Juste une Âme Libre qui aime les hauteurs comme toi...
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Juste une Âme Libre qui aime les hauteurs comme toi...
Rester auprès de ces acolytes de l'Inquisition et insister, insister comme je le fais est une erreur, j'en suis conscient.
Mais ma conscience en elle même est une sorte d'erreur. Une erreur qui a désespérément soif d'exister, soif de vivre. De se croire vivante. Alors j'insiste. J'enfreins les règles.
Et puis, Jefferson est mon ami. J'ai une dette d'honneur envers lui, je lui dois mille vies, et les chances de survie de mon peuple.
La petite Arkadia gagne son sanctuaire de toits et de hauteurs. Je l'observe jouer d'escalade et de son grappin, loin de l'agitation grouillante de la ruche et de toute sa démence, sa corruption, ses mutations et ses innombrables barbaries...
Bien sûr, en cet univers, gagner un toit qui porte sur le ciel est une utopie.
Les toits des tours ne sont que les soubassements des niveaux supérieurs. Ce qui pour Arkadia est le ciel de son monde, pour ceux qui vivent au-dessus ce n'est là que l'abjecte et pouilleuse fondation souterraine de leur monde, un bas-fond grouillant de vermines et de loups, truands et parias rejetés du genre humains.
Mais en ce lieu, cet entre-deux, Juste elle et les éléments. Juste elle et moi.
Juste elle et moi... Les Sombres Pulsions qui me tenaillent. Elle est seul et si vulnérable, si appétissante, ce serait si facile de
Non ! Arrête !
Si c'est là ce qui s'anime en toi à sa vue, raison de plus pour rapidement établir le contact, communier avec elle. La percevoir dans toute son Âme et non plus comme une pièce de viande.
Pas de Jack ici, et pas de témoins impromptus. J'irai invisible pour tout autres yeux qu'elle, y compris ceux des servocrânes qui viendraient voler et photographier jusqu'à ces hauteurs.
Cette fois, ça ne peut pas mal se passer.
« J'aime les hauteurs moi aussi. Observer et avoir vue sur le champ de bataille. Je vais me montrer à tes côtés alors je t'en prie, n'aie pas peur petite Arkadia.
J'ai opté pour ce qui à mes yeux reste comme mon apparat le plus majestueux, avec celui du Loup. Dragon acéré de métal noir.
Distance respectable de cette petite interlocutrice.
– Je ne cherche pas à te dominer, ni à te surprendre. Je ne suis pas là pour te faire peur. Juste une Âme libre comme toi qui aime les hauteurs. N'aie pas peur petite Arkadia. Regarde-moi quand tu seras prête et n'aie pas peur, s'il-te-plaît.
Me voilà. Dragon de Ténèbres et d'acier aux yeux luisants, accolé à ce rebord du toit. Ma tête, animale, au bout de ce long cou que j'amène vers la petite humaine :
– Je ne viens pas me venger, abattre une quelconque forme de représailles pour les balles de ta sulfateuse qui m'étaient destinées. En tant qu'Aîné, je m'efforce d'être au-dessus de cela. Tu n'as fais que suivre le mouvement, et votre Credo. Je le comprends et je le respecte, crois-moi. Vous me dîtes Démon, et cela, peut-être à juste titre. Pourtant, ce Démon est comme vous, il a une conscience, une Âme, et un Cœur. Et même, petite Arkadia... Des enfants, une famille... Contrairement à cette abomination xenos Eldar aux traits de vieillard avec laquelle a conspiré ton ami...
– Je comprendrai que tu refuses cette interaction avec ce que ton monde me dit être. Un Démon. Un esprit errant d'une chose Xenos, aux pouvoirs psychiques aiguisés. Mais... veux-tu bien t'y risquer ? M'accorder une seconde chance ? »
Mais ma conscience en elle même est une sorte d'erreur. Une erreur qui a désespérément soif d'exister, soif de vivre. De se croire vivante. Alors j'insiste. J'enfreins les règles.
Et puis, Jefferson est mon ami. J'ai une dette d'honneur envers lui, je lui dois mille vies, et les chances de survie de mon peuple.
La petite Arkadia gagne son sanctuaire de toits et de hauteurs. Je l'observe jouer d'escalade et de son grappin, loin de l'agitation grouillante de la ruche et de toute sa démence, sa corruption, ses mutations et ses innombrables barbaries...
Bien sûr, en cet univers, gagner un toit qui porte sur le ciel est une utopie.
Les toits des tours ne sont que les soubassements des niveaux supérieurs. Ce qui pour Arkadia est le ciel de son monde, pour ceux qui vivent au-dessus ce n'est là que l'abjecte et pouilleuse fondation souterraine de leur monde, un bas-fond grouillant de vermines et de loups, truands et parias rejetés du genre humains.
Mais en ce lieu, cet entre-deux, Juste elle et les éléments. Juste elle et moi.
Juste elle et moi... Les Sombres Pulsions qui me tenaillent. Elle est seul et si vulnérable, si appétissante, ce serait si facile de
Non ! Arrête !
Si c'est là ce qui s'anime en toi à sa vue, raison de plus pour rapidement établir le contact, communier avec elle. La percevoir dans toute son Âme et non plus comme une pièce de viande.
Pas de Jack ici, et pas de témoins impromptus. J'irai invisible pour tout autres yeux qu'elle, y compris ceux des servocrânes qui viendraient voler et photographier jusqu'à ces hauteurs.
Cette fois, ça ne peut pas mal se passer.
« J'aime les hauteurs moi aussi. Observer et avoir vue sur le champ de bataille. Je vais me montrer à tes côtés alors je t'en prie, n'aie pas peur petite Arkadia.
J'ai opté pour ce qui à mes yeux reste comme mon apparat le plus majestueux, avec celui du Loup. Dragon acéré de métal noir.
Distance respectable de cette petite interlocutrice.
– Je ne cherche pas à te dominer, ni à te surprendre. Je ne suis pas là pour te faire peur. Juste une Âme libre comme toi qui aime les hauteurs. N'aie pas peur petite Arkadia. Regarde-moi quand tu seras prête et n'aie pas peur, s'il-te-plaît.
Me voilà. Dragon de Ténèbres et d'acier aux yeux luisants, accolé à ce rebord du toit. Ma tête, animale, au bout de ce long cou que j'amène vers la petite humaine :
– Je ne viens pas me venger, abattre une quelconque forme de représailles pour les balles de ta sulfateuse qui m'étaient destinées. En tant qu'Aîné, je m'efforce d'être au-dessus de cela. Tu n'as fais que suivre le mouvement, et votre Credo. Je le comprends et je le respecte, crois-moi. Vous me dîtes Démon, et cela, peut-être à juste titre. Pourtant, ce Démon est comme vous, il a une conscience, une Âme, et un Cœur. Et même, petite Arkadia... Des enfants, une famille... Contrairement à cette abomination xenos Eldar aux traits de vieillard avec laquelle a conspiré ton ami...
– Je comprendrai que tu refuses cette interaction avec ce que ton monde me dit être. Un Démon. Un esprit errant d'une chose Xenos, aux pouvoirs psychiques aiguisés. Mais... veux-tu bien t'y risquer ? M'accorder une seconde chance ? »
Karess- Messages : 194
Date d'inscription : 30/09/2016
Re: Juste une Âme Libre qui aime les hauteurs comme toi...
Le vent qui emmêle ses cheveux déjà informes, crinière folle à l'unique mèche bleue en hommage à ses amies d'enfance. Elle vient stopper sa chute, se balançant dangereusement au bout de cette corde qu'elle lâche, laissant ses bras brinqueballer dans le vide. Pénombre autours d'elle. Tout était si vertigineux et noyé dans la pollution que sans la gravité, il lui aurait été difficile après quelques cabrioles de déterminer ou était le haut et le bas. Seule, ou du moins, le pensait-elle, elle tentait de faire le vide dans sa tête, mettre de l'ordre dans les derniers évènement, les hiérarchiser. Sensation d'avoir mal agis, d'avoir fait une erreur.
Il était loin, son enthousiasme. Sa légèreté d'esprit. Son insouciance. Jefferson l'avait mise en garde, pourtant.
Nouvelle bourrasque qui la fait se balancer. Elle décide de rejoindre un morceau de toit qui se voulais un brin plus régulier et plane que ceux qui l'entouraient pour observer la vue comme elle le faisait à Ambulon. Rapidement lassée par le paysage qui ne lui était d'aucune échappatoire, ses yeux finissent par se perdre dans le vague, quelque part entre la tôle ou elle s'était installée et ses chaussons d'escalade.
"-J'aime les hauteurs moi aussi. Observer et avoir vue sur le champ de bataille. Je vais me montrer à tes côtés alors je t'en prie, n'aie pas peur petite Arkadia."
Cette voix. Un long frisson lui remonte l'épine dorsal. Terrifiée, elle s'immobilise, n'osant pas détourner le regard dans quelques direction que ce soit.
"- Je ne cherche pas à te dominer, ni à te surprendre. Je ne suis pas là pour te faire peur. Juste une Âme libre comme toi qui aime les hauteurs. N'aie pas peur petite Arkadia. Regarde-moi quand tu seras prête et n'aie pas peur, s'il-te-plaît.
Une tête draconique se présente finalement dans son champs de vision. Tout muscles bandés, seul un souffle court, un souffle de panique, émane d'entre ses lèvres. Rapidement, les scénarios catastrophe qui commençaient à défiler dans son imaginaire sont désamorcés : Il l'affirmait, il n'était pas là pour lui nuire. Bégayement et tic nerveux hérité de Trojan, elle joue avec ses doigts qu'elle tord nerveusement.
Confusion et culpabilité. D'un geste lent, elle ramène ses jambes contre elle, les entourant de ses bras et posant son menton sur ses genoux. Sa manière à elle de créer l'illusion d'une bulle protectrice. La prise de contact commence par un coup d'œil intimidé, puis deux, avant que momentanément, elle semble se refermer, songeant à tout ce qui venait d'être dit. Pourquoi Jack comploterait il avec un Eldar ? Et lui, il avait une famille et des enfants ? Comment ? Elle demande, finalement, sans réellement oser le regarder.
" - Est-ce que je risque quelque chose à te parler ?"
Un autre regard fugace lui est lancé, juste assez de temps pour essayer de sonder sa réaction.
"- Qu'est ce que tu es au fond, pourquoi ils t'en veulent tant, et qu'est-ce que j'ai à voir là dedans ? "
Longuement, elle souffle, tentant de s'apaiser un petit peu. Terrifiée, certes, mais aussi animée par cette curiosité insatiable qui lui était propre.
Il était loin, son enthousiasme. Sa légèreté d'esprit. Son insouciance. Jefferson l'avait mise en garde, pourtant.
Nouvelle bourrasque qui la fait se balancer. Elle décide de rejoindre un morceau de toit qui se voulais un brin plus régulier et plane que ceux qui l'entouraient pour observer la vue comme elle le faisait à Ambulon. Rapidement lassée par le paysage qui ne lui était d'aucune échappatoire, ses yeux finissent par se perdre dans le vague, quelque part entre la tôle ou elle s'était installée et ses chaussons d'escalade.
"-J'aime les hauteurs moi aussi. Observer et avoir vue sur le champ de bataille. Je vais me montrer à tes côtés alors je t'en prie, n'aie pas peur petite Arkadia."
Cette voix. Un long frisson lui remonte l'épine dorsal. Terrifiée, elle s'immobilise, n'osant pas détourner le regard dans quelques direction que ce soit.
"- Je ne cherche pas à te dominer, ni à te surprendre. Je ne suis pas là pour te faire peur. Juste une Âme libre comme toi qui aime les hauteurs. N'aie pas peur petite Arkadia. Regarde-moi quand tu seras prête et n'aie pas peur, s'il-te-plaît.
Une tête draconique se présente finalement dans son champs de vision. Tout muscles bandés, seul un souffle court, un souffle de panique, émane d'entre ses lèvres. Rapidement, les scénarios catastrophe qui commençaient à défiler dans son imaginaire sont désamorcés : Il l'affirmait, il n'était pas là pour lui nuire. Bégayement et tic nerveux hérité de Trojan, elle joue avec ses doigts qu'elle tord nerveusement.
Confusion et culpabilité. D'un geste lent, elle ramène ses jambes contre elle, les entourant de ses bras et posant son menton sur ses genoux. Sa manière à elle de créer l'illusion d'une bulle protectrice. La prise de contact commence par un coup d'œil intimidé, puis deux, avant que momentanément, elle semble se refermer, songeant à tout ce qui venait d'être dit. Pourquoi Jack comploterait il avec un Eldar ? Et lui, il avait une famille et des enfants ? Comment ? Elle demande, finalement, sans réellement oser le regarder.
" - Est-ce que je risque quelque chose à te parler ?"
Un autre regard fugace lui est lancé, juste assez de temps pour essayer de sonder sa réaction.
"- Qu'est ce que tu es au fond, pourquoi ils t'en veulent tant, et qu'est-ce que j'ai à voir là dedans ? "
Longuement, elle souffle, tentant de s'apaiser un petit peu. Terrifiée, certes, mais aussi animée par cette curiosité insatiable qui lui était propre.
Stacy Trojan- Messages : 99
Date d'inscription : 10/05/2018
Localisation : 127.0.0.1
Re: Juste une Âme Libre qui aime les hauteurs comme toi...
Pauvre petite Arkadia. J'aimerais être ton ami, j'aurais aimé être votre Ami-de-l'Ombre à tous, même à Lethe, même au Garde impérial Garvel qui me rappelle les miens.
Même l'ami de Jack... Mais cette question est pertinente...
La petite Arkadia peut me voir gratter le toit de mes pattes, comme de la gêne, reconnaissant que cette interaction n'est pas des plus équitables avec elle.
« Tu risques gros, c'est vrai, dis-je en observant le monde, ce labyrinthe en trois dimensions de blocs gothiques et de dédales aux statues brisées et aux châteaux et temples déchus qui forment les habitats des Hommes en ce monde.
– Disons qu'il vaut mieux que cet échange ne s'ébruite pas aux tiens. Mais il y a peu de chances qu'ils l'apprennent tant que tu n'en parleras pas. D'un autre côté, tu pourrais toujours clamer que je ne t'ai pas laissé le choix. Ce serait loin d'être un mensonge... En mon besoin d'exister dans les esprits, dans les pensées, j'ai tendance à me faire... Intrusif et insistant... Au final, que je sois un démon ou pas, je demeure profondément extérieur au genre humain. J'en ai fais partie, il fut un temps, mais cette vie m'a répugné. Oui, je me défends à jamais d'être un Homme. A défaut d'être un esprit infernal, je suis une forme d'intelligence et de conscience étrangère et venue d'ailleurs.
« Et toi, tu es une acolyte de l'Inquisition, chargée de traquer de telles formes de présence en votre galaxie, et ton humanité est profondément xénophobe et d'un zèle aveugle. Nous ne pourrons jamais juste assumer avoir parlé ensemble sur ce ton là sans qu'ils ne te livrent aux flammes comme adoratrice de démon. Pourtant, je ne cherche nullement à t'amener à renier l'Empereur ni quoique ce soit de sacré à tes yeux.
J'ai ramené la tête de nouveau sur la petite Arkadia. J'essaie de mettre mes yeux à son niveau, ne pas la dominer de ma hauteur.
– Tu vois ? Je ne viens pas te manger. Je ne cherche pas à te mêler aux affaires qui me lient à Jefferson, je ne cherche pas à te lier, petite humaine qui aime les hauteurs, dis-je en ébrouant mes ailes massives. Par contre, si tu as le goût de cette expérience, je t'emmènerai volontiers voler sur mon dos.
« Cette situation dans le prieuré du Manoir, c'était... quelque chose de profondément effrayant pour moi, tu peux me croire. Je n'aime pas laisser transparaître mes instants de faiblesse, mais là, je l'admets, j'ai véritablement eu peur, cru que c'était la fin. Pour fuir cette fin, j'ai projeté mon esprit vers chacun d'entre vous en quête d'un corps, d'un abri, d'une arme pour reprendre le dessus dans cette situation de cauchemar. Et dans mon désespoir, je t'avais proposé de t'amener à revoir ton amie à laquelle je suis lié...
A nouveau le regard vers l'abîme urbain...
– J'ai finalement trouvé mon salut en Jefferson et j'ai pu triompher de l'adversité. Ce qui ne me tue pas me rend plus fort, et m'en apprend plus sur moi. Être rejeté de votre groupe alors que je suis vos aventures, invisibles, c'était... Comme être rejeté de ses héros imaginaires. Un pur démon serait-il la proie de telles pensées ? Ne s'en irait-il pas juste en ricanant ? Je ne suis pas un démon, pas complètement du moins. C'est ce dont j'ai pris conscience à ce moment-là. Et bien que j'ai pu en réchapper par d'autres chemins, je voulais juste... T'offrir cette possibilité que je t'ai fais miroiter. Je peux me faire le conduit, le lien pour te permettre de revoir ton amie Eike. Nul n'en saura rien, juste un secret entre ce que je suis, Eike, et toi... Le souhaites-tu ? »
Ramener mon regard vers elle, courber la tête pour la mettre à son niveau :
– Ce n'est pas un "Sombre Pacte", petite Arkadia. Revoir ton amie, c'est une offre sans engagement.
Vraiment ? Sans engagement aucun ?
– Juste cette espérance, intime, qu'en de futures circonstances, tes balles ne prendront plus ce que je suis pour cible, mais nos ennemis communs. Mais je comprends que tu doives choisir la loyauté et le zèle envers le Credo et que tu continues de me percevoir en une chose ennemie... »
Même l'ami de Jack... Mais cette question est pertinente...
La petite Arkadia peut me voir gratter le toit de mes pattes, comme de la gêne, reconnaissant que cette interaction n'est pas des plus équitables avec elle.
« Tu risques gros, c'est vrai, dis-je en observant le monde, ce labyrinthe en trois dimensions de blocs gothiques et de dédales aux statues brisées et aux châteaux et temples déchus qui forment les habitats des Hommes en ce monde.
– Disons qu'il vaut mieux que cet échange ne s'ébruite pas aux tiens. Mais il y a peu de chances qu'ils l'apprennent tant que tu n'en parleras pas. D'un autre côté, tu pourrais toujours clamer que je ne t'ai pas laissé le choix. Ce serait loin d'être un mensonge... En mon besoin d'exister dans les esprits, dans les pensées, j'ai tendance à me faire... Intrusif et insistant... Au final, que je sois un démon ou pas, je demeure profondément extérieur au genre humain. J'en ai fais partie, il fut un temps, mais cette vie m'a répugné. Oui, je me défends à jamais d'être un Homme. A défaut d'être un esprit infernal, je suis une forme d'intelligence et de conscience étrangère et venue d'ailleurs.
« Et toi, tu es une acolyte de l'Inquisition, chargée de traquer de telles formes de présence en votre galaxie, et ton humanité est profondément xénophobe et d'un zèle aveugle. Nous ne pourrons jamais juste assumer avoir parlé ensemble sur ce ton là sans qu'ils ne te livrent aux flammes comme adoratrice de démon. Pourtant, je ne cherche nullement à t'amener à renier l'Empereur ni quoique ce soit de sacré à tes yeux.
J'ai ramené la tête de nouveau sur la petite Arkadia. J'essaie de mettre mes yeux à son niveau, ne pas la dominer de ma hauteur.
– Tu vois ? Je ne viens pas te manger. Je ne cherche pas à te mêler aux affaires qui me lient à Jefferson, je ne cherche pas à te lier, petite humaine qui aime les hauteurs, dis-je en ébrouant mes ailes massives. Par contre, si tu as le goût de cette expérience, je t'emmènerai volontiers voler sur mon dos.
« Cette situation dans le prieuré du Manoir, c'était... quelque chose de profondément effrayant pour moi, tu peux me croire. Je n'aime pas laisser transparaître mes instants de faiblesse, mais là, je l'admets, j'ai véritablement eu peur, cru que c'était la fin. Pour fuir cette fin, j'ai projeté mon esprit vers chacun d'entre vous en quête d'un corps, d'un abri, d'une arme pour reprendre le dessus dans cette situation de cauchemar. Et dans mon désespoir, je t'avais proposé de t'amener à revoir ton amie à laquelle je suis lié...
A nouveau le regard vers l'abîme urbain...
– J'ai finalement trouvé mon salut en Jefferson et j'ai pu triompher de l'adversité. Ce qui ne me tue pas me rend plus fort, et m'en apprend plus sur moi. Être rejeté de votre groupe alors que je suis vos aventures, invisibles, c'était... Comme être rejeté de ses héros imaginaires. Un pur démon serait-il la proie de telles pensées ? Ne s'en irait-il pas juste en ricanant ? Je ne suis pas un démon, pas complètement du moins. C'est ce dont j'ai pris conscience à ce moment-là. Et bien que j'ai pu en réchapper par d'autres chemins, je voulais juste... T'offrir cette possibilité que je t'ai fais miroiter. Je peux me faire le conduit, le lien pour te permettre de revoir ton amie Eike. Nul n'en saura rien, juste un secret entre ce que je suis, Eike, et toi... Le souhaites-tu ? »
Ramener mon regard vers elle, courber la tête pour la mettre à son niveau :
– Ce n'est pas un "Sombre Pacte", petite Arkadia. Revoir ton amie, c'est une offre sans engagement.
Vraiment ? Sans engagement aucun ?
– Juste cette espérance, intime, qu'en de futures circonstances, tes balles ne prendront plus ce que je suis pour cible, mais nos ennemis communs. Mais je comprends que tu doives choisir la loyauté et le zèle envers le Credo et que tu continues de me percevoir en une chose ennemie... »
Dernière édition par Karess le Mer 22 Mai - 10:05, édité 1 fois
Karess- Messages : 194
Date d'inscription : 30/09/2016
Re: Juste une Âme Libre qui aime les hauteurs comme toi...
Bruit de quelque chose qui se voulait proche du métal sur la tôle du toit. Arkadia se tasse un petit peu, les paupières fermées si fort qu'elle en sont plissée alors qu'elle craint une approche prématurée de son interlocuteur. Mais il maintient une distance rassurante pour le moment, et elle rouvre doucement les yeux en soufflant longuement. Il admet que leurs rencontre pourrait la mettre dans une situation délicate, et elle l'écoute patiemment partager son analyse de la situation ainsi que ce qui semblait être la réponse à son interrogation concernant sa nature.
" - Je ne te déteste pas." Confie-t-elle finalement. " Mais je ne veux pas d'ennuis et… Tu m'fais peur. Tes rats, bien que protecteurs, ils me font peur aussi."
Tandis qu'elle songe silencieusement à ce qui viens de lui être dévoilé, il viens se poster dans son champ de vision. Il ne va pas la manger, lui assure-t-il, il l'invite d'ailleurs même à s'envoler. Ce qu'elle aurait accepté avec grand enthousiasme si elle l'avait mieux connus. Mais, en cette heure, elle a tristement un petit mouvement de reculs, encore impressionnée par la créature.
Il semble le réaliser, et continue de se confier, semblant présenter un aspect plus vulnérable de lui. Profonde culpabilité alors qu'elle se remémore la scène. S'il était vrai qu'au début elle avait conclu qu'il leurs voulais du bien, la confusion de cette affrontement avait un peu brouillés ses certitudes, et elle n'était plus sûre d'avoir bien agît, ni même de qui elle devait suivre les instructions. Alors qu'elle allait bredouiller des excuses du bout des lèvres, il fait mention de Eike. Immédiatement, une boule se forme dans sa gorge et, les bras autours de ses jambes, elle viens resserrer un peu son emprise sur elle. Emprise qui était en réalité plus un câlin qu'elle se faisait à elle même pour tenter de se contenir et réconforter.
Sentiments confus, crainte de mal faire. Elle déglutit. Oh, ce qu'elle voulais revoir son amie… Savoir si elle allait bien, pourquoi elle avait disparue comme ça, sans laisser de traces. A son tours, son regard se perd dans le vague et tout deux regardent a l'unisson dans la même direction, en silence l'espace d'un instant. Il reprend, et son cœur se serre un peu plus. Il semblait être assez sensible, en vérité. Plus que certains de ses anciens acolytes par exemple. Et en dépit de toute sa crainte, elle se sent touchée par ce qu'il vient de lui confier.
Silencieusement, elle semble ajuster sa position, remuant doucement sur place. Travaillée, elle ose timidement regarder la créature, se familiariser avec son apparence acérée. Il faudra quelques minutes de ce jeu d'observation avant qu'elle n'ose plonger ses yeux dans les siens, un bref instant, avant de les abaisser de nouveau.
" - Evidemment que j'ai envie de la revoir. Ça fait… Des années, que je vis au quotidien avec une myriade de questions la concernant. "
Un sourire timide qui se dessine au coin de ses lèvres, elle tente de s'ouvrir un petit peu, prudemment.
" - C'était ma meilleure amie, avec sa sœur. On a fait les 400 coups ensemble, tu sais. Mais avant…"
Hésitations. Elle relève les yeux vers lui, tentant de maintenir son regard. Pas par défiance, mais plutôt par envie de l'étudier, au delà de sa crainte.
" - J'aimerais bien qu'on reparte sur de bonnes bases. Qu'on sache un peu mieux tout les deux à qui on a à faire. C'est, je pense, la meilleure solution pour que j'y vois plus clair et ne te considère plus comme une menace à l'avenir. Est ce que tu acceptes ? "
Et timidement, son sourire s'élargit.
" - Je ne te déteste pas." Confie-t-elle finalement. " Mais je ne veux pas d'ennuis et… Tu m'fais peur. Tes rats, bien que protecteurs, ils me font peur aussi."
Tandis qu'elle songe silencieusement à ce qui viens de lui être dévoilé, il viens se poster dans son champ de vision. Il ne va pas la manger, lui assure-t-il, il l'invite d'ailleurs même à s'envoler. Ce qu'elle aurait accepté avec grand enthousiasme si elle l'avait mieux connus. Mais, en cette heure, elle a tristement un petit mouvement de reculs, encore impressionnée par la créature.
Il semble le réaliser, et continue de se confier, semblant présenter un aspect plus vulnérable de lui. Profonde culpabilité alors qu'elle se remémore la scène. S'il était vrai qu'au début elle avait conclu qu'il leurs voulais du bien, la confusion de cette affrontement avait un peu brouillés ses certitudes, et elle n'était plus sûre d'avoir bien agît, ni même de qui elle devait suivre les instructions. Alors qu'elle allait bredouiller des excuses du bout des lèvres, il fait mention de Eike. Immédiatement, une boule se forme dans sa gorge et, les bras autours de ses jambes, elle viens resserrer un peu son emprise sur elle. Emprise qui était en réalité plus un câlin qu'elle se faisait à elle même pour tenter de se contenir et réconforter.
Sentiments confus, crainte de mal faire. Elle déglutit. Oh, ce qu'elle voulais revoir son amie… Savoir si elle allait bien, pourquoi elle avait disparue comme ça, sans laisser de traces. A son tours, son regard se perd dans le vague et tout deux regardent a l'unisson dans la même direction, en silence l'espace d'un instant. Il reprend, et son cœur se serre un peu plus. Il semblait être assez sensible, en vérité. Plus que certains de ses anciens acolytes par exemple. Et en dépit de toute sa crainte, elle se sent touchée par ce qu'il vient de lui confier.
Silencieusement, elle semble ajuster sa position, remuant doucement sur place. Travaillée, elle ose timidement regarder la créature, se familiariser avec son apparence acérée. Il faudra quelques minutes de ce jeu d'observation avant qu'elle n'ose plonger ses yeux dans les siens, un bref instant, avant de les abaisser de nouveau.
" - Evidemment que j'ai envie de la revoir. Ça fait… Des années, que je vis au quotidien avec une myriade de questions la concernant. "
Un sourire timide qui se dessine au coin de ses lèvres, elle tente de s'ouvrir un petit peu, prudemment.
" - C'était ma meilleure amie, avec sa sœur. On a fait les 400 coups ensemble, tu sais. Mais avant…"
Hésitations. Elle relève les yeux vers lui, tentant de maintenir son regard. Pas par défiance, mais plutôt par envie de l'étudier, au delà de sa crainte.
" - J'aimerais bien qu'on reparte sur de bonnes bases. Qu'on sache un peu mieux tout les deux à qui on a à faire. C'est, je pense, la meilleure solution pour que j'y vois plus clair et ne te considère plus comme une menace à l'avenir. Est ce que tu acceptes ? "
Et timidement, son sourire s'élargit.
Stacy Trojan- Messages : 99
Date d'inscription : 10/05/2018
Localisation : 127.0.0.1
Re: Juste une Âme Libre qui aime les hauteurs comme toi...
C'est comme une petite souris. Il ne faut rien brusquer, laisser le contact se créer en douceur. Cette fois, je ne viens pas en esprit dominant et vindicatif. Pauvre petite souris...
« Ils ne te feront aucun mal. Ils forment un flot enragé avec lequel je me bats, mais en vérité, la plupart d'entre eux sont des âmes damnées à qui j'ai offert une seconde chance, une nouvelle vie.
Peut-être lui offrir la vassalité de quelques-uns de mes rats l'aiderait-elle à surmonter sa peur ?
– Oh, tu le veux bien alors ? J'accepterai avec joie, oui.
Étrange sensation en mon âme.
– Ça me fait bizarre. D'ordinaire j'impose ma présence de manière vindicative, bon gré mal gré. Mais avec toi... Ainsi, juste venir en ami, cela peut marcher aussi.
Une envie. Envie, pour un temps, de ne plus essayer d'être le Seigneur des Ténèbres, mais l'Ami-des-Ténèbres. Être l'oreille des enfants oubliés de ce monde, celui qui entend leurs prières dans le noir... Je réalise que j'ai rapproché l'une des serres ailées de la petite Arkadia. "Tendu main-griffe", comme disent les miens, le geste pour sceller un accord, un pacte. Une amitié.
– J'ai réellement du baume au cœur que tu ne me rejettes pas, petite Arkadia... Je vais t'avouer une chose. Je n'ai pas forcé la possession sur le père Jefferson. Il avait la force mentale de me rejeter s'il l'avait voulu. Je lui ai demandé son aide comme je l'ai fais pour vous autres.
Jefferson et moi, c'est un lien qui remonte à longtemps. Avant même que le destin ne lie Jefferson à Jack, aussi j'estime que Jack, tout bien intentionné soit-il, n'a pas à dicter quelle doit être la tournure et la fin de notre amitié avec lui.
Pour être honnête, je l'ai bien rencontré en esprit vorace et prédateur. J'ai tissé un lien sur lui pour l'épier et... Me le "réserver" en Ennemi, pour les miens.
Mais, avec le temps... Cette proximité moqueuse que j'entretenais avec lui ont suscité une forme de sympathie à son égard. Je suis en quelque sorte passé d'un parasite cancéreux à un ami. Un ami "toxique". Mais un ami qui connaissait l'envers du décor qu'est votre monde physique de matière, et Jefferson a plus d'une fois puisé en moi des révélations qui lui ont permis d'aiguiser sa vision des événements qui se tramaient autour de lui et de ses compagnons.
J'ai... Parfois du mal à me dompter, je suis parfois la propre proie de mon chaos interne bouillonnant, quand je suis contrarié. Mais, depuis la mort de Saint-Ulbrexis, je veux réellement aider Jefferson et ses amis. Rétablir une forme de justice et d'équité cosmique pour quelque chose pour lequel ils s'étaient battus et dont ils ont été spoliés.
C'est ainsi que je me vois...
Je ne suis peut-être pas l'Empereur, mais peut-être l'Empereur n'a-t-il plus personne d'autre que moi à envoyer à votre aide, pauvres mortels ?
En tout cas, comme je l'ai dis,le salut m'est venu de Jefferson. Mais ce fut une aide pleinement consentie...
Bien que pour être honnête, je ne lui ai pas caché que s'il refusait, je devrais m'en tourner vers ton amie Lethe, je veux croire que nous sommes réellement devenu amis, lui et moi. Et pour être honnête, j'avais peur que cette amitié ne soit à jamais un "sombre secret" entre lui et moi. Quelque chose qui n'apporte qu'ostracisation pour lui, jusqu'à ses propres compagnons.
Je me réjouirais de te compter pour amie. Garde juste à l'esprit que Jack ne devra pas le savoir. Je pense que Jack ne le comprendrait pas, qu'il réagirait mal. Pour lui, je ne suis qu'une figure du Mal absolu, un "Démon". C'est là une leçon qui est venu m'assagir en ce prieuré où j'ai frôlé la mort : l'Âme de Jack, lumineuse et grandement immaculée, me faisait me fourvoyer. Je pensais les âmes de lumière, êtres de sagesse et mentors de l'élévation de conscience...
Mais je fus sidéré. Là où Jack me vouait une haine zélée telle qu'il était prêt à damner une part de son âme, et plus encore à damner celle de son ami pour me bannir moi, un être qui était venu à lui en allié, Jefferson lui, avec son âme tourmentée par la Corruption du Warp, n'a pas hésité une seule seconde à se mettre en péril pour tous nous sauver.
Je ne veux pas vous dresser contre Jack, les uns contre les autres. Je continuerai même à protéger les arrière de Jack lui-même si vous me le demandez. Mais je ne peux aider ouvertement un être qui me rejette à ce point. Cette forme de cohabitation est dangereuse, je me tisse de la manière dont le monde me perçoit... Plus ils m'appellent Démon, plus je le deviens...
Alors si tu veux que je sois un ami pour toi, petite Arkadia, je suis heureux. Je peux caresser l'espoir d'être Ange. »
« Ils ne te feront aucun mal. Ils forment un flot enragé avec lequel je me bats, mais en vérité, la plupart d'entre eux sont des âmes damnées à qui j'ai offert une seconde chance, une nouvelle vie.
Peut-être lui offrir la vassalité de quelques-uns de mes rats l'aiderait-elle à surmonter sa peur ?
– Oh, tu le veux bien alors ? J'accepterai avec joie, oui.
Étrange sensation en mon âme.
– Ça me fait bizarre. D'ordinaire j'impose ma présence de manière vindicative, bon gré mal gré. Mais avec toi... Ainsi, juste venir en ami, cela peut marcher aussi.
Une envie. Envie, pour un temps, de ne plus essayer d'être le Seigneur des Ténèbres, mais l'Ami-des-Ténèbres. Être l'oreille des enfants oubliés de ce monde, celui qui entend leurs prières dans le noir... Je réalise que j'ai rapproché l'une des serres ailées de la petite Arkadia. "Tendu main-griffe", comme disent les miens, le geste pour sceller un accord, un pacte. Une amitié.
– J'ai réellement du baume au cœur que tu ne me rejettes pas, petite Arkadia... Je vais t'avouer une chose. Je n'ai pas forcé la possession sur le père Jefferson. Il avait la force mentale de me rejeter s'il l'avait voulu. Je lui ai demandé son aide comme je l'ai fais pour vous autres.
Jefferson et moi, c'est un lien qui remonte à longtemps. Avant même que le destin ne lie Jefferson à Jack, aussi j'estime que Jack, tout bien intentionné soit-il, n'a pas à dicter quelle doit être la tournure et la fin de notre amitié avec lui.
Pour être honnête, je l'ai bien rencontré en esprit vorace et prédateur. J'ai tissé un lien sur lui pour l'épier et... Me le "réserver" en Ennemi, pour les miens.
Mais, avec le temps... Cette proximité moqueuse que j'entretenais avec lui ont suscité une forme de sympathie à son égard. Je suis en quelque sorte passé d'un parasite cancéreux à un ami. Un ami "toxique". Mais un ami qui connaissait l'envers du décor qu'est votre monde physique de matière, et Jefferson a plus d'une fois puisé en moi des révélations qui lui ont permis d'aiguiser sa vision des événements qui se tramaient autour de lui et de ses compagnons.
J'ai... Parfois du mal à me dompter, je suis parfois la propre proie de mon chaos interne bouillonnant, quand je suis contrarié. Mais, depuis la mort de Saint-Ulbrexis, je veux réellement aider Jefferson et ses amis. Rétablir une forme de justice et d'équité cosmique pour quelque chose pour lequel ils s'étaient battus et dont ils ont été spoliés.
C'est ainsi que je me vois...
Je ne suis peut-être pas l'Empereur, mais peut-être l'Empereur n'a-t-il plus personne d'autre que moi à envoyer à votre aide, pauvres mortels ?
En tout cas, comme je l'ai dis,le salut m'est venu de Jefferson. Mais ce fut une aide pleinement consentie...
Bien que pour être honnête, je ne lui ai pas caché que s'il refusait, je devrais m'en tourner vers ton amie Lethe, je veux croire que nous sommes réellement devenu amis, lui et moi. Et pour être honnête, j'avais peur que cette amitié ne soit à jamais un "sombre secret" entre lui et moi. Quelque chose qui n'apporte qu'ostracisation pour lui, jusqu'à ses propres compagnons.
Je me réjouirais de te compter pour amie. Garde juste à l'esprit que Jack ne devra pas le savoir. Je pense que Jack ne le comprendrait pas, qu'il réagirait mal. Pour lui, je ne suis qu'une figure du Mal absolu, un "Démon". C'est là une leçon qui est venu m'assagir en ce prieuré où j'ai frôlé la mort : l'Âme de Jack, lumineuse et grandement immaculée, me faisait me fourvoyer. Je pensais les âmes de lumière, êtres de sagesse et mentors de l'élévation de conscience...
Mais je fus sidéré. Là où Jack me vouait une haine zélée telle qu'il était prêt à damner une part de son âme, et plus encore à damner celle de son ami pour me bannir moi, un être qui était venu à lui en allié, Jefferson lui, avec son âme tourmentée par la Corruption du Warp, n'a pas hésité une seule seconde à se mettre en péril pour tous nous sauver.
Je ne veux pas vous dresser contre Jack, les uns contre les autres. Je continuerai même à protéger les arrière de Jack lui-même si vous me le demandez. Mais je ne peux aider ouvertement un être qui me rejette à ce point. Cette forme de cohabitation est dangereuse, je me tisse de la manière dont le monde me perçoit... Plus ils m'appellent Démon, plus je le deviens...
Alors si tu veux que je sois un ami pour toi, petite Arkadia, je suis heureux. Je peux caresser l'espoir d'être Ange. »
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Date d'inscription : 30/09/2016
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