte. La poigne de son amie se desserre légèrement, elles ralentissent le pas, maintenant à distance raisonnable du groupe.

« - Dire que je me préparais déjà à te charrier en pensant que tu te faisais draguer… »

Trojan pouffe de rire, la tension redescend un peu.  

«  - C’est toi qu’il a appelé Princesse, qui se faisait draguer dans l’histoire ? »

Pink hausse une épaule, l’air de dire qu’elle marquait un point.
  
«  - J’aimais bien son style à Piotr, les autres par contre, tu ne les as pas trouvés… »

« - Etrange ? Si… »

Un court silence s’installe, tandis que les deux jeunes femmes semblent en pleine réflexion.

«  -Tu m’a jamais dit, mais t’était dans le médical avant de vagabonder ? »

Stacy grimace un petit peu, comprenant ou elle voulait en venir. En réponse, elle vient décrocher son outil de son harnais, étudiant les matériaux utilisés et le design de l’engin.

« - Non… Mais ceux qui ont fait ça bossait sur d’autres projets…» Elle range ensuite l’objet, enfonçant ses mains dans ses poches, un peu gênée. « Il y a des choses que je ne peux pas encore te dire, Pink. Faut pas m’en vouloir. »

« - Tout le monde à ses petits secrets je suppose. Dominik disparait pendant des jours, Oleksander ne parles jamais de son travail… »

«  - Je te remercie de le prendre comme ça. »

Petit coup d’épaule de la part de Sylwia, tandis qu’elles se rangent dans la file pour entrer dans l’établissement.


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Message par klavius Folroy Dim 12 Déc - 19:38

Au fond de la ruelle, Roger et Éliza ouvrent la marche. Klavius est fatigué par le tissage surtout la stabilisation du portail qui coûte cher, plus que la création d'un portail. Il titube un peu, soutenu par Kalmin.
Kalvius : "une boite de nuit… ma chance. Le Karma peut vraiment être dur. Je suppose que le devant de la scène est pour vous." il regarde Roger et Éliza "Yumi et moi resterons à l’entrée. Avec un peu de chance, le fil à suivre se trouve pas nécessairement à l’intérieur."
Roger : "Parfait, ça fait longtemps que je ne m’étais pas amusé. il rigole et pensehoward n’aimerait pas ça' J’ai soixante-cinq ans, j’ai le triple de la moyenne du coin, ça va être marrant."
Éliza : "un vieux con dégeu et un canon… on va avoir l’air de quoi ?" 'une pute avec son client… couverture clichée et un peu nulle' pensa-t-elle.

Klavius reprend lentement son état impassible et un fil de karma retiens son attention. L’air se fait pesant, non pas par l’odeur de vomi, la foule ou le reste… mais quelque chose appartenant au voile. Pour Éliza et Roger, bien sûr, non… Mais chacun à leur manière, Klavius, Kalmin et Yumi sentirent une présence.

Klavius : "j’ai la sensation d’être observé."
Kalmin  : "/Alalyse, scan/ Une nué de corbeaux sur le toit de la boîte de nuit. Aucune raison rationnelle de s’inquiéter. /hypothèse irrationnelle/ entité de l’ombre utilisant les corbeaux ?"
Yumi : "je les entends, leur voix, une seule voix, parle à quelqu’un. Sombre. Il fait sombre. Les rats, en dessous, ils murmurent, une famille."
Klavius: "Peu importe, probablement rien d’important, une entité de l’ombre, probablement un observateur neutre attiré par mon paradoxe. Ni moi ni Yumi ne ressentons d’agression ni de danger, alors laissons-le à ses observations. Yumi, tu peux toujours lui laisser un message lui tu en ressens le besoin."
Yumi en position de prière japonaise, parle en japonais : "ô puissant peuple de l’ombre, vous qui observez les entraves du voile. Au nom des esprits réincarné, je parle entre les mailles : Nous ne sommes pas une menace pour les observateurs et montrons notre respect à ceux qui vivent à l’angle du mur."

Klavius observe le corbeau, son œil gauche tique, un fil se tend : Le corbeau est relié à cette jeune fille là-bas, un fil rouge.
Klavius pointe Trajan du doigt "Kalmin, peux-tu scanner cette fille ? Elle est notre fil rouge, il semblerait."

Kalmin use de son scan, zoome sur la fille, obtiens des données morphologiques de base.

kalmin : "/estimation/ humaine, femme, jeune adulte, probabilité de don psychique ou ésotérique faible, voire nulle."
Klavius : "Elle a un gardien donc. Il va nous falloir être prudent, et savoir comment l’aborder… ennemie, alliée, victime à protéger ? Il faut que je la vois." il montre son œil gauche
Kalmin : "Je pirate le réseau de la police de Kiev. Avec de la chance, elle a fait des bêtises."

Bien. Mais il faudra probablement se rapprocher pour avoir un visage plus net pour la comparaison. En attendant, il faudra l’abordée.

Roger : "Héh, vous percez pas le crane les jeunes, on est dans une ruelle, derrière une boîte de nuit au milieu de jeune drogué, soul et probablement pour la moité, délinquant. Alors allons y à l’instinct. Nous sommes en chasse, et moi je suis le chasseur." il rit fort "ça me rappelle mes vielles années au quartier rouge."

Il ouvre la marche avec Eliza sous le bras, s’approchant de Trajan. En même temps, il donne un joint à Kalmin, et fait signe de le mettre en bouche, Kalmin comprend l’idée, et s’exécute. Maintenant, ce n’est plus Kalmin, mais Piotr Zlenik, un baroudeur slave amoureux de Saint-Pétersbourg.
Roger et Éliza ignorent la fille et passent devant, sans pour autant bloquer la fuite possible de la cible. Kalmin entre en scène, approche les deux filles, demande du feu, en anglais, mais avec l’accent ukrainien parfait. Il mime l’action d’utilisation d’un briquet.

Kalmin/piotr« hé joli puce, t’a du feu ? »

Bien sûr il en profite, il scanne Trajan de prêt, et en quelque millisecondes à peine, le compare à un millier de profils de la base de donnée tout fraîchement piratée. Elle est considérée comme une démente, une cyber-criminelle et une terroriste. Elle est dans les fiches Interpol, mandat rouge, terrorisme industriel, elle a fait sauter une structure de recherche en Colombie et a volé beaucoup de données confidentielles a différentes organisations, spécifiquement un endroit appelé Masego. Une Américaine en fuite, réfugiée ici. Une seconde à peine, il savait déjà tout de la jeune fille, enfin tout ce que les flics savaient, pas tant que ça au final, mais bien sufisant pour le psychofrène.
Elle suspecte quelque chose, Kalmin a parlé en anglais, erreur ? Non, Kalmin est un androïde avec une IA parfaite, doué de libre arbitre et capable de battre n’importe qui aux échecs. C’était simplement une bonne manière de la forcer à avoir le plus d’expression faciale possible ; une guerre d’information rudement menée, la fille lui donne son schéma psychique aussi aisément que son briquet.

« Sympas les cheveux » répond-te-elle en passant le briquet de son amie.

Elle ne vocalise pas ses doutes, mais accroche à la conversation en parlant des cheveux de Piotr. Parfait, la fille à du feu, un scan rapide de la fille. Fumer quand on ne possède pas de poumon ni de système pour aspirer l’air, c’est pas facile. Kalmin fait du calcul, psychologie analytique des micro expressions. Dans la tête de Kalmin, un superordinateur quantique tourne à plein régime. Elle cache son visage, elle est chauve ? Non, rasée. Une bonne manière d’être moins identifiable. Oui son dossier de police dit qu’elle a les cheveux bleus.

Un trait d’humour de la part d’un beau garçon, ça marche : « Les tiens sont pas mal non plus. »
elle rit, parfait, mise en confiance.
« Pourquoi m’avoir abordé dans ma langue natale, on se connaît ? »

Elle finit par demander pourquoi en anglais. La carte du baroudeur qui sait faire la différence entre un étranger et un local. Si Kalmin pouvait simuler un égo, il se serait auto-aclamé. Oui, ses amis, Eliza et Roger, autant les faire entrer en jeux puisque de toute manière, ils ne sont pas spécialement discrets.

« Pas encore ! » sourire espiègle « T'a pas la gueule du pays. Je savais pas que tu étais anglaise ou ricaine. L'anglais, c'est la langue des touristes. Pis mes potes sont tous étranger aussi alors bah... j'ai l'habitude »
"Américaine. Et vous, vous êtes du pays ?"
Enchaînement parfait et partage, elle confirme sa fugue, plusieurs pays, comme dans les dossiers. Donner des infos.
« Le vieux con, là, c’est un français. La fille à côté, elle est de Lisbonne, mais c'est une Italienne. Moi je traîne du côté de saint-pé d'habitude. Mais comme toi, je boucle souvent."
Il change de langue et demande en Ukrainien, en regardant la fille aux cheveux roses :
"Et la bubblegum au joli tatouage, elle s'appelle comment ? »
Sylwia "Sylwia. T’en a plus besoin ?"

Stratégie de l’oubli volontaire, le briquet était encore dans ses mains, force à maintenir la conversation. Sylwia donc, Kalmin fouille dans les archives de la police, peu de chance de trouver, mais sait-on jamais. Ah, quelques choses : quelques petites arrestations pour des histoires de stupéfiant, mais rien de bien grave, au moins son identité est connue, clairement pas la cible.

« Merci princesse » un tatouage et des cheveux roses, une princesse de film de SF oui, qui fuis une horde d’extra-terrestre qui veulent s’emparer du trône.
trojan "Je suis allée en France une fois…"
Roger lui répond "Salut" en levant la main, sans même se retourner ou s'arrêter. Classique de son caractère de vieux loup.
Le tour de la troupe a éveillée la cible, Paris hum. En effet les dossiers sont clairs sur Paris, elle a bien failli être capturée. Elle à eu une chance insolente. Si Klavius savait, il voudrait la recruter dans le groupe. Sylwia demande ce qu’on fait ici avec un sourire méfiant. Réplique de punk classique et miroir avec la personne en face :

« Comme d’ab. J’vadrouille. » mouvement d’apuis des mains dans les poches, attitude rebelle, tête orientée à 38° en roulis « Je reste jamais longtemps dans le même coin, et je vois pas ces deux là souvent, Kiev c'est plus proche pour eux. Y'en à deux autres derrières qui sont pas en forme. »

Parfait, introduction de Klavius effectuée. Protocole d’approche réalisé avec succès. Le sous-programme de Kalmin aurait pu programmer une synthétisation de dopamine si il le pouvait, mais non, une tâche bien faîte se suffit à elle-même.
sylwia "Vous vous êtes fait emmerder ?"
Visiblement l’accroissement du groupe induit un stress chez la cible, c’était attendu. Mais elle semble prendre en pitié leur état maladif, Klavius à horreur de cela, mais c’est une stratégie qui marche.
« nan, sont malade de naissance »

Klavius répond, d’abord en français, puis se répète en anglais : « bonsoir. Good evening » Yumi dit bonjour elle aussi, en japonais « Konishiwa » en effectuant le salut iconique de sa culture. Le reste du temps, elle gardera les yeux bien bas, caché par ses cheveux. Sa ressemblance avec Sadako Yamamura n’était pas due au hasard.

Klavius soulève la manche gauche de son pantalon, laissant apparaître l’orthèse qu’il utilise pour marcher. Une merveille de technologie futuriste, armature en aluminium-titane maillé, le corps en fibre de carbone.
Klavius « Hélas, je ne suis pas toujours en bon état. Aujourd’hui c’est un jour sans. »

La technologie attire la cible, comme prévu dans les rapports. Elle ne peut pas s’en empêcher. Elle veut voir et toucher. Klavius laisse retomber son pantalon et tire la manche de son bras gauche. C’est le moment se dit-il.
Il ferme l’œil droit, et voilà la vérité qui apparaît :
Le nom de Masego, des flashes, les horreurs de l’institut étaient similaire à ce que Markovitch faisait subir à ses sujets de test. Klavius ayant été son favori, le plus prometteur, la preuve. Et pourtant, c'est ce même tortionnaire qui lui à fait ses orthèses, sur mesure, avec des cervo-moteurs expérimentaux, Kalmin possédant le modèle final dans ses articulations. Quelle horreur d’avoir à remercier celui qui vous torture de vous avoir soigné avant. Un visage avec un nom : Zäler, un monstre dans l’esprit de la demoiselle, visiblement, une personnalité similaire au docteur Markovitch.
Klavius«C’est… Quelqu’un… Qui me l’a faite sur mesure.» a-t-il échappé par accident.
stacy«C’est du beau boulot, j’ai connu un endroit ou ils faisaient des choses similaires... » répond-t-elle

Elle veut toucher, c’est parfait, profitons-en. Elle confirme par la voix la vision de Klavius, Elias. Soit il a fait des émules, soit il a piqué l’idée, une sordied coinsidance?. Peu importe, c’est parfait pour lier une amitié, ou au moins une alliance. Klavius rassemble un peu de Karma, laisse parcourir le fil jusqu’aux doigts timides de la cible. Elle agrippe sa prothèse, et joue avec son bras. Klavius est amusé, ça lui rappelle charlotte, les exercices de calibrations réguliers, les regards doux de son amante... parfait, le fil se coud, et se tend, maintenant elle est liée à lui, par un fil de Karma vert, il saura où elle est sans difficulté.

piotr« au fait, moi c’est piotr » ajoute kalmin pour maintenir le fil, de la conversation. Execution d’un entrechoc des poings avec Sylwia, tenter de la maintenir dans le groupe, qu’elle ne se sente pas oubliée. « le vieux là. C'est Roger. Et sa copine, Carmen. »
« Trojan, c’est comme ça qu’on m’appelle. On peut se tutoyer si tu veux. »
Elle veut tutoyer les psychofrènes. Oui il faut, mais la personnalité de Klavius est ce qu’elle est, il la tutoiera, oui, mais pas tout de suite.
Kalmin rire quasi moqueur, se qui le mina, étant donné le respect qu’il témoigne à son sauveur en temps normal.
« il a du mal à tutoyer les gens. Tu va voir c'est drôle »
Klavius « en effet. J'aurai plus tendance à vous appeler mademoiselle trojan. Je me nomme Klavius, et la jeune fille ici présente se nomme Yumiko. »
« Yumi suffira » ajoute la fille timidement.
stacy« C’est pas n’importe ou qu’on trouve ce genre de chose… » Exact, c’est même un modèle de développement, dont la version définitive compose actuellement Kalmin… pense Klavius
Klavius« Et oui, j'ai connu un endroit comme celui auquel vous pensez... J'en conclus que, vous aussi, vous avez vécu des... Expérience… »
Kalvius n’est pas Kalmin, les erreurs, il en commet. Mais celle-là est pratique. Kalmin resserre le lien.
Piotr"hé klav, tu plombes l'ambiance. Tu vois pas que miss bubblegum amène sa cops en boîte pour lui remonter le moral ?"
Kalmin met un coup dans l'épaule de sylwia, maintenir le côté cool, humain, d’un androïde parfait.
Klavius"En effet. Pardonnez-moi... Inopportun de ma part." Klavius se penche, en bloquant son bras sur sa poitrine, signe de révérence à l’ancienne. Il ressent de la peine pour stacy.
Sylwia« Pour lui changer les idées, c’est ça. D’ailleurs, on va y aller. »

Sylwia protège son amie, coupe la conversation. Cela devait arriver bien sûr, l’objectif est atteint de toute façon. La suivre ne sera pas un problème. D’ailleurs, Roger et Eliza sont déjà dans la boite de nuit. Kalmin suis stacy de pas trop près pour éviter les soupsons. Klavius et Yumi font mine de passer et font le tour, observant la bâtisse à la recherche de porte de service, ventilations et autres.


Dernière édition par klavius Folroy le Lun 13 Déc - 10:19, édité 2 fois
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Message par Karess Dim 12 Déc - 23:13

Des prières à mon attention en vue de m’apaiser...
Ca manque de sacrifices de chevreaux et de combat à mort en mon nom...
J'ironise. Le zèle de certains illuminés tombés sous ma coupe cherchant à me joindre a souvent quelque chose de sanguinairement cliché, forme d'adulation que je suis heureux de ne pas avoir avec ma protégée.
Dois-je vraiment être surpris qu’ils ressentent et devinent ma présence ? Douce pépite, cette jeune asiatique… Douce, et morte. Nous sommes du même monde, toi et moi. Celui des âmes qui demeurent. Ton état présent est juste plus physique, et ton karma plus innocent… Me semble familier ce corps. Mort d’une mort violente dans une ruine urbaine, dévorée par quelque chose que des jeunes crétins ont réveillé. Tiens donc ? Est-ce moi, ce quelque chose qui t’aurais dévoré, douce pépite ? Cela ressemblerait bien à mon "adolescence". Viols psychiques, viols charnels ; quand je flaire des intrus dans mes domaines, je peux avoir tendance à me montrer aussi territorial que complaisant, à l’instar de mes chiens voraces...

Timide, moi ? Peut-être. Pour l’heure, je n’ai pas besoin ni l’envie de répondre à cette fille et d’établir un dialogue franc, ma fine sonde psychique de ses derniers instants de vie me rassasie, et lui laisser entrevoir brièvement mon aura noir suffira pour faire passer mon message. Faites pas les cons avec moi. Je décide néanmoins de me mettre sur le qui-vive. Je vois cet étrange groupe découvrir notre lien à moi et ma louve, et le remonter pour venir lui tourner comme des mouches.
Je décide que cela ne me plait pas… Beaucoup. Pas beaucoup.

Ce pas beaucoup, ça veut dire que je ne vais pas lâcher les chiens sur le champ, et que ma jeune Stacy vit sa vie, mais je veille, tout proche. Je décide de passer en revue mes troupes, au cas où. Les mettre en état d’alerte. Là à l’intérieur, une proportion passable de ces jeunes punks peut facilement être incitée à forcer sur la drogue et la boisson pour perdre le contrôle. Peut-être pas assez instables pour être esclaves de mes injonctions, mais assez dépressifs et colériques pour se retrouver sous mon influence.
C’est maigre. Histoire de me gâter un peu davantage, je sonde à l’intérieur du club un dénommé Gavril, qui est schizophrène. Parfait. C’est beaucoup mieux. A la possession, les schizos sont comme des forteresses dont la herse est levée, et la garde absente. Dans le pire des cas, Gavril sera mon enveloppe physique. Ce sera probablement l’honneur le plus gratifiant que ce tocard aux airs ténébreux aura eu dans sa vie. Je ne connais pas les intentions de cet étrange petit groupe, et l’échange que j’épie avec la jeune Stacy et son amie Sylwia ne trahissent pas une hostilité, un excès de confiance dans mes forces n’est pas mon apanage…

Etendre ma vision sur les rues alentours en quête de réservistes me laisse percevoir quelques scènes intéressantes. Ici à l’est, un groupe d’hommes alcoolisés, blousons cuirs et capuches, sortis du club et qui remontent une large ruelle en se gaussant et en se pavanant gauchement. Au bout, à l’angle qui débouche sur l’artère principale, trois silhouettes noires indéfinies… S’acharnent à lapider une caméra de quartier.
Au même moment, à deux rues au nord, les lueurs bleues criardes des gyrophares de deux voitures de police. Contre une façade de vieilles briques suintant l’humidité, sur les capots de leurs véhicules, la flicaille plaque un groupe de jeunes cons aux bombes de peintures…
Voyez-vous ça… Je le prendrais comme un genre d’invitation. Quelque chose du genre : « Eh ! Tu veux jouer ? » J’ai envie de jouer. Les possibilités de jeu sont nombreuses. L’un des flics est un alcoolique maniaque de la matraque. Et puis, il y a un chenil non loin…  
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Message par Stacy Trojan Mar 14 Déc - 20:47

Elles n’avaient pas fait la queue bien longtemps, rapidement repérée par ce qui semblait être un vigile supervisant les allées et venues dans le bâtiment. Crâne rasé à l’exception d’une fine bande de cheveux de quelques millimètres en guise de crète, le visage marqué par le temps, il invite d’un signe de la main les deux filles à approcher, ébouriffant finalement Sylwia d’un geste vigoureux en la qualifiant de petite tornade dans la langue locale. Il étudie ensuite avec attention l’américaine, venant retirer sa capuche sans grande délicatesse. Dubitatif, il semble questionner Sylwia sans que Stacy ne puisse le comprendre, avant de finalement leurs faire signe d’entrer.

Inspiration intérieur du club + ambiance musicale :

Difficile de déterminer ce qui avait été le plus percutant. En une fraction de secondes, c’est tous les sens de Stacy qui sont sur-stimulés. Aveuglés par les néons, elle plisse les yeux un instant, pensant halluciner. Les jeux de lumières et les surfaces réfléchissante rendaient l’endroit irréel, comme un jeu en construction ou une Funhouse aux allures de techno-parades. Dans ses oreilles, une assourdissante musique électronique, celles dont les basses font vibrer tout le corps et taper le cœur. Une vague de chaleur inattendue était venue l’étouffer tandis qu’un cocktail d’odeurs lui parvenait aux narines. A mesure que Sylwia la traînait parmi la foule c’est le parfum sucré des jus de fruits et des sodas, mais aussi de l’alcool, la sueur, le baume pour le cuir, et la cigarette froide qu’elle pense reconnaitre.

Au centre de l'endroit, se trouvait une imposante piste de danse surplombée de cubes en leds, et derrière, un bar déjà bien encombré de verres et de bouteilles. Il semblait que c'était par là que Sylwia voulait aller, slalomant entre les danseurs qui pour la plupart tournoyaient, sautaient, et levaient les bras en l'air. Commençant tout juste à s'habituer à tout ces stimuli, c'est avec émerveillement que Stacy regarde le décors autours d'elle, remarquant ici et là des petites quotes en néons. Cet endroit, et plus globalement, cette expérience, c'était quelque chose de tout nouveaux pour elle. Peu a peu, l'appréhension laisse sa place a de l'euphorie. Fourmillement dans ses extrémités, souffle court, c'est avec quelque chose de purement enfantin et innocent qu'elle est prise a avoir envie de sauter en rythme, de canon avec cette masse autours d'elle. Tout les corps sur le même tempos, comme une seule et même entité. Elle avait vécu ça, en concert, et ça avait toujours eu quelque chose de profondément troublant. L'impression de faire partie d'un tout... Regard amusé et interrogateur de Sylwia, Stacy pince les lèvres, devinant que son amie préparait un sale coup.

" - Avant que tu ne demande, non, je ne sais pas danser."

" - Qu'est ce que ça boit, une fille comme toi ? "

Froncement de sourcils de la hackeuse qui viens détailler les bouteilles exposées autours du bar avant de rire doucement.

" - Rien de tout ça. Ma boisson préférée, c'était le thé aux épices de ma grand mère. "

Sylwia claque des doigts et fait volte face, faisant signe au barman d'approcher.

" - Spotykash, deux ! "

Tentative de répéter le nom de la boisson pour demander ce que c'était.

" - On prend ça pour le dessert, tu verra, c'est très sucré ! "

C'est deux petit verre que l'on pose devant elles, sur un bar en carrelage noir, déjà collant. Stacy ne voulais même pas savoir combien de boissons avaient déjà été renversée jusque-là. Trépignant sur place, Sylwia récupère les deux shooter et en tend un a son amie, qui viens humer le parfum du liquide. Protestation de cette dernière qui se bouche le nez en grimaçant.

" - Tu veux me tuer ou quoi ? Tu m'feras pas croire que c'est une infusion, ça."

" - C'est une infusion ! Des fruits séchés, de la cannelle, du clou de girofle, du safran... Juste, on a remplacé l'eau par de la gorilka. Ça se boit en une fois. "

Trojan grimace encore plus, pas franchement emballée. Elle reçoit une grande tape dans l'épaule de la part de Sylwia qui commence joyeusement un décompte. Avec réticence, elle se prête finalement au jeu pour lui faire plaisir, basculant la tête en arrière pour engloutir tout le contenu du verre d'un coup avant de se mettre à tousser,  sous les moqueries de l'Ukrainienne.

" - Mais ça brûle la gorge ! "

" - Tu t'y habitueras." Pouffe-t-elle.

La hackeuse lève les yeux au ciel, pas convaincue par ce que venait de dire sa camarade.

" - On s'en reprends un pour se mettre dans le mood ? "

" - Je ne préfère pas, j'aimerais rester prudente et conserver mes moyens, au cas ou. . "

" - Comme tu voudras ! "

Haussement d'épaule de la jeune femme qui fait signe à l'homme d'en remettre un pour elle. A ses côtés, Stacy glousse, amusée par la désinvolture de son amie. Attirée par les lumières et le mouvement autours d'elle, elle scrute ensuite le monde, transportée par l'effervescence du lieu. Parmi la myriade de visages inconnu qui se présentaient à elle, elle croit reconnaitre le Français fraichement rencontré à l'autre bout du bar, à quelques pas de lui, se trouvait la femme qui l'accompagnait. Longue hésitation de Trojan qui viens serrer les poings dans ses poches. Y aller au culot ? Garder ses distances ? Venant décrocher son outils, elle tente discrètement de les prendre en photos sans se faire remarquer. Peu satisfaite du résultat, elle doute que ces clichés ne lui permettent d'identifier qui que ce soit. Elle finit par tapoter l'épaule de Sylwia pour attirer son attention.

" - Je reviens, je te fais signe si j'ai besoin de toi, okay ?"

Sans vraiment attendre de réponse, elle s'éloigne à grand pas, prenant une longue inspiration. Arborer un air joyeux et décomplexé... Elle décroche son outils, affiche son plus beau sourire, et viens se poster aux côté des deux inconnus, qu'elle salue en français d'un air chantonnant.

" - On se fait un petit selfie ? J'voudrais garder un souvenir. "
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