Comme Tu as de Grandes Dents, Petit Rat !
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Re: Comme Tu as de Grandes Dents, Petit Rat !
- Ambiance musicale:
Pour la séquence finale, je recommande au choix l'une de ces deux ambiances (bien Orc, ou traitement plus nuancé, plus contrasté...
Ou bien
VI : Tuez-les Tous.
Puis-je bâtir mon château de vos os, et en peindre ses remparts de votre sang !
Je vais vous faire fondre sur place !
Puis-je bâtir mon château de vos os, et en peindre ses remparts de votre sang !
Je vais vous faire fondre sur place !
« Que les Valars nous viennent en aide ! Ces créatures sont de partout, c'est un véritable enfer!
– Le sale rat nous a mené dans un traquenard.
– La ferme les gars ! Restez en alerte !
Shora. Narion et ses Hommes. Simo. Ils errent dans les Ténèbres en allant d'escarmouche en escarmouche avec les Gollums. Ils s'efforcent d'avancer, épuisés, lacérés et craintifs comme leurs ancêtres du temps où les Hommes vivaient aussi primitifs que ces "créatures" qui les chassent, et se terraient dans des grottes les uns blottis contre les autres autour de leur foyer. Proies craignant les prédateurs de la nuit.
Des prédateurs en ont bien après eux. Et plus seulement que des Gollums : à travers les galeries et le noir total, vociférations militaires, d'ordres qui se répercutent tout autour d'eux. Et ce raffut distant d'une cohorte de pas armurés et de grognements.
Les voilà rabattus sous le regard des orbites noires de nos crânes dans les murs, en train de marcher dans un tunnel rougeoyant à la lueur de leurs torches, qui s'élargit en son ventre...
Échange de signes militaires entre Urktul et moi :
– C'est pas très réglementaire, d'utiliser une épée comme ça. me signe-il.
– Je sais. J'ai juste envie de le faire, là.
Une épée fend la largeur du tunnel tel un javelot et vient empaler l'épaule de l'Archer Narion. L'Homme tombe en hurlant de douleur.
Et des carreaux d'arbalètes frappent dans le groupe d'Hommes, précédant une nouvelle attaque de Gollums.
Sauf que cette fois ce ne sont pas que des Gollums, mais nous, les soldats du Mordor.
Une galerie où Rat Blanc et ses frères avaient pris position d'embuscades, mes doux agneaux.
Moins une mêlée qu'un charcutage frénétique qui éclate au cœur de la galerie. Ludra et mes frères n'ont ni pitié, ni hésitation. Ils chargent et frappent, frappent, frappent en poignardant et embrochant torses, membres et gorges des Hommes de Narion, les massacrant dans les lueurs mourantes de leurs torches sans leur laisser la moindre ouverture pour répliquer.
J'observe Shora relever l'Archer Narion et fuir avec lui. Et je vois Simo, qui s'est débandé pour partir en sens inverse.
Simo court vers le dernier croisement pour fuir à toutes jambes. Il trébuche en perdant l'équilibre dans le croisement lorsque je lui fonce dessus, le plaquant de toute la force de la charge contre la paroi. Et ma dague frappe, frappe, frappe, transforme son foie et ses entrailles en hachis éviscéré. Je relève le regard vers le visage de Simo. Les yeux dans les yeux de ma proie. Ma proie qui hoquette et crache du sang, hagarde et horrifiée. Je lui laisse le temps de sonder mon regard, me reconnaître :
– Merci pour le ragoût, Simo, même si je n'en ai pas eu goût. Merci pour ta sympathie. »
Je le laisse choir dans la mare de son sang et la bouillie de ses tripes, à son agonie...
Karess- Messages : 194
Date d'inscription : 30/09/2016
Re: Comme Tu as de Grandes Dents, Petit Rat !
« Une Légion de Coeurs ! Une Seule Âme ! Une Légion de Coeurs ! Une Seule Âme ! »
Cette antre de Ténèbres, ce n'est pas une simple annexe du Chemin de Souillure. C'est un trou de souris par lequel Karess nous a fait pénétrer dans les sombres geôles de Mandos, et les âmes damnées de mes ancêtres guerriers sont toutes témoins de cette chasse à laquelle se livrent leurs louveteaux. J'ai laissé mes frères achever leur massacre de tunnel, parcourant les Abîmes tel le Grand-Méchant-Loup. Le Grand Karess Règne ! Règne à présent au nez et à la barbe du Dieu elfique des Morts. Porté dans mes foulées par les percussions cadencées et spectrales des armes d'hast de mes ancêtres, leur litanie rauque qui plane en écho martial au-travers de la grotte...
« Une Légion de Coeurs ! Une Seule Âme ! Une Légion de Coeurs ! Une Seule Âme ! »
Rat Blanc perçoit un mouvement de sprint derrière lui, qui se rallie à lui. Troork Blondin, rival et frère de la Meute, calque sa course sur la mienne.
« Tu commences à trouver l'endurance, cher rival !
– Et toi, Snardat ? Tu joues les Loups solitaires ? Tu comptais t'les faire à toi tout seul ?
On échange, ainsi, en pleine course, moi au-travers de mon casque.
– En ces battements de cœur je suis Rat Blanc le Soldat, Troork. Et j'avoue y avoir pensé, oui.
– Oui, mais non, souffle-t-il, effort de volonté pour tenir la course. On est une Meute, rétorque-t-il. Frères avant d'être ton rival. On va s'les faire ensemble. »
Rat Blanc ne répond pas, mais en ses tripes il sent une chaleur de fierté. Fierté d'avoir été incorporé au sein d'une si digne Meute, une vraie Fratrie de Loups. Pour rien au monde Rat Blanc n'aurait voulu d'autres frères et sœurs que Madhar, Ludra, ou Troork Blondin...
Narion blessé sur son épaule. Shora laisse échapper un cri de frayeur quand il tombe nez à nez avec le dernier Warg et sa mâchoire ensanglantée des viscères de rats des cavernes, et son flanc saignant des carreaux qu'il a pris, des griffures des Gollum...
« Oh bon sang ! Panique Shora...
– N'aies crainte humain. Je ne suis pas là pour toi, mais pour le Rat Blanc. Je le tuerais avant de rejoindre mon frère dans la mort.
– Tu... Bon sang, mais tu parles ?!
L'ignorais-tu donc, Shora ?
– Je vais vous mener à la sortie. Et quand le Rat Blanc viendra pour vous, je le mettrai en pièces. »
Pendant ce temps, mes amis sont finalement rejoints par les renforts.
Feldûsh et sa horde-Section retrouvent mes amis dans la galerie de notre carnage alors que Ludra vient d'achever le dernier intrus de sa lance.
– Votre Togreh en voulait vivants, leur dit-il lourdement. Pour interrogatoire !
Ils baissent leurs têtes casquées, quémandant le pardon pour notre erreur...
– Mais moi je suis le Chef ici, et pour mon fils, je les veux morts. Morts jusqu'au dernier. Alors venez. Finissons l'travail. »
Cette antre de Ténèbres, ce n'est pas une simple annexe du Chemin de Souillure. C'est un trou de souris par lequel Karess nous a fait pénétrer dans les sombres geôles de Mandos, et les âmes damnées de mes ancêtres guerriers sont toutes témoins de cette chasse à laquelle se livrent leurs louveteaux. J'ai laissé mes frères achever leur massacre de tunnel, parcourant les Abîmes tel le Grand-Méchant-Loup. Le Grand Karess Règne ! Règne à présent au nez et à la barbe du Dieu elfique des Morts. Porté dans mes foulées par les percussions cadencées et spectrales des armes d'hast de mes ancêtres, leur litanie rauque qui plane en écho martial au-travers de la grotte...
« Une Légion de Coeurs ! Une Seule Âme ! Une Légion de Coeurs ! Une Seule Âme ! »
Rat Blanc perçoit un mouvement de sprint derrière lui, qui se rallie à lui. Troork Blondin, rival et frère de la Meute, calque sa course sur la mienne.
« Tu commences à trouver l'endurance, cher rival !
– Et toi, Snardat ? Tu joues les Loups solitaires ? Tu comptais t'les faire à toi tout seul ?
On échange, ainsi, en pleine course, moi au-travers de mon casque.
– En ces battements de cœur je suis Rat Blanc le Soldat, Troork. Et j'avoue y avoir pensé, oui.
– Oui, mais non, souffle-t-il, effort de volonté pour tenir la course. On est une Meute, rétorque-t-il. Frères avant d'être ton rival. On va s'les faire ensemble. »
Rat Blanc ne répond pas, mais en ses tripes il sent une chaleur de fierté. Fierté d'avoir été incorporé au sein d'une si digne Meute, une vraie Fratrie de Loups. Pour rien au monde Rat Blanc n'aurait voulu d'autres frères et sœurs que Madhar, Ludra, ou Troork Blondin...
Narion blessé sur son épaule. Shora laisse échapper un cri de frayeur quand il tombe nez à nez avec le dernier Warg et sa mâchoire ensanglantée des viscères de rats des cavernes, et son flanc saignant des carreaux qu'il a pris, des griffures des Gollum...
« Oh bon sang ! Panique Shora...
– N'aies crainte humain. Je ne suis pas là pour toi, mais pour le Rat Blanc. Je le tuerais avant de rejoindre mon frère dans la mort.
– Tu... Bon sang, mais tu parles ?!
L'ignorais-tu donc, Shora ?
– Je vais vous mener à la sortie. Et quand le Rat Blanc viendra pour vous, je le mettrai en pièces. »
Pendant ce temps, mes amis sont finalement rejoints par les renforts.
Feldûsh et sa horde-Section retrouvent mes amis dans la galerie de notre carnage alors que Ludra vient d'achever le dernier intrus de sa lance.
– Votre Togreh en voulait vivants, leur dit-il lourdement. Pour interrogatoire !
Ils baissent leurs têtes casquées, quémandant le pardon pour notre erreur...
– Mais moi je suis le Chef ici, et pour mon fils, je les veux morts. Morts jusqu'au dernier. Alors venez. Finissons l'travail. »
Karess- Messages : 194
Date d'inscription : 30/09/2016
Re: Comme Tu as de Grandes Dents, Petit Rat !
« Regardez, Sergent ! Le Capitaine Forlong Neldoreth s'efforce de garder Narion avec lui : le soleil ! Les rayons du soleil ! Nous avons réussi ! On a trouvé la sortie !
Il se revigore de cet espoir, la Liberté dont il a tant rêvé. Il porte son compagnon à grands pas, le Warg en tête de leur duo, au-travers de ce tunnel sinueux baigné dans son éclat blanc.
L'aveuglement est cruel. Mais après tout ce temps passé en captivité parmi les miens et la terreur en ces Ténèbres, perdre les yeux est un doux prix pour leur Liberté chérie, se jure-t-il.
Il sort à grandes foulées sur l'extérieur... et son espoir fond aussitôt. Se désagrège en un pur et absolu désespoir :
N'avais-je pas dis que j'ai dévoré le Soleil ? Car Soleil est là, Proie impuissante en Mes Crocs-de-Couteaux ! Mes griffes ancrées en son feu mourant. Prêt à me repaître de sa lumière.
Sous les yeux hallucinés des deux Hommes, un Grand-Méchant-Loup à la fourrure de Ténèbres s'agrippe de ses immenses griffes acérées à leur Soleil, leur astre porteur d'espoir et gage de leur Liberté. Et ce soleil ne rayonne plus tout haut dans le ciel : le Grand-Méchant-Loup l'a entraîné là, au cœur d'un immense gouffre caverneux grouillant de Gobelins. Ses yeux canidés cruels lorgnent Shora avec une moquerie vicieuse. Et sa mâchoire qui entame de dévorer le Soleil, morceau par morceau...
– Valars, aidez-nous...
– Prenez garde ! Grogne le Warg. Le Rat Blanc est ici ! Je sens son...
Il n'a pas le temps de prononcer un autre mot de cette langue de bipèdes, car un d'arbalète le traverse l'oeil, et un autre le frappe à la base de la gorge.
Troork s'active à troquer son arbalète pour la troisième qu'il a embarqué. Je me déleste de la mienne ma lance, me jetant au-bas de l'embouchure par laquelle ils sont sortis avec leurs espoirs, leurs espoirs mis en charpie tandis que Troork et moi les prenions en visée de notre nouvelle position d'embuscade. D'espoirs ils n'en ont plus, et Rat Blanc les charge.
Le gouffre pullule de Gollums, de tribus des cavernes qui regardent le combat et scandent son nom :
« KAaa-RESS ! KAaaa-RESS ! KAaa-RESS ! »
Ce flanc du gouffre où cet Orc livre combat à l'Homme est un escalier de promontoires rocheux, de plateformes.
Rat Blanc envoie choir Shora sur les plateformes inférieures alors que Shora voulait abattre son épée sur Rat Blanc pour revenir au renfort de l'Archer Narion.
Puis cet Orque, ce Rat Blanc, vient dominer l'Archer Narion tombé au sol, sac de viande ruisselant de plusieurs hémorragies, sur lequel je pointe lance sur gorge. Son regard de mourant rencontre le mien. Comme un courant d'électricité statique entre nous, tandis qu'il réalise qui est cet Orque derrière le casque. Et tandis que j'ai cette révélation :
– Alors c'était toi. La pointe de la lance de Rat Blanc demeure inflexible, même pendant que ma main-griffe droite lâche la prise pour se flanquer un coup sur le côté gauche du casque, au niveau de la mâchoire...
– C'était, tousse Narion en crachant du sang... c'était pour gagner leur confiance ! Pour leur faire croire... Que j'étais des leurs ! Pardon, petit Rat, j'en ai honte de ce que j'ai fais...
– Plus pour longtemps. Gorge, coeur ou ventre ? Je lui demande. Ou tu veux juste agoniser seul avec toi-même ?
Mais le Warg vit encore. S'efforçant de remettre sur ses pattes sa masse sanguinolente et parcourue de spasmes pour venir en découdre, faible grognement qu'il cherche à faire émaner de lui. Il a pris le carreau de la troisième arbalète, mais en plein abdomen celui-là, et sa mâchoire tremble de douleur, ses yeux de la lueur vacillante et pourtant si brûlante de l'animal qui sait que sa fin est arrivée...
– Tu vas devenir un sacré guerrier, petit, un vrai cauchemar pour les miens... me lâche l'Homme dans un relent d'agonie.
– Et toi, sache que les gentils Rats, ça existe, Naaaarion, dis-je, détournant mon incandescence pour la river sur le Warg. Mais pas quand tu touches à leurs dents.
Je reviens sur lui et lui plante de tout mon poids ma lance dans son ventre, lui provoquant une agonie violente et cruelle. Presse du pied ses tripes pour en extraire ma lance sanguinolente et maculée d'entrailles, que j'aligne sur le Warg. Prêt à rendre le Jugement suivant. Le prédateur canidé, lui, ne reçoit en récompense de ses efforts à se remettre sur ses pattes qu'un un nouveau carreau de Troork, suivi d'une salve de flèches tirées du tunnel, qui viennent lui supplicier la tête et le flanc gauche. Il lâche un râle de douleur et de désespoir, un râle vaincu, quand j'enchaîne en lui fondant dessus, frappant à la base de la gorge, Je maintiens fermement la prise en poussant, l'animal chute en pleurant, je maintiens l'empalement et le clouage au sol jusqu'à ce que la combativité et la vie aient quitté ses yeux...
T'aurais dû mieux choisir tes alliances, l'animal, se dit Rat Blanc.
Quand la vie l'a quitté, Rat Blanc prend appui sur sa mâchoire de son pied et extirpe une fois encore sa lance dans un craquement d'os. Puis Rat Blanc saute. Saute en contrebas pour rejoindre Shora, à qui il expédie ses poings gantés à la figure de Shora en passant outre la menace de son épée exténuée, son épée qui a perdu tout espoir.
Contrairement à mon Chef de Meute, je me fous de lui offrir combat équitable.
Shora tombe, roule sur cette marche de pierre, face à Rat Blanc qui se met en posture de charge, lance apprêtée...
– Attends Snardat ! Attends ! »
Il se revigore de cet espoir, la Liberté dont il a tant rêvé. Il porte son compagnon à grands pas, le Warg en tête de leur duo, au-travers de ce tunnel sinueux baigné dans son éclat blanc.
L'aveuglement est cruel. Mais après tout ce temps passé en captivité parmi les miens et la terreur en ces Ténèbres, perdre les yeux est un doux prix pour leur Liberté chérie, se jure-t-il.
Il sort à grandes foulées sur l'extérieur... et son espoir fond aussitôt. Se désagrège en un pur et absolu désespoir :
N'avais-je pas dis que j'ai dévoré le Soleil ? Car Soleil est là, Proie impuissante en Mes Crocs-de-Couteaux ! Mes griffes ancrées en son feu mourant. Prêt à me repaître de sa lumière.
Sous les yeux hallucinés des deux Hommes, un Grand-Méchant-Loup à la fourrure de Ténèbres s'agrippe de ses immenses griffes acérées à leur Soleil, leur astre porteur d'espoir et gage de leur Liberté. Et ce soleil ne rayonne plus tout haut dans le ciel : le Grand-Méchant-Loup l'a entraîné là, au cœur d'un immense gouffre caverneux grouillant de Gobelins. Ses yeux canidés cruels lorgnent Shora avec une moquerie vicieuse. Et sa mâchoire qui entame de dévorer le Soleil, morceau par morceau...
– Valars, aidez-nous...
– Prenez garde ! Grogne le Warg. Le Rat Blanc est ici ! Je sens son...
Il n'a pas le temps de prononcer un autre mot de cette langue de bipèdes, car un d'arbalète le traverse l'oeil, et un autre le frappe à la base de la gorge.
Troork s'active à troquer son arbalète pour la troisième qu'il a embarqué. Je me déleste de la mienne ma lance, me jetant au-bas de l'embouchure par laquelle ils sont sortis avec leurs espoirs, leurs espoirs mis en charpie tandis que Troork et moi les prenions en visée de notre nouvelle position d'embuscade. D'espoirs ils n'en ont plus, et Rat Blanc les charge.
Le gouffre pullule de Gollums, de tribus des cavernes qui regardent le combat et scandent son nom :
« KAaa-RESS ! KAaaa-RESS ! KAaa-RESS ! »
Ce flanc du gouffre où cet Orc livre combat à l'Homme est un escalier de promontoires rocheux, de plateformes.
Rat Blanc envoie choir Shora sur les plateformes inférieures alors que Shora voulait abattre son épée sur Rat Blanc pour revenir au renfort de l'Archer Narion.
Puis cet Orque, ce Rat Blanc, vient dominer l'Archer Narion tombé au sol, sac de viande ruisselant de plusieurs hémorragies, sur lequel je pointe lance sur gorge. Son regard de mourant rencontre le mien. Comme un courant d'électricité statique entre nous, tandis qu'il réalise qui est cet Orque derrière le casque. Et tandis que j'ai cette révélation :
– Alors c'était toi. La pointe de la lance de Rat Blanc demeure inflexible, même pendant que ma main-griffe droite lâche la prise pour se flanquer un coup sur le côté gauche du casque, au niveau de la mâchoire...
– C'était, tousse Narion en crachant du sang... c'était pour gagner leur confiance ! Pour leur faire croire... Que j'étais des leurs ! Pardon, petit Rat, j'en ai honte de ce que j'ai fais...
– Plus pour longtemps. Gorge, coeur ou ventre ? Je lui demande. Ou tu veux juste agoniser seul avec toi-même ?
Mais le Warg vit encore. S'efforçant de remettre sur ses pattes sa masse sanguinolente et parcourue de spasmes pour venir en découdre, faible grognement qu'il cherche à faire émaner de lui. Il a pris le carreau de la troisième arbalète, mais en plein abdomen celui-là, et sa mâchoire tremble de douleur, ses yeux de la lueur vacillante et pourtant si brûlante de l'animal qui sait que sa fin est arrivée...
– Tu vas devenir un sacré guerrier, petit, un vrai cauchemar pour les miens... me lâche l'Homme dans un relent d'agonie.
– Et toi, sache que les gentils Rats, ça existe, Naaaarion, dis-je, détournant mon incandescence pour la river sur le Warg. Mais pas quand tu touches à leurs dents.
Je reviens sur lui et lui plante de tout mon poids ma lance dans son ventre, lui provoquant une agonie violente et cruelle. Presse du pied ses tripes pour en extraire ma lance sanguinolente et maculée d'entrailles, que j'aligne sur le Warg. Prêt à rendre le Jugement suivant. Le prédateur canidé, lui, ne reçoit en récompense de ses efforts à se remettre sur ses pattes qu'un un nouveau carreau de Troork, suivi d'une salve de flèches tirées du tunnel, qui viennent lui supplicier la tête et le flanc gauche. Il lâche un râle de douleur et de désespoir, un râle vaincu, quand j'enchaîne en lui fondant dessus, frappant à la base de la gorge, Je maintiens fermement la prise en poussant, l'animal chute en pleurant, je maintiens l'empalement et le clouage au sol jusqu'à ce que la combativité et la vie aient quitté ses yeux...
T'aurais dû mieux choisir tes alliances, l'animal, se dit Rat Blanc.
Quand la vie l'a quitté, Rat Blanc prend appui sur sa mâchoire de son pied et extirpe une fois encore sa lance dans un craquement d'os. Puis Rat Blanc saute. Saute en contrebas pour rejoindre Shora, à qui il expédie ses poings gantés à la figure de Shora en passant outre la menace de son épée exténuée, son épée qui a perdu tout espoir.
Contrairement à mon Chef de Meute, je me fous de lui offrir combat équitable.
Shora tombe, roule sur cette marche de pierre, face à Rat Blanc qui se met en posture de charge, lance apprêtée...
– Attends Snardat ! Attends ! »
Dernière édition par Karess le Mar 16 Avr - 8:20, édité 1 fois
Karess- Messages : 194
Date d'inscription : 30/09/2016
Re: Comme Tu as de Grandes Dents, Petit Rat !
Tout ce carnage parce que t'as préféré faire profil bas plutôt que d'assumer les conséquences de tes actes, Capitaine Forlong Neldoreth... Croyais-tu que jeter ta chevalière allait suffire à rendre le Grand Oeil aveugle ?
La lance de Rat Blanc rougie du sang de ses précédents verdicts. Prête à porter le dernier coup de grâce en ce jour, et son épée ne le sauvera pas de Notre jugement.
– Pourquoi une telle rage meurtrière ? Est-ce que moi, le Sergent, et Simo, on n'était pas ce qui se rapprochait le plus d'amis pour toi, pendant toute cette... cette galère ?
– On est en passe de devenir amis, je reconnais derrière mon casque, sans détacher mon regard incandescent de ses yeux apeurés... Mais de même que la guerre n'arrête pas une amitié, notre amitié n'arrête pas la guerre.
Je l'observe, sans broncher, se pétrifier sur place bouche bée, cherchant désespérément une issue qui n'existe plus même en mirage. Tout ce qu'il peut voir, c'est le monde des Orcs tout autour de lui, qui attend que j'le finisse.
– Souviens-toi, petit Orque ! Souviens-toi que j'ai épargné ton ami dans la fosse de combat ; tu me dois une vie !
Je prends le temps de méditer sur ses arguments...
Respire.
Laisse retomber cette fureur brûlante.
Rat Blanc retire son casque recouvrant maîtrise et sang-froid.
Je le regarde, d'un regard dénué de toute malveillance, tandis qu'il jette un regard sur le promontoire supérieur. Les miens sont là, dans mon dos. Ils regardent.
– C'est vrai... Rat Blanc te doit une vie. Et maintenant Rat Blanc t'en doit deux.
Rat Blanc l'empale. Je me presse de tout mon poids contre lui, contre son torse nu sanguinolent, l'acculant au bord du vide sous les regards témoins de l'Abîme et du Grand Karess.
– Y a une chose sur laquelle les rumeurs disaient vrai sur notre compte, Shora, ai-je soufflé à son oreille : On a le goût du sang, nous les Orques. »
Je le dégage de ma lance, l'envoyant mourir en cette plongée dans l'Abîme. Je relâche ma poigne sur ma lance répugnante. Relâche cet étau de rage viscérale sur mes entrailles, qui comprimait ma respiration en ce relent bestial. C'est fini.
Au grand siège de Minas Tirith, Mithrandir dit aux soldats du Gondor :« Envoyez ces bêtes immondes dans les abîmes » Au moins, Shora sera en bonne compagnie...
Quant à son histoire d'Hommes, de Nains et d'Elfes, je la broie sous la botte de métal de mon histoire d'Orques...
La lance de Rat Blanc rougie du sang de ses précédents verdicts. Prête à porter le dernier coup de grâce en ce jour, et son épée ne le sauvera pas de Notre jugement.
– Pourquoi une telle rage meurtrière ? Est-ce que moi, le Sergent, et Simo, on n'était pas ce qui se rapprochait le plus d'amis pour toi, pendant toute cette... cette galère ?
– On est en passe de devenir amis, je reconnais derrière mon casque, sans détacher mon regard incandescent de ses yeux apeurés... Mais de même que la guerre n'arrête pas une amitié, notre amitié n'arrête pas la guerre.
Je l'observe, sans broncher, se pétrifier sur place bouche bée, cherchant désespérément une issue qui n'existe plus même en mirage. Tout ce qu'il peut voir, c'est le monde des Orcs tout autour de lui, qui attend que j'le finisse.
– Souviens-toi, petit Orque ! Souviens-toi que j'ai épargné ton ami dans la fosse de combat ; tu me dois une vie !
Je prends le temps de méditer sur ses arguments...
Respire.
Laisse retomber cette fureur brûlante.
Rat Blanc retire son casque recouvrant maîtrise et sang-froid.
Je le regarde, d'un regard dénué de toute malveillance, tandis qu'il jette un regard sur le promontoire supérieur. Les miens sont là, dans mon dos. Ils regardent.
– C'est vrai... Rat Blanc te doit une vie. Et maintenant Rat Blanc t'en doit deux.
Rat Blanc l'empale. Je me presse de tout mon poids contre lui, contre son torse nu sanguinolent, l'acculant au bord du vide sous les regards témoins de l'Abîme et du Grand Karess.
– Y a une chose sur laquelle les rumeurs disaient vrai sur notre compte, Shora, ai-je soufflé à son oreille : On a le goût du sang, nous les Orques. »
Je le dégage de ma lance, l'envoyant mourir en cette plongée dans l'Abîme. Je relâche ma poigne sur ma lance répugnante. Relâche cet étau de rage viscérale sur mes entrailles, qui comprimait ma respiration en ce relent bestial. C'est fini.
Au grand siège de Minas Tirith, Mithrandir dit aux soldats du Gondor :« Envoyez ces bêtes immondes dans les abîmes » Au moins, Shora sera en bonne compagnie...
Quant à son histoire d'Hommes, de Nains et d'Elfes, je la broie sous la botte de métal de mon histoire d'Orques...
Dernière édition par Karess le Jeu 9 Mai - 19:57, édité 1 fois
Karess- Messages : 194
Date d'inscription : 30/09/2016
Re: Comme Tu as de Grandes Dents, Petit Rat !
- Ambiance:
Selon que tu estimes, "An-Ami(e)", avoir observé des monstres :
ou des enfants-Orques, viscéraux et humains, héros de leur propre histoire :
Un guerrier massif descend d'un bond puissant sur mon promontoire. Un Uruk ! L'espace d'un battement de cœur, je me retourne tel un enfant ivre de joie de retrouver son Père !
« Oh... Bien sûr, c'est vous, Chef Feldûsh...
Empreint de lassitude...
– T'attendais un autre ? Crocs-Blancs, j'imagine... Navré petit. Mais ton Capitaine t'a préféré la bataille. T'en chagrine pas, surtout. Crocs-Blancs a été mon ennemi. Honorable adversaire. Il est comme il est. Il fait ce qu'il doit faire. Ce pour quoi il est fait.
– Je comprends, dis-je simplement, faisant face à l'Abîme...
– Rat Blanc, m'appelle l'Uruk. Même lui, il a presque peur de moi, peur de s'avancer, je le sens. Peur de la fureur du Berserker qui s'est éveillée en moi...
– C'est bon, petit Rat. Justice et Vengeance consommée. Viens, c'est fini.
– Pas encore, Chef, je murmure.
Et je sens mes yeux s'embuer, ma gorge se nouer, mes tripes aussi. Mais je ne me défilerai pas :
– J'ai tué votre fils, Feldûsh. Le Mangeur d'Epées. C'est moi qui ai planté sa propre lance dans sa gorge.
Je sens sons cœur qui palpite. Son souffle lourd qui siffle fort entre ses crocs, ses muscles tendus. Ses yeux de fauve verts qui me lorgnent d'une sidération emplie de noirceur.
– Ce n'était pas commis froidement, Chef, c'était pour défendre ma vie, mon intégrité physique. Il ne m'avait pas reconnu dans le premier engagement avec ces ordures. Moi si... J'aurais dû tendre gorge, mais... Mais je brûlais d'envie de vivre, Chef ! Je brûlais d'envie de vivre...
Respire, petit Rat. Sois digne pour mourir.
– Alors si vous voulez Justice, allez-y. Arrachez-moi la vie. Mais je vous en supplie, accordez moi le droit d'orner un temps la bannière de mes frères avec mon crâne, afin que je puisse veiller sur la Meute depuis l'au-delà, s'il-vous-plaît. Et... et dîtes à mon Capitaine que je suis désolé... Tellement désolé de ne pas être ce qu'il a vu en moi... »
Je viens me tenir au bord de l'Abîme, dans le sang du précédent condamné. M'efforçant d'entrer en communion avec cet Abîme où je vais maintenant être jeté. J'entends l'Uruk barbare grogner. Sens son souffle chaud d'Uruk dans mon cou.
Sa poigne qui vient se poser sur la base de ma nuque...
« Me tourne pas le dos, petit Rat, regarde-moi dans les yeux, ordonne-t-il.
Non, il ne m'ordonne pas... Il m'intime, la gorge nouée. Essuyant ce ruissellement salé sur mes joues.
– Ruayyh le Borgne m'a enrôlé dans sa Légion avec les honneurs, me dit-il en me tournant face à lui : Je suis des vôtres, maintenant. Et vous êtes tous mes fils et mes filles, à présent, enfants Uruk-Haï et Orques assermentés du Grand Karkaras. Tu comprends ? Je te pardonne, Rat Blanc.
Je reste là, haletant, sous le choc, mélange de culpabilité et. De soulagement, de profonde gratitude envers ce Chef qui m'épargne, qui me reconnaît digne de respect.
– Pauvre petit Gobelin. Tes yeux rougeoyants pleurent... Rat Blanc veux se blottir contre l'Uruk ? Viens te blottir contre l'Uruk, Rat Blanc...
Imagine, An-Amie, te presser contre un corps chaud et puissant, dont chacune des respirations est tel le souffle plein d'appétit du Lion. Si humeur lui prenait de te dévorer, pris dans l'étau de sa force ferme, ta vie ne t'appartiendrait déjà plus. En venant te blottir près de lui, tu l'autorises littéralement, animalement, à te tuer.
Et pourtant, il est doux. C'est cela, se blottir contre un Uruk. Cela, dont j'ai été en quête toute ma jeunesse, bien après cette nuit.
Le Chef Feldûsh me tâte la joue gauche, cette joue à l'hématome qui s'est déjà bien résorbé. Exhibant mes crocs :
– Comme tu as de grandes dents, Petit Rat ! Tu seras Snardat "Crocs-d'Uruk". Viens. Meutes et Sections nous attendent. »
Je suis remonté au-travers des labyrinthiques Abîmes, du tortueux Chemin de Souillure. Le Chef Feldûsh marchait derrière moi. Ma Meute d'amis était là, au complet, même Mange-Warg était venu en attelle. Des hochements de tête solidaires, déférents à mon égard, des tapes fraternelles sur le torse de la Meute, des tapes fraternelles de la troupe, de Charir, que je leur rendais en flattant du poing leurs protections. Des tapes gratifiantes des Sergents, Dartak, Krekch, Ulzros, de Raqsh, du Vieux Yetch, ses vétérans. Et Burlug... Burlug ! Qui m'empoignait jovial tel un chien, m'imprégnant de ses odeurs d'Orc-Loup.
La Meute, ma Famille me reconnaissait, An-Amie.
Les Feldûsh et les Woggha prononçaient le nom de Crocs-de-Couteaux avec déférence dans mon sillage.
Mes aînés en armes, mes frères Uruk-Haï, me saluaient comme un héros revenu de la guerre. Un vétéran. Nos Wargs venaient tracer des cercles contre moi, m'imprégnant de leurs honneurs sauvages.
Chantaient, hululaient pour moi les Gollums des cavernes...
L'Uruk Togreh de la Meute Noire s'est présentée à moi, honteuse :
– Si j'avais su comme ça allait être foireux, Petit Rat, je...
– Vous avez fait ce que vous aviez à faire, M'dame la Bras-D. Et moi de même.
Elle et Charir tenaient Tarkû aux Trois-Doigts, prêts à le ramener au cœur du Mordor en chaînes, mais sa brûlure, ses doigts, ses blessures, la Section lui avait au moins prodigué les premiers soins.
L'humeur et l'atmosphère passent pour cruelle en cette heure, Tarkû, ai-je pensé, et tu dois mal le vivre, mais je te l'ai dis et je le pense vraiment : tu as tort d'avoir peur de nous, Trois-Doigts. Shora, Simo, Narion, le Nain... Ils t'ont mis du poison dans la tête. Aussi sympathiques soient-ils, ils étaient l'Ennemi Juré, ils t'auraient tué. T'auraient mené à crever comme un "sale chien" sans raison valable. Avec nous tu vas souffrir, peut-être mourir, mais tu ne penseras jamais plus à te défiler. Et le Rat Blanc t'a menti. Tarkû ne signifie pas "Crétin". Tarkû signifie "L’Émancipé du Rôdeur".
– J'ai... Je meurs vraiment de faim et de soif les gars ! Je veux bien faire une pause pour manger, s'il-vous-plaît !
Chaque élément de la troupe m'offrait quelque chose à manger. Savent ma répulsion pour la viande, alors leurs gourdes me purifient la tête, le visage, le corps de tout ce sang, ces éclats viscéraux qui m'ont giclé dessus cette dernière heure.
Un festin de champignons, d'amandes et de fruits secs, An-Amie.
Les Ténèbres grondaient. Grondaient d'une cadence martiale en guise de salut.
Le salut de nos ancêtres. La fierté de nos Aînés. Les haies d'honneur de ces spectres en livrées guerrières, tout au long de la remontée du dédale. La satisfaction repue de Crocs-de-Couteaux.
Revenant à la cavité du combat, la cavité de Mère, de ma naissance originelle, j'ai dévié pour venir m'accroupir sur la dépouille de chacun de mes ennemis, leur rendre posture digne. Mes amis, la troupe, ils ont compris et m'ont aidé.
– Nouvelles vies... En défiance de la Mort, Gollums.
l'Isengardien Golgoth... Raghbagh et nos snagas enrôlés étaient demeurés dans cette grotte pour tenir le terrain. Il se tenait au-dessus de lui, fascinés :
– Vous l'avez fait ! Vous... vous l'avez eu, ce sale pourri !
– Evidemment mon pote, lui a dit Troork. On a toujours ce que l'on veut, nous autres. Si on ne l'a pas d'une manière, on l'a d'une autre. Ça ne te réparera peut-être pas ce qu'il t'a tranché, mais au moins, tu peux revivre la tête haute...
– Tu t'estimes quitte avec lui ? Ai-je demandé à Raghbagh.
– J'ai plus rien à faire avec ce gros tas d'viande en décomposition !
– Bien, ai-je hoché la tête. Et je me suis permis de venir mettre le gros Golgoth sur le dos. Lui remettre le pagne digne. Comme le reste de sa dépouille, à lui aussi.
– Tu fais quoi ? m'a demandé Ludra.
« Il fait quoi, le Rat Blanc ? » demandaient les Orques de la Compagnie de combat.
– Je sais que ça n'était qu'une grosse ordure qui a eu ce qu'il méritait, mais, j'sais pas... Quelque part, les gars, maintenant que Justice et Vengeance sont consommées, ça me chagrine de le voir comme ça, déchu, oublié à jamais... Non, un Orque qui meurt, chez nous, ça se respecte. Si ce n'est pas nous qui en avons conscience, qui l'aura ? Un jour, par respect pour ce qu'il aurait pu être, je reviendrai en Souillure et je lui rapporterai son armure d'Isengardien. »
Feldûsh a cogné sur son poitrail cuirassé. Ses Uruk-Haï, et toute la troupe assermentée aussi. Raghbagh a fait la moue sur le coup, mais avec le temps, lorsqu'il aura l'Âme d'un Légionnaire, il finira par comprendre.
Quant au Nain, il n'en restait pas même une bouillie sanguinolente. Il avait juste... Disparu. Disparu, emporté dans les Ténébreuses nuées de rats pestiférés du Grand Karess. Emporté en des dimensions infernales où son âme est piégée au cœur d'une déferlante de Rats furieux qui le dévorent à jamais.
Ou peut-être juste pour la semaine. Ou peut-être pas du tout. Après tout, qu'est-ce que j'en sais, où va l'âme d'un Khuzdun pourri ? Il meurt, il meurt. Et bon vent.
***
– Par mes Crocs, cette pluie ! S'est ébahi Goshtig, un Uruk de la Meute de Feldûsh.
En ce jour de longue Nuit où le Grand Karess a dévoré le Soleil, une pluie torrentielle a éclaté sur tout le Mordor et sur tout les royaumes voisins...
– Quelle est donc cette tempête ? A craint Volg : une nouvelle fureur de Soleil ?
– Oh non ! Non, c'est tout le contraire ! A dit Burlug et se livrant aux eaux des Ténèbres. Cette pluie, cette tempête, c'est là le salut battant et triomphal du Grand Karess ! s'est-il mis à exulter, bondissant dans la cascade céleste et les éclairs tonitruantes.
– Il combat par les Vermines, les Crocs et le Feu, mais l'eau, la pluie est son véritable élément ! Ruayyh le Borgne et les nôtres ont remporté la bataille ! » a-t-il hurlé, tel un Loup. Nous avons exulté nous-aussi, jetant nos corps en transe sous la pluie. Marchant en rangs en chantant, éclairés du feu blanc céleste dans cette nuit-Abîme, sans peur...
Et toi, Azur ? Étais-tu encore des nôtres, An-Amie ? Dans ce carnage, cette chasse qui était la nôtre dans les Abîmes de Mandos, j'ai perdu tes douces Ténèbres nimbées de ta couleur bleutée de vue, et je ne les ai guère plus distinguées de toute mon extraction du Chemin de Souillure, ni de tout le voyage de retour, ni quand on a fini par quitter les cols pour gagner Gorgoroth au triomphe des Légions, de nos Chefs et du Borgne Ruayyh, ni quand nous avons enfin pu rentrer au bercail.
An-Amie. Es-tu encore là ? Je t'en prie, dis-moi. Dis-moi que ma grande Rage ne t'a pas fais fuir.
Que tu n'as pas pris peur du monstre que je suis...
[ Justice et Vengeance Consommée, BMT. ]
Et toi, "An-Amie", Stacy Trojan, ma Louve... Je t'en prie, dis-nous que tu ne nous as pas oublié... Dis-moi que tu rêves encore de nous, ou aux Abîmes de Mandos le genre Orque est condamné...
Et toi, "An-Amie", Stacy Trojan, ma Louve... Je t'en prie, dis-nous que tu ne nous as pas oublié... Dis-moi que tu rêves encore de nous, ou aux Abîmes de Mandos le genre Orque est condamné...
Dernière édition par Karess le Mar 16 Avr - 9:05, édité 3 fois
Karess- Messages : 194
Date d'inscription : 30/09/2016
Re: Comme Tu as de Grandes Dents, Petit Rat !
Générique de fin. Qui part en couilles comme d'hab, mais c'est bien cette vidéo qui a été la première à rallumer la flamme autour de ce rp et de Snardat, de comprendre ce que je voulais faire de lui, en tant que Rat Blanc.
Karess- Messages : 194
Date d'inscription : 30/09/2016
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