Illumination (Scénario Dark Heresy, RP Stacy Trojan sous Arkadia Zekka)
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Re: Illumination (Scénario Dark Heresy, RP Stacy Trojan sous Arkadia Zekka)
— Les corbeaux de schiste, devine le frère Lamark d’un hochement de tête. Ils se font de plus en plus nombreux, dans le désert et au-dessus même de notre communauté.
Une nouvelle qui ne réjouit aucun d’entre vous. Pour ce que vous en a dit Aristarchus suite à ta question, on estimait les corbeaux de schistes "immigrés" avec les colons d’origine de Lueur d’Espoir. Leurs orbites creuses n’étaient pas dû à du cannibalisme, mais le fruit d’une sordide mutation portant à toute l’espèce, de cause à ce jour inconnue, disait Aristarchus. Klightus Varnias avait pris en mains sa tablette de données en vous proposant de mener quelques recherches sur les corbeaux de schiste. Pour l’heure, parmi les informations relatives à l’espèce, il ne trouvait rien de bien probant.
Aux côtés de Varnias, Gaïa se racle la gorge :
— Peut-on connaître la raison pour laquelle l’abbé Skae n’est pas venu nous rencontrer en personne ?
— Tout doux, ma sœur, la temporise Kali, un peu mal à l’aise du côté "brute de décoffrage" de sa collègue vis-à-vis de l’homme de foi. Kali, la pirate, s’était révélé être une âme dévote envers le crédo impérial.
D’aucun pouvait dire malléable. A l’inverse, Gaïa ne tient pas :
— Tout va bien, se défend Gaïa en réfrénant son irritabilité : Mon père, sauf votre respect, il nous faut rencontrer l’abbé au plus vite pour commencer notre office. Pouvez-vous nous mener à lui ?
— Le père Skae s’occupe actuellement d’une jeune fille malade et de sa famille, s’excuse Lamark. Il m’a demandé de recevoir votre groupe à sa place quand vous arriveriez, Ma Dame. Nous avons préparé des logements pour vous à la Clota pleureuse, notre maison d’hôtes qui fait plus ou moins office d’auberge. Pas exceptionnelle, mais c’est mieux qu’une tente.
Déroutés de l’urgente et sainte mission de l’Inquisition ? Pour de la bière, en même temps, ça pouvait bien se pardonner le temps d’une nuit. Gaïa hoche la tête, imitée par tes autres compagnons. Le frère Lamark emmène votre groupe à un bâtiment délabré à deux étages, avant de vous dire qu’il va informer l’abbé de votre arrivée. Il disparaît dans la mer de tentes. Des tentes d’où croassaient les corbeaux en vous fixant de leurs orbites creuses…
Lumière et chansons.
La Clota pleureuse s’avère spacieuse, quoique plutôt poussiéreuse et nue. Vous seriez deux par chambre au premier étage. Aristarchus disposant de sa propre chambre. Il vous gratifie d’un sourire blême :
— Nous y voilà. Je me sens fatigué… Je n’ai plus l’habitude des voyages. Si l’abbé Skae arrive avant l’aube, ayez l’obligeance de me l’envoyer. Certains d’entre vous veulent peut-être s’entretenir avec les autochtones, mmh ? Prenez garde si vous décidez de vous aventurer à l’extérieur pour jeter un œil. Souvenez-vous qu’Iocanthus n’a pas de lunes… Il y a une nuit d’encre, là-dehors.
Un signe de tête, et il disparaît dans sa chambre. Vous voici maintenant libres d’agir comme bon vous semble pour le reste de la soirée. Les autochtones étaient nombreux dans l’auberge, et c’est de bon cœur qu’ils vous accueilleraient cette nuit…
Abasourdis par la découverte du symbole, tes compagnons ne t’avaient répondu que bien plus tard dans la journée, après que tu les aies relancés sur le sujet. L’emblème de Saint Drusus, dévoilée à un groupe d’escorte d’un lointain descendant de Saint Drusus en la personne d’Aristarchus, et qui convoyait vers un temple à la gloire du légendaire général…
Y voir une coïncidence serait une naïveté d'athée proprement hérétique.
Assurément viviez-vous un âge de miracles…
Une nouvelle qui ne réjouit aucun d’entre vous. Pour ce que vous en a dit Aristarchus suite à ta question, on estimait les corbeaux de schistes "immigrés" avec les colons d’origine de Lueur d’Espoir. Leurs orbites creuses n’étaient pas dû à du cannibalisme, mais le fruit d’une sordide mutation portant à toute l’espèce, de cause à ce jour inconnue, disait Aristarchus. Klightus Varnias avait pris en mains sa tablette de données en vous proposant de mener quelques recherches sur les corbeaux de schiste. Pour l’heure, parmi les informations relatives à l’espèce, il ne trouvait rien de bien probant.
Aux côtés de Varnias, Gaïa se racle la gorge :
— Peut-on connaître la raison pour laquelle l’abbé Skae n’est pas venu nous rencontrer en personne ?
— Tout doux, ma sœur, la temporise Kali, un peu mal à l’aise du côté "brute de décoffrage" de sa collègue vis-à-vis de l’homme de foi. Kali, la pirate, s’était révélé être une âme dévote envers le crédo impérial.
D’aucun pouvait dire malléable. A l’inverse, Gaïa ne tient pas :
— Tout va bien, se défend Gaïa en réfrénant son irritabilité : Mon père, sauf votre respect, il nous faut rencontrer l’abbé au plus vite pour commencer notre office. Pouvez-vous nous mener à lui ?
— Le père Skae s’occupe actuellement d’une jeune fille malade et de sa famille, s’excuse Lamark. Il m’a demandé de recevoir votre groupe à sa place quand vous arriveriez, Ma Dame. Nous avons préparé des logements pour vous à la Clota pleureuse, notre maison d’hôtes qui fait plus ou moins office d’auberge. Pas exceptionnelle, mais c’est mieux qu’une tente.
Déroutés de l’urgente et sainte mission de l’Inquisition ? Pour de la bière, en même temps, ça pouvait bien se pardonner le temps d’une nuit. Gaïa hoche la tête, imitée par tes autres compagnons. Le frère Lamark emmène votre groupe à un bâtiment délabré à deux étages, avant de vous dire qu’il va informer l’abbé de votre arrivée. Il disparaît dans la mer de tentes. Des tentes d’où croassaient les corbeaux en vous fixant de leurs orbites creuses…
Lumière et chansons.
La Clota pleureuse s’avère spacieuse, quoique plutôt poussiéreuse et nue. Vous seriez deux par chambre au premier étage. Aristarchus disposant de sa propre chambre. Il vous gratifie d’un sourire blême :
— Nous y voilà. Je me sens fatigué… Je n’ai plus l’habitude des voyages. Si l’abbé Skae arrive avant l’aube, ayez l’obligeance de me l’envoyer. Certains d’entre vous veulent peut-être s’entretenir avec les autochtones, mmh ? Prenez garde si vous décidez de vous aventurer à l’extérieur pour jeter un œil. Souvenez-vous qu’Iocanthus n’a pas de lunes… Il y a une nuit d’encre, là-dehors.
Un signe de tête, et il disparaît dans sa chambre. Vous voici maintenant libres d’agir comme bon vous semble pour le reste de la soirée. Les autochtones étaient nombreux dans l’auberge, et c’est de bon cœur qu’ils vous accueilleraient cette nuit…
***
Abasourdis par la découverte du symbole, tes compagnons ne t’avaient répondu que bien plus tard dans la journée, après que tu les aies relancés sur le sujet. L’emblème de Saint Drusus, dévoilée à un groupe d’escorte d’un lointain descendant de Saint Drusus en la personne d’Aristarchus, et qui convoyait vers un temple à la gloire du légendaire général…
Y voir une coïncidence serait une naïveté d'athée proprement hérétique.
Assurément viviez-vous un âge de miracles…
Karess- Messages : 194
Date d'inscription : 30/09/2016
Re: Illumination (Scénario Dark Heresy, RP Stacy Trojan sous Arkadia Zekka)
Tout l’échange durant, l’assassin s’était fait relativement discrète, rangée aux côtés du très silencieux Varnias. Elle préférait laisser la parole à ses collègues, bien plus sûrs d’elles. Il y avait quelque chose d’un brin étourdissant, à se trouver ici. Son attention, elle est plus portée sur le peuple que sur l’échange avec le frère Lamark néanmoins, elle retient les informations principales : L’abbé Skae est au chevet d’une jeune fille, et eux, dormirons à la Clota pleureuse pour la nuit. A cette nouvelle, deux sentiments contradictoires, de l’inquiétude pour la souffrante, et de l’excitation à l’idée de cette soirée.
Arkadia était aux anges, l’Auberge, bien que désuète, a ses yeux, était un endroit agréable. De la place, pour circuler entre les gens, entre le peu de meubles… Après avoir salué Aristarchus et lui avoir souhaité bonne nuit en trépignant sur place, elle avait accouru aux quatre coins de la pièce, pour étudier l’endroit et le maigre matériel qu’il contenait, saluant distraitement ceux dont elle croisait le regard. Devant elle, une drôle de tapisserie. Au-dessus de sa tête, une autre de ces maudites créatures croassante qu’elle aimerait tant comprendre. Une fois calmée, elle avait tenté d’entamer la conversation avec l’un d’entre eux semblant seul, accoudé au bar.
" -Bonsoir ! Ça vous embête si je viens m’installer près de vous ? Vous attendiez peut-être quelqu’un ? "
C'est avec un ton respectueux et aimable qu'il répond.
'' Vous pouvez vous joindre à ma table avec grand plaisir ! J'ai longtemps attendu la venue des anges de l'Empereur... Votre venue me permet de croire plus que jamais que ce jour est proche.''
C'est un homme au parler soigné, un étranger, avait deviné Arkadia au vues de son accoutrement. Sûrement l'un des pèlerins venu d'outre-monde pour prendre part à la mission de Lueur d'Espoir. Il est jeune, comme elle. Mais semble emprunt d'une aura bien plus mature. Les joues creuses, le nez aquilin, le visage de l'homme laisse deviner de la fatigue et de la malnutrition, comme tout le monde ici. Un légère cicatrice sur le nez, des cheveux châtains coupé grossièrement au ciseaux et une barbe de trois jours. Arkadia devine un semblant de coquetterie, ou du moins, une certaine attention portée à sa présentation. A la mention d'ange de l'empereur, ses joues s'étaient échauffée. Elle se considérait tout au plus comme une fille des toits avec une arme entre les mains...
"- Vous me donnez trop d'importance, appelez moi Arkadia. J'imagine que c'est vous les petites mains qui rendez tout ceci possible, vous avez aussi votre droit au mérite. " Avait-elle répondu en lui adressant un demi sourire. Sourire que le pèlerin lui renvoie, chaleureusement.
"- Vous parlez comme notre cher Abbé Skae.'' À la mention du nom, son regard se porte sur le portrait brodé en tapisserie qui borde l'un des murs de la Clota. Il reprend ensuite. " Bonin est mon nom, se présente-t-il. Tout ce que j'ai fais pour être honnête, jusqu'à présent, ce fut de marcher pieds nus dans le désert de schiste dans les pas de Skae. Sans eau, j'ai été trouvé inconscient de la soif, à l'horizon de la colonie, par les païens Ashleen de Esha Raine, qui venait en ambassade à Lueur d'Espoir. L'abbé et le frère Lamark ont pris soin de moi. Quand j'ai été en état de me mettre au labeur, l'effort de travail était déjà grandement achevé. Je contribuerai donc moins à bâtir cette cathédrale sacrée qu'à en louer notre Empereur et son Saint Drusus.''
Alors que l'homme raconte son histoire, Arkadia aperçoit ses compagnon redescendre de leurs chambre. Sans grande surprise, Kali est immédiatement adopté par la foule. Son passé de pirate l'ayant habituée à ce genre de public, la voici en train de jouer aux bras de fer avec les Ashleen locaux. Varnias, lui, sobre et sérieux comme à son habitude, se dirige vers la sortie, PDA et lampe en main. Quand à Gaïa... Elle semble se commander quelque chose a boire.
" Oh, quelle histoire... Vous êtes donc un rescapé ! Pourriez vous m'en dire plus sur Esh- "
Irruption de l'arbites à la table accompagnée de sa choppe de bière, qui lance avec la subtilité qui la caractérise :
''- Non mais quelle gueule de con ! C'est quoi ça, un avis de recherche ? C'est qui c'gus, sur le mur ? ''
Grosse gêne du pèlerin Bonin, qui n'ose toutefois pas reprendre la reprendre. Heureusement pour le duo, l'homme garde conscience qu'elles sont des agents de l'Inquisition. Rire gêné d'Arkadia tandis qu'elle triture ses doigts, soufflant doucement en se penchant vers sa camarade.
" -J'ai cru deviner qu'il s'agissait d'un portrait de l'abbé Skae, l'arbites... "
Gorgée nerveuse de la part de la jeune femme dont le visage avait subtilement changé de couleur, avant qu'elle ne vienne se frotter la nuque, mal à l'aise.
" -J'ai loupé une occasion de me taire on dirait... "
Arkadia pouffe de rire, et repart de plus belle en entrevoyant sa camarade pirate gagner un énième duel après une lutte acharnée cette fois-ci, à l'autre coin de l'auberge. son équipe était décidément unique. Elle aimais sincèrement chacun d'entre eux.
" -Bonin, voici Gaïa Jedemar, ma collègue. A l'autre bout la bas, c'est Kali. Elle sont au service de l'empereur aussi, ce sont de fière combattante ! "
Elle avait ensuite fait signe à la personne de l’autre côté du bar afin de passer commande en tendant deux trônes. Peu importe ce qu’on lui servirait, elle n’était pas très difficile. Du moins, c'est ce qu'elle pensais jusqu'a ce qu'on lui apporte un cobeau de schiste rôti. Regard coupable qu'elle adresse au volatile au dessus de leurs tête, elle déglutit bruyamment avant de repousser doucement l'assiette entre ses deux camarades.
" -En fait, je n'ai plus très faim... Servez vous ! "
Elle fit ensuite mine de sourire, elle piocherait dans la viande séchée de ses réserve en haut. Et on parle de la vie ici, d'a quel point elle est rude, du monde d'Arkadia, de celui de Gaïa qui les chambre un petit peu. L'assassin pique une gorgée de bière et grimace, beaucoup trop amère, ça lui servira de leçon. On parle d'Esha, des évènements étranges Plus tard, dans la soirée, elle s'était vue encourager Kali, euphorique. Cette petite veillée lui avait vraiment été agréable, pleine de rire et de bons moments. Un peu fatiguée par tout ceci, elle était allée somnoler sur la table a côté de Gaïa qui avait repris une tournée. Bras croisé, tête enfoui à l'intérieur, elle avait demandé :
" - Tu a apprit des truc sur Esha Raine ou sur ce qu'il se passe ici toi ? J'ai pas tout retenu ce que Bonin avait dit... "
Arkadia était aux anges, l’Auberge, bien que désuète, a ses yeux, était un endroit agréable. De la place, pour circuler entre les gens, entre le peu de meubles… Après avoir salué Aristarchus et lui avoir souhaité bonne nuit en trépignant sur place, elle avait accouru aux quatre coins de la pièce, pour étudier l’endroit et le maigre matériel qu’il contenait, saluant distraitement ceux dont elle croisait le regard. Devant elle, une drôle de tapisserie. Au-dessus de sa tête, une autre de ces maudites créatures croassante qu’elle aimerait tant comprendre. Une fois calmée, elle avait tenté d’entamer la conversation avec l’un d’entre eux semblant seul, accoudé au bar.
" -Bonsoir ! Ça vous embête si je viens m’installer près de vous ? Vous attendiez peut-être quelqu’un ? "
C'est avec un ton respectueux et aimable qu'il répond.
'' Vous pouvez vous joindre à ma table avec grand plaisir ! J'ai longtemps attendu la venue des anges de l'Empereur... Votre venue me permet de croire plus que jamais que ce jour est proche.''
C'est un homme au parler soigné, un étranger, avait deviné Arkadia au vues de son accoutrement. Sûrement l'un des pèlerins venu d'outre-monde pour prendre part à la mission de Lueur d'Espoir. Il est jeune, comme elle. Mais semble emprunt d'une aura bien plus mature. Les joues creuses, le nez aquilin, le visage de l'homme laisse deviner de la fatigue et de la malnutrition, comme tout le monde ici. Un légère cicatrice sur le nez, des cheveux châtains coupé grossièrement au ciseaux et une barbe de trois jours. Arkadia devine un semblant de coquetterie, ou du moins, une certaine attention portée à sa présentation. A la mention d'ange de l'empereur, ses joues s'étaient échauffée. Elle se considérait tout au plus comme une fille des toits avec une arme entre les mains...
"- Vous me donnez trop d'importance, appelez moi Arkadia. J'imagine que c'est vous les petites mains qui rendez tout ceci possible, vous avez aussi votre droit au mérite. " Avait-elle répondu en lui adressant un demi sourire. Sourire que le pèlerin lui renvoie, chaleureusement.
"- Vous parlez comme notre cher Abbé Skae.'' À la mention du nom, son regard se porte sur le portrait brodé en tapisserie qui borde l'un des murs de la Clota. Il reprend ensuite. " Bonin est mon nom, se présente-t-il. Tout ce que j'ai fais pour être honnête, jusqu'à présent, ce fut de marcher pieds nus dans le désert de schiste dans les pas de Skae. Sans eau, j'ai été trouvé inconscient de la soif, à l'horizon de la colonie, par les païens Ashleen de Esha Raine, qui venait en ambassade à Lueur d'Espoir. L'abbé et le frère Lamark ont pris soin de moi. Quand j'ai été en état de me mettre au labeur, l'effort de travail était déjà grandement achevé. Je contribuerai donc moins à bâtir cette cathédrale sacrée qu'à en louer notre Empereur et son Saint Drusus.''
Alors que l'homme raconte son histoire, Arkadia aperçoit ses compagnon redescendre de leurs chambre. Sans grande surprise, Kali est immédiatement adopté par la foule. Son passé de pirate l'ayant habituée à ce genre de public, la voici en train de jouer aux bras de fer avec les Ashleen locaux. Varnias, lui, sobre et sérieux comme à son habitude, se dirige vers la sortie, PDA et lampe en main. Quand à Gaïa... Elle semble se commander quelque chose a boire.
" Oh, quelle histoire... Vous êtes donc un rescapé ! Pourriez vous m'en dire plus sur Esh- "
Irruption de l'arbites à la table accompagnée de sa choppe de bière, qui lance avec la subtilité qui la caractérise :
''- Non mais quelle gueule de con ! C'est quoi ça, un avis de recherche ? C'est qui c'gus, sur le mur ? ''
Grosse gêne du pèlerin Bonin, qui n'ose toutefois pas reprendre la reprendre. Heureusement pour le duo, l'homme garde conscience qu'elles sont des agents de l'Inquisition. Rire gêné d'Arkadia tandis qu'elle triture ses doigts, soufflant doucement en se penchant vers sa camarade.
" -J'ai cru deviner qu'il s'agissait d'un portrait de l'abbé Skae, l'arbites... "
Gorgée nerveuse de la part de la jeune femme dont le visage avait subtilement changé de couleur, avant qu'elle ne vienne se frotter la nuque, mal à l'aise.
" -J'ai loupé une occasion de me taire on dirait... "
Arkadia pouffe de rire, et repart de plus belle en entrevoyant sa camarade pirate gagner un énième duel après une lutte acharnée cette fois-ci, à l'autre coin de l'auberge. son équipe était décidément unique. Elle aimais sincèrement chacun d'entre eux.
" -Bonin, voici Gaïa Jedemar, ma collègue. A l'autre bout la bas, c'est Kali. Elle sont au service de l'empereur aussi, ce sont de fière combattante ! "
Elle avait ensuite fait signe à la personne de l’autre côté du bar afin de passer commande en tendant deux trônes. Peu importe ce qu’on lui servirait, elle n’était pas très difficile. Du moins, c'est ce qu'elle pensais jusqu'a ce qu'on lui apporte un cobeau de schiste rôti. Regard coupable qu'elle adresse au volatile au dessus de leurs tête, elle déglutit bruyamment avant de repousser doucement l'assiette entre ses deux camarades.
" -En fait, je n'ai plus très faim... Servez vous ! "
Elle fit ensuite mine de sourire, elle piocherait dans la viande séchée de ses réserve en haut. Et on parle de la vie ici, d'a quel point elle est rude, du monde d'Arkadia, de celui de Gaïa qui les chambre un petit peu. L'assassin pique une gorgée de bière et grimace, beaucoup trop amère, ça lui servira de leçon. On parle d'Esha, des évènements étranges Plus tard, dans la soirée, elle s'était vue encourager Kali, euphorique. Cette petite veillée lui avait vraiment été agréable, pleine de rire et de bons moments. Un peu fatiguée par tout ceci, elle était allée somnoler sur la table a côté de Gaïa qui avait repris une tournée. Bras croisé, tête enfoui à l'intérieur, elle avait demandé :
" - Tu a apprit des truc sur Esha Raine ou sur ce qu'il se passe ici toi ? J'ai pas tout retenu ce que Bonin avait dit... "
Stacy Trojan- Messages : 99
Date d'inscription : 10/05/2018
Localisation : 127.0.0.1
Re: Illumination (Scénario Dark Heresy, RP Stacy Trojan sous Arkadia Zekka)
— Pas vraiment, désolé, concède Gaïa… Ce soir j’t’avoue qu’on est plus descendus en vue de se ressourcer. Si Kali et toi vous arrivez à nous établir une bonne relation avec la communauté c’est très bien, ça pourra nous aider à mener notre enquête, mais pour ma part je m’en remets à la nuit pour classer le peu qu’on aura entendu autour des pintes... Un petit conseil, gamine, ajoute-t-elle en obliquant vers l’escalier des chambres : te saoule pas davantage. On aura besoin de toute notre tête demain…
La nuit porte conseil, comme on dit. Du moins vous aiderait-elle peut-être à clarifier vos pensées… La vie dans la colonie, Bonin te l’a en effet décrite comme rude. Coupée de toutes les ressources vitales basiques, eau et nourriture, combustibles et matières premières essentielles, il semble selon les dires de Bonin que l’Empereur ait donné pour épreuve à ses fidèles brebis de s’établir au fin fond d’un environnement coupé de tout au cœur des montagnes et du désert, dans lequel les colons dépendent entièrement de l’aide des locaux. Pour l’heure, la colonie compte sur les vastes ressources importées par les fonds de l’Abbé Skae à son arrivée, mais cela ne durera pas éternellement. Des brebis, c’est bien ce qu’ils sont, vous a glissé Kali en regagnant les chambres. De son temps de pirate, les siens auraient qualifié ce genre de communautés de "bétail" : gentils, mais vulnérables et à la merci des loups comme elle.
Des loups, il y en avait tout proche sous la forme des clans nomades, mais l’une de ces meutes, la tribu d’Esha Raine, semblait prendre la communauté de Lueur d’Espoir sous sa protection… Pourquoi ? Par bon sens et même… Bonté ? Après tout, n’avait-elle pas sauvé la vie de Bonin, assoiffé dans le désert aux portes de son sanctuaire ?
Ou nourrissait-elle d’autres plans plus sinistres, telle la sorcière-corbeau noire que vous ont décris les pélerins…
Au matin, Aristarchus vous rassemble dans sa chambre. De ses dévotions assidues sous le soleil, Kali est la dernière vous rejoindre. Malgré une tentative de faire bonne figure en vous accueillant d’un petit-déjeuner à base de vos rations de voyages, le devin semble à bout de force…
— Nous nous apprêtons à rencontrer l’Abbé… Prenez le temps d’étudier son dossier… Varnias, j’ai transféré le profil de notre hôte sur votre tablette de données, briefez-nous, je vous prie, soupire-t-il...
Instant d’hésitation de Klightus Varnias, qui jette un regard soucieux… Ou est-ce un regard soupçonneux, chargé de réserves, sur l’état de fatigue de votre supérieur ? Quoiqu’il en soit, celui-ci entreprend d’obtempérer…
— "Missionnaire Orland Skae, énonce-t-il avec un ton grave, monocorde, ses yeux scintillent du reflet de la tablette ; l'Adepte en action… A quitté son poste dans les églises de Scintilla il y a six décennies à destination de Iocanthus, sur son initiative et sans décision officielle. Il a opéré sans guère de soutien durant bien des années, et sa croisade destinée à ramener les seigneurs de guerre et les clans d’Iocanthus qui rivalisaient entre eux dans le giron impérial et à leur faire abandonner tout à fait les "anciens rites" fut une lutte difficile et parfois sanglante… Ses progrès, lents mais authentiques, lui ont attiré d’autres promotions et le soutien de ses supérieurs lointains, qui ont fini par être assez impressionnés pour recueillir plus de ressources de l’Ecclésiarchie. Celles-ci ont à leur tour permis d’ériger la première cathédrale d’Iocanthus. Si Skae réussit, il sera nommé évêque par ses maîtres, le premier sur ce monde."
Aristarchus tousse bruyamment et s’efforce de reprendre péniblement sa respiration…
— Ca ira, merci Klightus... Il cligne plusieurs fois de ses yeux embrouillés et fatigués, avant de s’efforcer de focaliser… Comme vous l’aurez déduit, Orland Skae est un homme à la fois pieux et, d’une légitime fierté. Il incombe donc de le traiter avec un certain respect et d’adopter une attitude correcte quand nous serons en sa présence…
Il adopte un sourire en coin, en voyant le regard de marbre de Gaïa, devinant ses pensées…
Oui, Arbites, je sais quelles réserves vous avez sur le bout de la langue et dans l’esprit. N’ayez crainte, j’ai parfaitement conscience que je n’amène pas avec moi des brosses pour chevaux, mais des acolytes de l’Inquisition. Si vous estimez qu’une conduite directe s’avère pertinente, alors montrez-vous directe et sans détour avec l’Abbé comme vous l’avez toujours été jusqu’ici. Cela vaut pour vous tous. Juste, ayez conscience des limites à ne pas dépasser...
Pour bien clarifier nos pensées et cette audience, faisons une dernière fois le point sur ce que nous savons avant de nous mettre en marche, voulez-vous ?
Récapituler les événements survenus jusqu’ici ainsi que la situation connue de votre briefing, et formuler un plan d’action…
***
La nuit porte conseil, comme on dit. Du moins vous aiderait-elle peut-être à clarifier vos pensées… La vie dans la colonie, Bonin te l’a en effet décrite comme rude. Coupée de toutes les ressources vitales basiques, eau et nourriture, combustibles et matières premières essentielles, il semble selon les dires de Bonin que l’Empereur ait donné pour épreuve à ses fidèles brebis de s’établir au fin fond d’un environnement coupé de tout au cœur des montagnes et du désert, dans lequel les colons dépendent entièrement de l’aide des locaux. Pour l’heure, la colonie compte sur les vastes ressources importées par les fonds de l’Abbé Skae à son arrivée, mais cela ne durera pas éternellement. Des brebis, c’est bien ce qu’ils sont, vous a glissé Kali en regagnant les chambres. De son temps de pirate, les siens auraient qualifié ce genre de communautés de "bétail" : gentils, mais vulnérables et à la merci des loups comme elle.
Des loups, il y en avait tout proche sous la forme des clans nomades, mais l’une de ces meutes, la tribu d’Esha Raine, semblait prendre la communauté de Lueur d’Espoir sous sa protection… Pourquoi ? Par bon sens et même… Bonté ? Après tout, n’avait-elle pas sauvé la vie de Bonin, assoiffé dans le désert aux portes de son sanctuaire ?
Ou nourrissait-elle d’autres plans plus sinistres, telle la sorcière-corbeau noire que vous ont décris les pélerins…
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Au matin, Aristarchus vous rassemble dans sa chambre. De ses dévotions assidues sous le soleil, Kali est la dernière vous rejoindre. Malgré une tentative de faire bonne figure en vous accueillant d’un petit-déjeuner à base de vos rations de voyages, le devin semble à bout de force…
— Nous nous apprêtons à rencontrer l’Abbé… Prenez le temps d’étudier son dossier… Varnias, j’ai transféré le profil de notre hôte sur votre tablette de données, briefez-nous, je vous prie, soupire-t-il...
Instant d’hésitation de Klightus Varnias, qui jette un regard soucieux… Ou est-ce un regard soupçonneux, chargé de réserves, sur l’état de fatigue de votre supérieur ? Quoiqu’il en soit, celui-ci entreprend d’obtempérer…
— "Missionnaire Orland Skae, énonce-t-il avec un ton grave, monocorde, ses yeux scintillent du reflet de la tablette ; l'Adepte en action… A quitté son poste dans les églises de Scintilla il y a six décennies à destination de Iocanthus, sur son initiative et sans décision officielle. Il a opéré sans guère de soutien durant bien des années, et sa croisade destinée à ramener les seigneurs de guerre et les clans d’Iocanthus qui rivalisaient entre eux dans le giron impérial et à leur faire abandonner tout à fait les "anciens rites" fut une lutte difficile et parfois sanglante… Ses progrès, lents mais authentiques, lui ont attiré d’autres promotions et le soutien de ses supérieurs lointains, qui ont fini par être assez impressionnés pour recueillir plus de ressources de l’Ecclésiarchie. Celles-ci ont à leur tour permis d’ériger la première cathédrale d’Iocanthus. Si Skae réussit, il sera nommé évêque par ses maîtres, le premier sur ce monde."
Aristarchus tousse bruyamment et s’efforce de reprendre péniblement sa respiration…
— Ca ira, merci Klightus... Il cligne plusieurs fois de ses yeux embrouillés et fatigués, avant de s’efforcer de focaliser… Comme vous l’aurez déduit, Orland Skae est un homme à la fois pieux et, d’une légitime fierté. Il incombe donc de le traiter avec un certain respect et d’adopter une attitude correcte quand nous serons en sa présence…
Il adopte un sourire en coin, en voyant le regard de marbre de Gaïa, devinant ses pensées…
Oui, Arbites, je sais quelles réserves vous avez sur le bout de la langue et dans l’esprit. N’ayez crainte, j’ai parfaitement conscience que je n’amène pas avec moi des brosses pour chevaux, mais des acolytes de l’Inquisition. Si vous estimez qu’une conduite directe s’avère pertinente, alors montrez-vous directe et sans détour avec l’Abbé comme vous l’avez toujours été jusqu’ici. Cela vaut pour vous tous. Juste, ayez conscience des limites à ne pas dépasser...
Pour bien clarifier nos pensées et cette audience, faisons une dernière fois le point sur ce que nous savons avant de nous mettre en marche, voulez-vous ?
Récapituler les événements survenus jusqu’ici ainsi que la situation connue de votre briefing, et formuler un plan d’action…
Karess- Messages : 194
Date d'inscription : 30/09/2016
Re: Illumination (Scénario Dark Heresy, RP Stacy Trojan sous Arkadia Zekka)
Le réveil avait été difficile, Arkadia avait frotté ses yeux collé des deux poings, réaction causée par la poussière du désert. Kali avait tout bonnement tiré la couette après la deuxième tentative de la réveiller gentiment. Tard hier soir, elles avaient papoté de leurs expérience avec les locaux, le tout en refaisant les dread de l'ainée. C'est en pyjama qu'elle s'était présentée devant Aristarchus, encore un peu dans l'éther, mais bien assez éveillée pour remarquer son état.
"- Monsieur... Est ce que tout vas bien ?" Elle secoue doucement la tête, adoptant une posture moins avachie. " Je veux dire... Pardon pour mon interruption. Je me fais du soucis pour vous. "
Il la gratifie d'une mine désolée, sourire et regard fatigué...
"- Non, je vous en prie, ne vous souciez pas de moi mon enfant... Pour être franc, cela fait plusieurs nuits maintenant que je souffre d'odieuses insomnies, mais j'ai connu pire que quelques nuits sans dormir au service de l'Empereur."
"- Il est difficile de dormir lorsque l'on passe ses nuits à triturer son Tarot."
Ca aurait pu être une pique amicale. Ca ne l'était pas. Le ton de Varnias était direct, prenant votre supérieur en faute. La réplique a le don de mettre Aristarchus sur la défensive et d'alourdir l'humeur dans la chambre. Arkadia de son côté se tends un petit peu, jouant nerveusement avec ses doigts dans la poche de son pyjama.
"- Peut-être... Si je puis me le permettre, devriez vous prendre un moment pour vous après la rencontre avec l'abbé Skae ? "
"-Je vais bien." Affirme Aristarchus, une pointe d'agacement manifeste, coupant court à cette partie de la conversation. Il invite alors l'Adepte à passer à la suite. Arkadia, elle, pince les lèvres, échangeant un regard inquiet avec ses collègues, mais n'ajoute rien de plus. Son attention se reporte donc sur Varnias, un peu mal à l'aise, tandis qu'il continue le déroulé des informations qu'il a. Le devin les invites ensuite a faire le point sur la situation. L'assassin se râcle la gorge.
"-Que savons nous au sujet d'Esha Raine ? A part qu'elle est a la tête des Ashleen ?"
''-Esha Raine n'est pas vraiment à la tête des Ashleen", dit Aristarchus. "Elle est une ''Chantemort''... C'est un statut spirituel au sein de ces peuplades qui fait d'elle une figure d'autorité basée sur la superstition et les rites aux morts de tous les clans alentours, qu'elle mène en impartiale... "
"-En bref, elle n'est à la tête d'aucun clan, mais elle a l'oreille de tous les chefs de clans."
"- Exactement, Kali", opine le devin.
"- Si elle était clairement hostile envers notre cause, elle aurait dressé tous les clans contre nous. Au lieu de quoi, vous disiez qu'elle a offert sa protection à la mission de l'Abbé."
"- Les sorcières peuvent être malines et fourbes", tousse Aristarchus... " Elles peuvent avoir des dessins secrets qui visent à soumettre et à manipuler leurs... ''Victimes'', dans un but que l'on pourrait qualifier de rituel. Mais pour l'heure, Esha Raine n'est pas reconnue comme telle... Je compte sur cette audience avec l'Abbé pour nous poser très clairement la situation avec Esha Raine."
" Une Chantemort, d'accord ! " Se corrige finalement Arkadia en guise de conclusion, elle se frotte le bras nerveusement. Puis ajoutes :
" De ce que l'on sais, de drôles d'événements ont eu lieux ici, la vie est rude... "
Elle grimace un peu, ayant l'impression de ne pas être très utile. La main de Gaïa viens se poser sur son épaule en encouragement. Alors qu'elle évoque les ''drôles d'événements, lui revient la rencontre du fou et de ses élucubrations dans la ruelle de Port Souffrance.
Pendant ce temps, Aristarchus énumère les événements rapportés, vagues et inquiétants, parfois macabres.
''-Pour des raisons évidentes, nous allons privilégier la piste d'une sorcellerie à l'œuvre.''
Difficile en effet d'envisager d'autres hypothèses, quand les statues pleurent du sang et que des accidents de travaux se multiplient...
''- Miss Zekka a mentionné à juste titre que la vie est rude ici," enchaîne Varnias.
Sourire amusé d'Aristarchus, qui rétorque à Varnias :
''- C'est Iocanthus. La vie est rude où que vous soyez, mon cher Adepte...''
''- Oui mais... Zekka, pourriez-vous ralentir et revenir en détail sur ce point que vous avez mentionné, je vous prie ?''
Peu assurée, elle résume grossièrement le contenu de la conversation avec Bonnin, le fait que l'on manque de tout ici, entre autre.
"- Ça peut sembler insignifiant pour une acolyte telle que miss Zekka, mais pour moi, c'est une piste d'investigation à creuser," dit-il à l'attention d'Aristarchus sur un ton grave. ''Les capacités, ou plutôt les non-capacités de la colonie à se pérenniser... Hier soir, je suis parti entamer... L'Inspection de la colonie. Mes pas m'ont mené au Generatorium. On ne peut pas lVous savez que l'une de mes qualifications se porte sur les connaissances en technologie ? Le Generatorium est un modèle ultra-performant ''DeVayne Corp''. Ultra-performant, prévu pour alimenter un district de ruche entier. Et l'un des modèles les plus énergivores qui soit."
''- Oh, pitié, Varnias," balaie Gaïa d'un revers de main. "Tu t'es cogné le petit doigt de pied en sortant de ton lit ? Personne n'a envie de se faire assommer d'un rapport administratif de bon matin..."
"- Je prends note de vos objections, Gaïa," s'irrite Varnias. "Vous êtes une tête brûlée et vous voulez tirer sur des trucs..."
"- Allez au bout de votre propos, Klightus," l'invite Aristarchus, bien qu'à contrecoeur, toujours aigri de ce reproche qui lui a été fait à propos de ses cartes, et en outre de cette source de contrariété matinale et croissante que semble constituer le propos de votre adepte...
"- C'est encore léger. Il me faudrait enquêter encore au sein de la population, et parcourir les lieux plus longuement. Et avec votre autorisation, je souhaiterais confronter l'Abbé sur les raisons qui ont bien pu le pousser à établir cette colonie dans un tel endroit qui me semble coupé de tout."
L'Arbites a lâché un ricanement mauvais. Finalement, elle aime bien le côté ''pavé dans la vitre'' que vient de manifester l'Adepte.
''- Quant à ce modèle de Generatorium, j'estime qu'il sera impossible de l'alimenter décemment ne serait-ce qu'à mi-régime d'ici 5 ou 6 mois. En bref, à moyen et long terme, la colonie est vouée à ne pas prospérer et à demeurer à l'âge sombre. C'est à croire que l'Abbé ne veut pas que Lueur d'Espoir vive. S'il avait pris la question au sérieux et s'était tourné vers les adepta, il aurait été orienté vers des modèles plus humbles, adaptés aux besoins énergétiques coloniaux. Je ne dis pas que cela aurait permis pour autant à Lueur d'Espoir de perdurer, mais au moins aurait-il eu du temps pour prendre en charge les besoins de la colonie sur le moyen terme.''
La voie suggérée par Varnias suggèrerait de ne pas mettre de gants envers le représentant du clergé impérial. Si Gaïa semble s'en réjouir, l'assassin émet une petite réserve. Aristarchus a hoché la tête, remerciant l'Adepte...
''- Vous dîtes ce que vous avez à dire et cela même à vos supérieurs si vous l'estimez nécessaire, Varnias. Notre maître inquisiteur aurait félicité votre franc parler... Vous pouvez enquêter sur le sujet, mais gardez à l'esprit que vous Ménez une enquête inquisitoriale, et non une administrative... Oui, Kali ?"
La pirate a levé la main pour émettre une objection :
"- Ton adepta d'origine a un schéma de raisonnements rationnel, Klightus. Je ne suis pas sûre que tu sois sur la même longueur d'onde que Orland Skae. Ce que vous les laïcs, vous interprétez comme insensé et stupide, nous les croyants, souvent, on appelle ça mettre sa foi à l'épreuve."
Elle sera surtout mise en échec en l'occurrence... C'est la réplique qui se lit dans les yeux de Varnias qui se retient de la proférer à voix haute...
''-Voyez-vous autre chose à aborder ?'' demande Aristarchus...
A son tours, la plus jeune lève la main.
"- En arrivant, nous sommes tombé sur un vieillard particulièrement agité dans la rue. Il hurlait que le père corbeau était de retour avec ses mensonges, et que sa colline allait se rougir de sang. Est ce qu'on peut conclure quoi que ce soit à partir de ça ?"
"- Arkadia parle des élucubrations d'un vieux fou dans une ruelle de Port Souffrance, peu de temps avant de venir à votre rencontre, précise Gaïa... Il est vrai que sur le coup, nous n'en avons pas fait de cas. Pour nous, c'était ce que c'était : les élucubrations d'un vieux fou dans une ruelle."
Aristarchus a adopté une mine pensive. Tu as perçu cependant ce bref frisson qui la parcouru...
"- Peut-être que ces propos ne sont bien que les délires d'un dément, mais... Je sens qu'ils ont leur importance... "
"- Je pense notamment qu'il n'a échappé à personne que Lueur d'Espoir est établie sur une colline," fait remarquer Varnias...
"- La mention de ce "Père Corbeau", m'est familière, rajoute Aristarchus. Peut-être une figure d'une légende locale ; Restez à l'affût au sujet de ce personnage."
Hochement de tête positif de la part de l'équipe. Arkadia demande a intervenir une seconde fois, le bras timidement levé.
" -Est ce que je peux aller m'habiller maintenant ? "
"- Monsieur... Est ce que tout vas bien ?" Elle secoue doucement la tête, adoptant une posture moins avachie. " Je veux dire... Pardon pour mon interruption. Je me fais du soucis pour vous. "
Il la gratifie d'une mine désolée, sourire et regard fatigué...
"- Non, je vous en prie, ne vous souciez pas de moi mon enfant... Pour être franc, cela fait plusieurs nuits maintenant que je souffre d'odieuses insomnies, mais j'ai connu pire que quelques nuits sans dormir au service de l'Empereur."
"- Il est difficile de dormir lorsque l'on passe ses nuits à triturer son Tarot."
Ca aurait pu être une pique amicale. Ca ne l'était pas. Le ton de Varnias était direct, prenant votre supérieur en faute. La réplique a le don de mettre Aristarchus sur la défensive et d'alourdir l'humeur dans la chambre. Arkadia de son côté se tends un petit peu, jouant nerveusement avec ses doigts dans la poche de son pyjama.
"- Peut-être... Si je puis me le permettre, devriez vous prendre un moment pour vous après la rencontre avec l'abbé Skae ? "
"-Je vais bien." Affirme Aristarchus, une pointe d'agacement manifeste, coupant court à cette partie de la conversation. Il invite alors l'Adepte à passer à la suite. Arkadia, elle, pince les lèvres, échangeant un regard inquiet avec ses collègues, mais n'ajoute rien de plus. Son attention se reporte donc sur Varnias, un peu mal à l'aise, tandis qu'il continue le déroulé des informations qu'il a. Le devin les invites ensuite a faire le point sur la situation. L'assassin se râcle la gorge.
"-Que savons nous au sujet d'Esha Raine ? A part qu'elle est a la tête des Ashleen ?"
''-Esha Raine n'est pas vraiment à la tête des Ashleen", dit Aristarchus. "Elle est une ''Chantemort''... C'est un statut spirituel au sein de ces peuplades qui fait d'elle une figure d'autorité basée sur la superstition et les rites aux morts de tous les clans alentours, qu'elle mène en impartiale... "
"-En bref, elle n'est à la tête d'aucun clan, mais elle a l'oreille de tous les chefs de clans."
"- Exactement, Kali", opine le devin.
"- Si elle était clairement hostile envers notre cause, elle aurait dressé tous les clans contre nous. Au lieu de quoi, vous disiez qu'elle a offert sa protection à la mission de l'Abbé."
"- Les sorcières peuvent être malines et fourbes", tousse Aristarchus... " Elles peuvent avoir des dessins secrets qui visent à soumettre et à manipuler leurs... ''Victimes'', dans un but que l'on pourrait qualifier de rituel. Mais pour l'heure, Esha Raine n'est pas reconnue comme telle... Je compte sur cette audience avec l'Abbé pour nous poser très clairement la situation avec Esha Raine."
" Une Chantemort, d'accord ! " Se corrige finalement Arkadia en guise de conclusion, elle se frotte le bras nerveusement. Puis ajoutes :
" De ce que l'on sais, de drôles d'événements ont eu lieux ici, la vie est rude... "
Elle grimace un peu, ayant l'impression de ne pas être très utile. La main de Gaïa viens se poser sur son épaule en encouragement. Alors qu'elle évoque les ''drôles d'événements, lui revient la rencontre du fou et de ses élucubrations dans la ruelle de Port Souffrance.
Pendant ce temps, Aristarchus énumère les événements rapportés, vagues et inquiétants, parfois macabres.
''-Pour des raisons évidentes, nous allons privilégier la piste d'une sorcellerie à l'œuvre.''
Difficile en effet d'envisager d'autres hypothèses, quand les statues pleurent du sang et que des accidents de travaux se multiplient...
''- Miss Zekka a mentionné à juste titre que la vie est rude ici," enchaîne Varnias.
Sourire amusé d'Aristarchus, qui rétorque à Varnias :
''- C'est Iocanthus. La vie est rude où que vous soyez, mon cher Adepte...''
''- Oui mais... Zekka, pourriez-vous ralentir et revenir en détail sur ce point que vous avez mentionné, je vous prie ?''
Peu assurée, elle résume grossièrement le contenu de la conversation avec Bonnin, le fait que l'on manque de tout ici, entre autre.
"- Ça peut sembler insignifiant pour une acolyte telle que miss Zekka, mais pour moi, c'est une piste d'investigation à creuser," dit-il à l'attention d'Aristarchus sur un ton grave. ''Les capacités, ou plutôt les non-capacités de la colonie à se pérenniser... Hier soir, je suis parti entamer... L'Inspection de la colonie. Mes pas m'ont mené au Generatorium. On ne peut pas lVous savez que l'une de mes qualifications se porte sur les connaissances en technologie ? Le Generatorium est un modèle ultra-performant ''DeVayne Corp''. Ultra-performant, prévu pour alimenter un district de ruche entier. Et l'un des modèles les plus énergivores qui soit."
''- Oh, pitié, Varnias," balaie Gaïa d'un revers de main. "Tu t'es cogné le petit doigt de pied en sortant de ton lit ? Personne n'a envie de se faire assommer d'un rapport administratif de bon matin..."
"- Je prends note de vos objections, Gaïa," s'irrite Varnias. "Vous êtes une tête brûlée et vous voulez tirer sur des trucs..."
"- Allez au bout de votre propos, Klightus," l'invite Aristarchus, bien qu'à contrecoeur, toujours aigri de ce reproche qui lui a été fait à propos de ses cartes, et en outre de cette source de contrariété matinale et croissante que semble constituer le propos de votre adepte...
"- C'est encore léger. Il me faudrait enquêter encore au sein de la population, et parcourir les lieux plus longuement. Et avec votre autorisation, je souhaiterais confronter l'Abbé sur les raisons qui ont bien pu le pousser à établir cette colonie dans un tel endroit qui me semble coupé de tout."
L'Arbites a lâché un ricanement mauvais. Finalement, elle aime bien le côté ''pavé dans la vitre'' que vient de manifester l'Adepte.
''- Quant à ce modèle de Generatorium, j'estime qu'il sera impossible de l'alimenter décemment ne serait-ce qu'à mi-régime d'ici 5 ou 6 mois. En bref, à moyen et long terme, la colonie est vouée à ne pas prospérer et à demeurer à l'âge sombre. C'est à croire que l'Abbé ne veut pas que Lueur d'Espoir vive. S'il avait pris la question au sérieux et s'était tourné vers les adepta, il aurait été orienté vers des modèles plus humbles, adaptés aux besoins énergétiques coloniaux. Je ne dis pas que cela aurait permis pour autant à Lueur d'Espoir de perdurer, mais au moins aurait-il eu du temps pour prendre en charge les besoins de la colonie sur le moyen terme.''
La voie suggérée par Varnias suggèrerait de ne pas mettre de gants envers le représentant du clergé impérial. Si Gaïa semble s'en réjouir, l'assassin émet une petite réserve. Aristarchus a hoché la tête, remerciant l'Adepte...
''- Vous dîtes ce que vous avez à dire et cela même à vos supérieurs si vous l'estimez nécessaire, Varnias. Notre maître inquisiteur aurait félicité votre franc parler... Vous pouvez enquêter sur le sujet, mais gardez à l'esprit que vous Ménez une enquête inquisitoriale, et non une administrative... Oui, Kali ?"
La pirate a levé la main pour émettre une objection :
"- Ton adepta d'origine a un schéma de raisonnements rationnel, Klightus. Je ne suis pas sûre que tu sois sur la même longueur d'onde que Orland Skae. Ce que vous les laïcs, vous interprétez comme insensé et stupide, nous les croyants, souvent, on appelle ça mettre sa foi à l'épreuve."
Elle sera surtout mise en échec en l'occurrence... C'est la réplique qui se lit dans les yeux de Varnias qui se retient de la proférer à voix haute...
''-Voyez-vous autre chose à aborder ?'' demande Aristarchus...
A son tours, la plus jeune lève la main.
"- En arrivant, nous sommes tombé sur un vieillard particulièrement agité dans la rue. Il hurlait que le père corbeau était de retour avec ses mensonges, et que sa colline allait se rougir de sang. Est ce qu'on peut conclure quoi que ce soit à partir de ça ?"
"- Arkadia parle des élucubrations d'un vieux fou dans une ruelle de Port Souffrance, peu de temps avant de venir à votre rencontre, précise Gaïa... Il est vrai que sur le coup, nous n'en avons pas fait de cas. Pour nous, c'était ce que c'était : les élucubrations d'un vieux fou dans une ruelle."
Aristarchus a adopté une mine pensive. Tu as perçu cependant ce bref frisson qui la parcouru...
"- Peut-être que ces propos ne sont bien que les délires d'un dément, mais... Je sens qu'ils ont leur importance... "
"- Je pense notamment qu'il n'a échappé à personne que Lueur d'Espoir est établie sur une colline," fait remarquer Varnias...
"- La mention de ce "Père Corbeau", m'est familière, rajoute Aristarchus. Peut-être une figure d'une légende locale ; Restez à l'affût au sujet de ce personnage."
Hochement de tête positif de la part de l'équipe. Arkadia demande a intervenir une seconde fois, le bras timidement levé.
" -Est ce que je peux aller m'habiller maintenant ? "
Stacy Trojan- Messages : 99
Date d'inscription : 10/05/2018
Localisation : 127.0.0.1
Re: Illumination (Scénario Dark Heresy, RP Stacy Trojan sous Arkadia Zekka)
Aristarchus pose sur toi un regard neutre, beaucoup trop sérieux, et te dit :
— Vous pouvez aller vous habiller maintenant, acolyte.
Avant de s’esquisser d’un sourire bienveillant, malgré cette fatigue qui le tiraille…
Précisons qu’en prévision de ce premier vrai jour dans Lueur d’Espoir, Varnias pour sa part a tenu à réhabiliter son uniforme de "Bon Citoyen", qu’il s’était rigoureusement appliqué à laver, à faire sécher à Port Souffrance, et à laisser en malle tout le long du trajet, afin de le revêtir immaculé et presque flambant neuf pour ce moment. Son allure dénoterait farouchement avec le quotidien et les mœurs de la colonie, mais après tout, votre venue n’étant un secret pour personne, il serait tout aussi bien de se distinguer des autochtones.
Une fois prête et la situation récapitulée, Aristarchus vous demande de l’accompagner.
Soleil de plomb sur la colline. Vous avez quitté la Clota Pleureuse, déjà théâtre d’une certaine effervescence. Des palefreniers prenaient soin des chevaux dans une aile qui faisait office d’écurie, et les premiers marchands de ferraille venaient arrivaient, trouvant en l’auberge un dépôt. Le jour révélait son aspect miteux, fait de vieux morceaux de bois, de blocs de silex et de fer corrodé. Elle semblait capable de s’effondrer sous un coup de vent. Suspendues à des ficelles tout le long du porche d’entrée, des douilles et des enveloppes d’obus en cuivre ont tinté dans le mouvement de la porte.
La localité impériale est sise dans une haute vallée de montagne, protégée de part et d’autre par deux longs éperons rocheux. De grossières fortifications ont été ajoutées aux murs rocheux, formant une barrière mi-naturelle, mi-artificielle qui, si elle ne semble nullement aussi imposante que les défenses de Port Souffrance, semble néanmoins assez robuste.
A votre gauche, imposante et vaste forme à peu près circulaire sur le promontoire central de Lueur d’Espoir, la cathédrale qui n’est pas encore consacrée vous observe de toute sa hauteur, alors que vous vous rendez au prieuré. Situé non loin de la voie de la cathédrale, il ressemble beaucoup à un bunker impérial, sur lequel son architecture est effectivement basée.
A votre arrivée, vous êtes chaleureusement accueillis par frère Lamark. Avant de vous escorter à l’intérieur, il vous annonce une bonne nouvelle : l’enfant auprès de laquelle veillait l’abbé vivra, car elle a ouvert les yeux ce matin.
La décoration intérieure est rare, les murs étant ornés d’images et d’icônes du culte de l’Empereur-Dieu. Le rez-de-chaussée est composé d’une vaste salle commune et de quelques pièces attenantes qui servent de réserves, de lieu d’ablutions, et de cuisine. A l’étage, vous trouveriez les appartements privés de l’abbé, de frère Lamark et de frère Severus, ainsi que deux dortoirs abritant plusieurs autres moines, de rang inférieur, prêtres et laïques.
C’est dans la vaste salle d’audience, une pièce carrée pourvue d’un lutrin dans un coin et meublée de nombreux bancs de facture grossière, aux murs ornés de scènes de la vie de Saint Drusus peintes à la main, que vous attendent l’abbé Skae, flanqué du frère qui vous a accueilli lors de votre arrivée à la porte.
Le second est d’aussi sombre et austère allure qu’il l’a parue la nuit de votre arrivée alors qu’il était de garde.
Le premier, un petit bonhomme bossu aux atours ecclésiastiques, s’est avancé vers vous et votre chef en le gratifiant d’un grand sourire.
— Le sang de Saint Drusus en personne, s’est-il réjoui.
Il s’est signé de l’aquila de sa main gauche sur son cœur, la droite manoeuvrant le bâton sur lequel il s’appuyait pour claudiquer afin de vous accueillir, avant de se faire l’épreuve de s’agenouiller aux pieds du devin…
— Je vous en prie, s’empourpre le devin… Abbé Orland Skae, c’est trop d’honneur que vous me faites et que je ne mérite ; relevez-vous je vous en prie…
— Mais c’est un honneur réel, que vous nous ayez gratifié de votre présence en ce sanctuaire. Je m’incline très humblement devant vous...
Après quelques secondes, il finit par vous adresser un regard à vous, les subalternes de son invité privilégié… Orland Skae n’est pas un bel homme, et les yeux qu’il tourne vers vous ne sont pas agréables, l’un bionique, l’autre à l’air rapace, tous deux globuleux.
Si son aspect physique suscite probablement le mépris d’une certaine Gaïa ainsi que d’une ex-pirate, pour autant, son attitude est loin de se faire antipathique…
— Et bienvenue à vous, acolytes…
Quelques instants plus tard, vous voici assis en compagnie de l’abbé, autour de thé et de gâteaux sablés vous offrant un réconfort sucré. Votre hôte peinant à contenir son humeur, faite d’excitation contenue et de jovialité, il se montre très souriant et prompt à la galanterie, tout particulièrement à ton égard.
— Mon pauvre ami ! Vous n’avez pas bonne mine, se consterne-t-il cependant, lui-même relevant la fatigue d’Aristarchus… Voyager dans le désert de schiste a dû être éprouvant…
— L’Empereur soit loué, j’ai de solides acolytes avec moi, comme vous pouvez le voir, se vante Aristarchus sur une note d’humour, tentative de ne pas parler plus longuement de lui…
— C’est le bon frère Lamark qui vous a accueillis hier à ma place, poursuit l’Abbé. Quant à ce gaillard à l’air redoutable que vous avez sans doute rencontré au portail, il s’agit du frère Severus, notre médiateur. Mais c’est à ses mains que l’on doit ces petites douceurs, ainsi que le thé…
Présents en retrait de l’abbé, le frère Lamark a un sourire tandis que le concerné vous fait part d’un humble hochement de tête. Tous deux tiennent à s’effacer, à moins de se retrouver impliqués par vos questions dans la conversation…
— Toutes mes excuses pour ne pas vous avoir accueillis en personne, mes devoirs m’en ont empêché. Merci, vraiment, merci d’être venus à nous, car nous avions grand besoin d’aide. Quand j’ai exprimé ma requête, j’avoue que je n’espérais pas une réponse aussi prompte…
Laissez-moi vous parler de nous et de cet endroit, afin de replacer les choses dans leur contexte… Je sais ! lance-t-il en se donnant des airs de conteur, claquant de ses mains... Je sais je sais je sais, ce que vous devez penser : comment ce petit bonhomme bossu et fatigué par les ans a-t-il pu persuader l’Ecclésiarchie de bâtir une cathédrale si splendide sur ce vieux rocher oublié ?
Tous dans le groupe avez deviné l’intérêt de Varnias poindre dans son regard…
— En vérité, ce n’était pas si difficile. Jadis, dans une autre vie, j’étais membre d’une noble famille et je ne manquais pas de contacts. J’ai laissé savoir à ma famille que la mémoire d’un vieil homme est bien plus susceptible de jouer des tours quand il n’a aucun passe-temps. Il faut y ajouter ce merveilleux atout qu’est "une vie passée à servir", et le fait que j’ai passé bien des heures à travailler avec les autochtones. Et c’est ainsi qu’est né cet endroit. Comme le dit le dicton, "Aide-toi et le Trône t’aidera".
Il ponctue sa tirade d’une gorgée de thé en vous dévisageant, son sourire étirant ses joues, rendant son visage triangulaire, étiré...
— Grâce au labeur acharné et à la foi des braves gens de notre congrégation, nous avons suscité un véritable miracle au sein de ces étendues désolées, et je n’ai pas l’intention de le laisser mettre en péril…
A nouveau l’abbé marque un instant de pause en buvant une gorgée, et son sourire s’effrite, revêtant une allure grave et plus sérieuse…
— Récemment, nous avons été harcelés de signes et de présages. Des visions et des spectres qui pourraient bien indiquer que quelque ignoble maléfice s’est infiltré dans ma congrégation. Il y a eu des disparitions, des morts… D’autres présages sinistres… Je suis un prêtre de la foi impériale et j’ai vu beaucoup de choses durant ma vie : je ne prends pas ce genre de signes à la légère, et j’ai donc appelé à l’aide celui que vous servez. A présent je vous demande, ou plutôt je vous implore, d’aller au fond des choses. S’il n’y a rien, ma foi… Tant mieux, se permet-il de reprendre une gorgée… Mais s’il s’agissait bien d’une… Menace morale…
Demain, lors de la fête de Saint Drusus, nous consacrerons notre cathédrale pour sa plus grande gloire, et RIEN ne doit nous en empêcher. Trouvez-la ! Détruisez-la ! Purgez-la ! Vous avez tout notre soutien, se porte-t-il garant…
J’imagine que vous devez avoir des questions ?
— Vous pouvez aller vous habiller maintenant, acolyte.
Avant de s’esquisser d’un sourire bienveillant, malgré cette fatigue qui le tiraille…
Précisons qu’en prévision de ce premier vrai jour dans Lueur d’Espoir, Varnias pour sa part a tenu à réhabiliter son uniforme de "Bon Citoyen", qu’il s’était rigoureusement appliqué à laver, à faire sécher à Port Souffrance, et à laisser en malle tout le long du trajet, afin de le revêtir immaculé et presque flambant neuf pour ce moment. Son allure dénoterait farouchement avec le quotidien et les mœurs de la colonie, mais après tout, votre venue n’étant un secret pour personne, il serait tout aussi bien de se distinguer des autochtones.
Une fois prête et la situation récapitulée, Aristarchus vous demande de l’accompagner.
***
Soleil de plomb sur la colline. Vous avez quitté la Clota Pleureuse, déjà théâtre d’une certaine effervescence. Des palefreniers prenaient soin des chevaux dans une aile qui faisait office d’écurie, et les premiers marchands de ferraille venaient arrivaient, trouvant en l’auberge un dépôt. Le jour révélait son aspect miteux, fait de vieux morceaux de bois, de blocs de silex et de fer corrodé. Elle semblait capable de s’effondrer sous un coup de vent. Suspendues à des ficelles tout le long du porche d’entrée, des douilles et des enveloppes d’obus en cuivre ont tinté dans le mouvement de la porte.
La localité impériale est sise dans une haute vallée de montagne, protégée de part et d’autre par deux longs éperons rocheux. De grossières fortifications ont été ajoutées aux murs rocheux, formant une barrière mi-naturelle, mi-artificielle qui, si elle ne semble nullement aussi imposante que les défenses de Port Souffrance, semble néanmoins assez robuste.
A votre gauche, imposante et vaste forme à peu près circulaire sur le promontoire central de Lueur d’Espoir, la cathédrale qui n’est pas encore consacrée vous observe de toute sa hauteur, alors que vous vous rendez au prieuré. Situé non loin de la voie de la cathédrale, il ressemble beaucoup à un bunker impérial, sur lequel son architecture est effectivement basée.
A votre arrivée, vous êtes chaleureusement accueillis par frère Lamark. Avant de vous escorter à l’intérieur, il vous annonce une bonne nouvelle : l’enfant auprès de laquelle veillait l’abbé vivra, car elle a ouvert les yeux ce matin.
La décoration intérieure est rare, les murs étant ornés d’images et d’icônes du culte de l’Empereur-Dieu. Le rez-de-chaussée est composé d’une vaste salle commune et de quelques pièces attenantes qui servent de réserves, de lieu d’ablutions, et de cuisine. A l’étage, vous trouveriez les appartements privés de l’abbé, de frère Lamark et de frère Severus, ainsi que deux dortoirs abritant plusieurs autres moines, de rang inférieur, prêtres et laïques.
C’est dans la vaste salle d’audience, une pièce carrée pourvue d’un lutrin dans un coin et meublée de nombreux bancs de facture grossière, aux murs ornés de scènes de la vie de Saint Drusus peintes à la main, que vous attendent l’abbé Skae, flanqué du frère qui vous a accueilli lors de votre arrivée à la porte.
Le second est d’aussi sombre et austère allure qu’il l’a parue la nuit de votre arrivée alors qu’il était de garde.
Le premier, un petit bonhomme bossu aux atours ecclésiastiques, s’est avancé vers vous et votre chef en le gratifiant d’un grand sourire.
— Le sang de Saint Drusus en personne, s’est-il réjoui.
Il s’est signé de l’aquila de sa main gauche sur son cœur, la droite manoeuvrant le bâton sur lequel il s’appuyait pour claudiquer afin de vous accueillir, avant de se faire l’épreuve de s’agenouiller aux pieds du devin…
— Je vous en prie, s’empourpre le devin… Abbé Orland Skae, c’est trop d’honneur que vous me faites et que je ne mérite ; relevez-vous je vous en prie…
— Mais c’est un honneur réel, que vous nous ayez gratifié de votre présence en ce sanctuaire. Je m’incline très humblement devant vous...
Après quelques secondes, il finit par vous adresser un regard à vous, les subalternes de son invité privilégié… Orland Skae n’est pas un bel homme, et les yeux qu’il tourne vers vous ne sont pas agréables, l’un bionique, l’autre à l’air rapace, tous deux globuleux.
Si son aspect physique suscite probablement le mépris d’une certaine Gaïa ainsi que d’une ex-pirate, pour autant, son attitude est loin de se faire antipathique…
— Et bienvenue à vous, acolytes…
Quelques instants plus tard, vous voici assis en compagnie de l’abbé, autour de thé et de gâteaux sablés vous offrant un réconfort sucré. Votre hôte peinant à contenir son humeur, faite d’excitation contenue et de jovialité, il se montre très souriant et prompt à la galanterie, tout particulièrement à ton égard.
— Mon pauvre ami ! Vous n’avez pas bonne mine, se consterne-t-il cependant, lui-même relevant la fatigue d’Aristarchus… Voyager dans le désert de schiste a dû être éprouvant…
— L’Empereur soit loué, j’ai de solides acolytes avec moi, comme vous pouvez le voir, se vante Aristarchus sur une note d’humour, tentative de ne pas parler plus longuement de lui…
— C’est le bon frère Lamark qui vous a accueillis hier à ma place, poursuit l’Abbé. Quant à ce gaillard à l’air redoutable que vous avez sans doute rencontré au portail, il s’agit du frère Severus, notre médiateur. Mais c’est à ses mains que l’on doit ces petites douceurs, ainsi que le thé…
Présents en retrait de l’abbé, le frère Lamark a un sourire tandis que le concerné vous fait part d’un humble hochement de tête. Tous deux tiennent à s’effacer, à moins de se retrouver impliqués par vos questions dans la conversation…
— Toutes mes excuses pour ne pas vous avoir accueillis en personne, mes devoirs m’en ont empêché. Merci, vraiment, merci d’être venus à nous, car nous avions grand besoin d’aide. Quand j’ai exprimé ma requête, j’avoue que je n’espérais pas une réponse aussi prompte…
Laissez-moi vous parler de nous et de cet endroit, afin de replacer les choses dans leur contexte… Je sais ! lance-t-il en se donnant des airs de conteur, claquant de ses mains... Je sais je sais je sais, ce que vous devez penser : comment ce petit bonhomme bossu et fatigué par les ans a-t-il pu persuader l’Ecclésiarchie de bâtir une cathédrale si splendide sur ce vieux rocher oublié ?
Tous dans le groupe avez deviné l’intérêt de Varnias poindre dans son regard…
— En vérité, ce n’était pas si difficile. Jadis, dans une autre vie, j’étais membre d’une noble famille et je ne manquais pas de contacts. J’ai laissé savoir à ma famille que la mémoire d’un vieil homme est bien plus susceptible de jouer des tours quand il n’a aucun passe-temps. Il faut y ajouter ce merveilleux atout qu’est "une vie passée à servir", et le fait que j’ai passé bien des heures à travailler avec les autochtones. Et c’est ainsi qu’est né cet endroit. Comme le dit le dicton, "Aide-toi et le Trône t’aidera".
Il ponctue sa tirade d’une gorgée de thé en vous dévisageant, son sourire étirant ses joues, rendant son visage triangulaire, étiré...
— Grâce au labeur acharné et à la foi des braves gens de notre congrégation, nous avons suscité un véritable miracle au sein de ces étendues désolées, et je n’ai pas l’intention de le laisser mettre en péril…
A nouveau l’abbé marque un instant de pause en buvant une gorgée, et son sourire s’effrite, revêtant une allure grave et plus sérieuse…
— Récemment, nous avons été harcelés de signes et de présages. Des visions et des spectres qui pourraient bien indiquer que quelque ignoble maléfice s’est infiltré dans ma congrégation. Il y a eu des disparitions, des morts… D’autres présages sinistres… Je suis un prêtre de la foi impériale et j’ai vu beaucoup de choses durant ma vie : je ne prends pas ce genre de signes à la légère, et j’ai donc appelé à l’aide celui que vous servez. A présent je vous demande, ou plutôt je vous implore, d’aller au fond des choses. S’il n’y a rien, ma foi… Tant mieux, se permet-il de reprendre une gorgée… Mais s’il s’agissait bien d’une… Menace morale…
Demain, lors de la fête de Saint Drusus, nous consacrerons notre cathédrale pour sa plus grande gloire, et RIEN ne doit nous en empêcher. Trouvez-la ! Détruisez-la ! Purgez-la ! Vous avez tout notre soutien, se porte-t-il garant…
J’imagine que vous devez avoir des questions ?
Karess- Messages : 194
Date d'inscription : 30/09/2016
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