Rassemblement ! (Prologue RP de Snardat)

par **Karess** Dim 26 Déc - 19:46

Quelle vérité découvrirait-on, derrière le voile de notre perception du monde ?
Il y a bien longtemps qu’Arda est vidée de sa substance ; vampirisé. Il n’y a pas de Bien, ni de Mal. Plus d’Erû, et guère plus de Seigneur des Ténèbres.
Juste une envie, qui plane au-dessus de nous, de faire couler du sang. Mes ennemis, mes frères, et moi… Tous, cette force nous manipule et nous déplace comme des jouets. Comme des pions sur un échiquier…
C’est un cauchemar qui revient me hanter, encore, et encore.
Combien de fois suis-je mort dans ce jeu déjà ?
Il n’y a aucun monde consistant au-delà de l’échiquier. Aucun monde au-delà de ces champs de bataille sur lesquels il nous pose, consécutivement.
C’est notre raison d’être. Notre seule… Raison d’être…

***

Une compagnie de soldats en armes franchissait les portes noires et traversait ces plaines stériles et noires, à l’automne dernier. Ils étaient au nombre de cinquante-sept Orques, à marcher sous la bannière d’un vieux Capitaine Uruk qui s’était mis en quête de sa mort dans un dernier combat, avant que l’âge ne le frappe.
Cette quête a échoué. Livrant escarmouche sur escarmouche à l’Ennemi Juré ainsi qu’à des bandits sournois, le vieil Uruk a mené à la mort les dizaines de guerriers sous ses ordres, des vétérans sortis en connaissance de cause. Yashnarz, lui, a survécu. Il a tué. Beaucoup combattu et beaucoup tué. Tué des adversaires de grandes valeurs. Et dans sa quête, sa bande de guerre disloquée s’est faite de nouveaux frères d’armes. Comme toujours, ceux-ci sont venus prendre la place de ceux tombés autour de lui, tandis que lui n’est pas tombé.

Le vieux chef de corps rumine seul avec lui-même devant, flanqué de Skarbög, son impétueuse et farouche porte-bannière et officier en second au sein des militaires de cette troupe hétéroclites, et de Maurög, un autre demi-Orque de constitution massive. Ni eux, ni elle, ne sont très bons camarades, et mieux vaut que leurs subalternes ne boivent pas à leur vue. Derrière eux toutefois, la camaraderie va bon train entre les légionnaires Skûm, Thakthak, Charir, Araurq, Borcip et Orchar, et ta Cavalcade noire, Renifleur...
Ainsi le vieil Uruk retourne-t-il à travers ces plaines en tête d’une procession qui a moins l’aspect d’une compagnie que d’une horde chevauchant des loups, amas de ses vétérans du corps d’origine, et de vous autres, ses nouveaux alliés des tribus. Bientôt apparaît à la vue de tous une vision miteuse : la vision des fortifications de fortune, ébréchées, rafistolées en urgence, de l’entrée du Noir Royaume du Mordor... Les légionnaires ne manquent pas de s’esclaffer de la tête que vous faites…
« La Grande et fameuse Morannon ! Les "Portes Noires" du Mordor ! Théâtralise le sympathique Charir, un des gars qui s’est rendu les plus populaires auprès de vous. Ce n’est pas un Uruk lui ; pourtant vous avez appris à le respecter de même que ses compagnons plus massifs. Ce qu’il n’a pas en taille et en corpulence, le Gobelin à l’arbalète l’a largement compensé en s’avérant être le plus acharné, le plus combattif et le plus retors combattant de cette bande de guerre. Et en dépit de son arme fétiche, il s’est révélé être bien plus doué comme lutteur qu’on ne l’aurait soupçonné.
La Morannon, en revanche… Partout on parle d’une construction gargantuesque qui rivalise avec les constructions de l’Ennemi, des remparts d’acier noir impénétrables et immuables… Et à la place, un… Simple mur mi de bois, mi de pierre, et une simple tranchée ?
-- Vous êtes déçus j’imagine ? Demande l’Uruk Borcip, un grand gaillard à la peau cuivrée. Il doit être solide et efficace dans une mêlée, d’ordinaire. Mais lui, Araurq et Orchar ont tous trois subi des blessures dans les escarmouches et si votre tribu leur a sauvé la peau, leur état à tous trois nécessite du repos…
-- Au moins, aujourd’hui, on a de la chance, ironise le svelte vert-pâle Araurq de sa voix maladive. Aucune armée ennemie ne fait le siège des portes. On n’aura pas besoin de se faufiler, ou de se planquer en attendant que ça barde pour percer…
-- Vous inquiétez pas les gars, vous glisse Skûm en recouvrant le sérieux. Les vraies Portes Noires, c’est Nous, cogne-t-il du poing sur son poitrail cuirassé, un geste de zèle repris par les siens. Ça commence peut-être par un pauvre tas de pieux et un fossé, mais là derrière, on est des milliers à veiller. Et la castagne, nous, on adore ça.
-- Et on a l’acier, et les Trolls ! surenchérit Thakthak.
-- Et on a Crocs Blancs, rajoute Charir…
Ensemble, vous passez l’heure qui suit à couvrir la distance qui vous sépare de la Morannon, et de cette région-barbacane aux mille casernes qui constitue autant le bouclier que le marteau du Royaume des Orques…
-- Y a du remue-ménage, énonce sombrement Thakthak après que vous ayez franchi le "poste de contrôle" qui marque l’entrée sur la Terre Noire…
-- Une attaque se prépare, les amis… Vous arrivez au bon moment !

Bien vite, les compatriotes de vos compagnons sont venus les saluer. Et vous accueillir. Après que vos compagnons légionnaires vous aient présenté (en bien), vous étiez libres de séjourner en paix dans le cœur du pays pour un temps. Mais vous pouviez aussi rester dans les parages, dans la proximité des bannières de la Légion des Loups Noirs, et vous enrôler pour l’attaque à venir.
La seule condition pour rester combattre au cœur de cette armée au rassemblement, c’était la Discipline…

par **Karess** Jeu 6 Jan - 0:39

Les jours qui ont suivi votre arrivée en Udûn se levaient sur les cohortes en rangs des Uruk-haï et de leurs subalternes Gobelins, les "Orques de l’Oeil Rouge, saluant à l’unisson la Tour, la présence de leur maître, et plus proche, le bastion référent de l’état-major. Les corps d’armée s’alignaient dans un silence révérencieux, ponctué de vives harangues, d’exhortation sauvages et de rumeurs rauques et cadencées. Des cycles d’activité se déroulant dans une atmosphère martiale, faite de discipline et d’endoctrinement dans le lointain. D’échos de bottes de fer, de hampes de lances et d’aboiements de wargs. D’entraînements et de préparatifs.
Coups de fouets et corrections disciplinaires…
Les cycles de repos en revanche, cédaient la place à des fêtes d’enfer où l’alcool coulait à flots, et où les drogues circulaient librement, le Bras Disciplinaire détournant sciemment son regard pour un temps.
Dernière récré avec les compliments du général, avant d’aller au casse-pipe…
Cette période était une occasion pour vous de vous familiariser avec cette troupe dont on vous fait dépendre. Vous avez été présentés à Quguug, le commandant disciplinaire de légion. Ce vieux guerrier a dû être fort et redoutable combattant de son temps. Il semble être ce que serait la cendre si celle-ci avait décidé de s’agglutiner pour former un colosse robuste, à la tignasse blanchâtre en cascade et à la longue barbe hirsute. Fort et redoutable combattant, il doit encore l’être, ce colosse gris au regard d’un bleu de glace. Mais ce qui marque surtout chez le vieil Uruk, c’est cette absence de lèvres, amputées. Son élocution désastreuse nécessitait l’interprète de vos compagnons de voyage et de l’aide de camp proche, pourtant il ne viendrait pas à l’esprit de rire d’une telle blessure, une marque de la cruauté que le commandant garde d’un interrogatoire des forestiers de l’Ennemi…
— J’vais pas vous casser les couilles avec les vingt-mille points du règlement à suivre tant que vous séjournez parmi nous, l’ami. C’est d’une simplicité limpide pour n’importe quel couillon... On n’est pas dans cette vaste foire qu’est Goblinland ici. On est au Mordor… Ici, quand les soldats manquent de discipline, la faute incombe à leur commandant. Mon job, c’est de veiller à ce que quel que soit le moment, si un des Patrons se pointe, sa place de rassemblement soit tenue bien carrée, et son armée parfaitement fonctionnelle et prête à exécuter les ordres…
« Si un Nazgûl, ou mon supérieur le Général, se pointe ici et qu’il voit que c’est l’bordel, je m’fais allumer. Et si je m’fais allumer, c’est moi qui vous allume. Vous voyez le truc ? Tout ce que vous voyez ici, est sa propriété sous la juridiction des Nazgûls. Tout ce que vous bouffez, tout ce que vous buvez, l’acier, les couvertures, les pelles pour creuser les trous de latrine, ça lui appartient. Même vous, tant que vous êtes de ce côté de notre chère enclave montagneuse, vous lui appartenez…
« Entre nous, on a l’avantage avec mes gars de savoir très précisément quel cycle et à quelle heure de ce cycle les Patrons vont revenir se pointer dans le coin. D’où ces grosses beuveries qu’on peut s’permettre ces jours-ci. Et j’connais les Patrons. Ils nous connaissent eux aussi, d’ailleurs ! Ils aiment pas qu’on se couche trop docilement à leurs injonctions comme des clébards, nous Ses Légions, tu vois ? On est des guerriers. Leurs guerriers... Ils aiment flairer le sang, et sentir que ce qu’ils vont lâcher à la gorge du Gondor est totalement incontrôlable… Mais si on s’égorge les uns les autres, qu’on se vole et qu’on casse tout ici à la veille d’une marche… Y aura rien qui se mettra en marche. A part des emmerdes pour tout le monde, de la piétaille aux hauts échelons. En passant par les p’tits chefs de tribus comme toi, Renifleur. Alors tiens tes gars en laisse. Et si tes gars se bagarrent avec les miens ou avec d’autres salopards dans le coin, dis-leur bien de garder les armes à l’étui.
« Toi et tes gars, si vous êtes toujours avec nous d’ici une heure, vous allez recevoir un matricule d’unité active pour la durée de cette guerre. Vous serez officiellement des nôtres, dans la famille, pour un temps. J’vais pas t’mentir, dans notre schéma d’armée, ta cavalerie tribale de wargs, y a de bonnes chances qu’elle fasse partie de la première vague… Celle qui se mange les embuscades de ces salopards de rangers et qui s’empêtre dans ces escarmouches de merde pour tenter de contrôler le terrain en attendant la force d’attaque principale… Beaucoup de chefs de clan le prennent très mal. Ils désertent en disant qu’on les prend pour de la chair à piques, qu’on les traite comme des boucliers pour nos bataillons ; c’est p’têtre vrai, et p’têtre pas. Moi j’m’en fous. Quand Ruayyh et nous autres les Commandants de bataillon, on organise le bordel, qu’on décide d’où placer, où envoyer une unité, la seule question qu’on se pose, c’est "est-ce que c’est efficient d’la placer là, de l’utiliser comme ça ?". Ce qui nous importe à nous, c’est de gagner la guerre. Pendant qu’t’es là, tu peux te rapprocher de gars comme le chef Tsharkin qui pleurnichent et qui râlent chaque putain de journée, ou bien… Tu peux te rapprocher de gars comme Woggha ou notre Lieutenant Feldûsh, qui te diront comme on compense bien les pertes et comme on file de belles parts du butin à ceux qui ont saigné sous notre commandement.
Les muscles de sa mâchoire s’étaient étirés. Fantôme d’une tentative du vieux colosse de présenter un sourire engageant…

Rassemblement ! (Prologue RP de Snardat) Comman11

Quguug

Cycles d’activité, cycles de repos... Vous les avez passées parmi le bataillon de vos compagnons de voyage. Les légionnaires Uruk-Haï étaient… Ce qu’ils sont. Inamicaux et arrogants rivaux. Fiers de ne pas faire dans le social, pour la plupart. A l’exception de vos compagnons et de la section mixte de Thakthak. Les Uruk-Haï du Bras Disciplinaire tels que la Meute Noire de Croc Blancs était là pour faire régner la discipline et maintenaient une certaine distance avec vous (En vérité, confia un des trois grands gaillards de la bande au grand gourdin hérissé à l’un des tiens, s’ils familiarisaient avec des soldats qu’ils sont censés avoir à l’œil et que ça s’apprenait, ils se feraient allumer, leur rôle de surveillants leur imposant de se distancer de la troupe). A l’opposée de Thakthak et de sa sympathique troupe, la section de guerriers cuirassés d’un Uruk corpulent répondant au nom de Thurgix semblait pratiquement chercher la bagarre, et la fameuse "Meute Noire" dut même aller jusqu’à faire pleuvoir quelques sanctions et châtiments corporels mineurs afin de réprimer des comportements pour le moins… Belliqueux. Le regard de Thurgix était injecté de sang et semblait ne pas arrêter de vous fixer. Il ne s’était adouci que sur l’Orque Charir quand il l’avait salué...
— J’vous jouerais bien la flûte du "lui en voulez pas trop, sa troupe a récemment été pris dans une embuscade avec d’étranges snagas aux flammes bleues dans les yeux", mais il est comme ça depuis aussi loin que j’me souvienne, vous a glissé Charir... En pire depuis quelques années…
Vous en faites pas pour Thurgix. Il déteste à peu près tout le monde à la première rencontre, et tout le monde veut le voir crever au début… Ensuite on va au combat, et on remercie le sort que Thurgix et sa bande soient là à charger à nos côtés. J’ai fais mon baptême du feu parmi eux dans les faubourgs d’Osgiliath… Quand l’armée a été prise dans un traquenard sordide avec des fosses à feu et que deux mille Orques étaient paralysés par la pétoche, et que le général, un pauvre con de Numénoréen Noir qui ne comprenait rien à rien, commençait à être encore plus un ennemi que l’Ennemi lui-même en tournant ses piquiers et ses archers contre nous, le seul gars qui faisait son boulot et qui ralliait les gars pour lancer l’attaque au milieu de ce foutoir, c’était Thurgix. »

[b]Thakthak, Thurgix...

Charir

par Le renifleur Dim 9 Jan - 21:49

6 mars 1402

Nous sommes arrivés aux portes noires du Mordor en fin d’après-midi. Les gars étaient en train de se payer du bon temps avec les compagnons de la légion, le Renifleur est content qu’ils sympathisent, il dit que ca renforceras la cohésion sur le champs de bataille. Le chef a chevauché à la tête de la troupe, avec le chef du détachement et ses officiers. Le drapeau noir de la légion et le milan rouge sur fond gris de la cavalcade brandis par nos deux porte-étendards côte à côte, c’était beau à voir, je vous le dis.

Quand on a vu les portes proprement dites, j’avoue que nos gars se sont un peu bidonnés…Les fameuse Portes Noires du Mordor ne sont tout au plus qu’une très grosse barricade. Notre joueur de tambours, le gros Erzog en est tombé par terre de rire. Bref, je pense que la phrase ironique d’un des arbalétriers gobelins de la légion (qui a l’air d’apprécier le jeu d’acteur) illustre bien la situation, je la retranscris de mémoire :
« La Grande et fameuse Morannon ! Les "Portes Noires" du Mordor ! »

Ensuite les gars sont entré par le poste-frontière et nous avons enfin vus ce qui fais du Mordor le royaumes des orcs. Au fur et à mesure qu’on se rapprochait du Morranon, les tentes, les casernes, les installations de guerre se multipliaient. On n’avait jamais vu ça, nous qui venions du nord et de ses guerres tribales de quelques centaines de participants. Les gars, et moi en premier, étions sous le choc, le chef par contre avait l’air de s’en foutre…Il faut dire il n’montre pas trop ses émotions le chasseur. On a aussi appris que la bataille se serrait pour bientôt, et ça, ça nous excite, alors même qu’on était pas encore arrivé à destination le chef à commencer à vérifier les rangs en silence, sur son énorme wargs grise et cuirassé d’acier, l’épée battant au coté sur ses habits de fourrure noir. Tout le monde s’est ensuite mis à récurer ses armes, nettoyer sa brigandine de cuir, faire briller son casque.

Entre le7 et le 13 mars 1402

Nous avons monté nos baraquements. On s’est installé près de la légion, on a confiance en eux. Mais certains corps d’armée qui attendent ici ne nous inspire pas que des bons sentiments. Voir des milliers d’uruk en armure lourde marcher tous les soirs à coté de vos tentes ca vous fais tout drôle. Mais bon, on ne se laisseras pas marcher sur les pieds par les plus gros. Cependant Renifleur a insisté sur la disciple, et ça, ca nous connait, on est du nord nous, les héritiers des orcs d’Angband. Nos vieux disaient que notre peuple était « comme le désert du nord, immuable, froid, et bien droit » Les gars ont donc renoncé aux disputes. On reste bien sagement à s’entrainer au combat et à préparer les wargs. Le maitre d’arme de la cavalcade : Grïm le petit, s’occupe bien des nouvelles recrues. Le jeune Morad, le Batard d’un membre des premiers jours aujourd’hui mort, est très prometteur. ‘Jamais vus un orc combattre avec autant de rage, sauf peut-être cet ermite gobelin fou dans la plaine de Framsburg, mais bon je m’égare.
Bref, on vit not’ vie de cavalerie en attendant l’engagement officiel dans la légion, quand Renifleur iras voir Quguug.

14 mars 1402

Le chef est aller voir le commandant de la légion. Il n’est pas encore venu me voir en privé pour me narrer sa conversation. Mais il a prononcé un discours qui doit résumer les instructions qu’il a reçus et lesquelles avec il est d’accord. Le voici retranscris par mes soins et ceux de quelques-uns de mes camarade ( le cuistot Bladung, et les frères frondeurs Turik et Turek ) :

« Fiers guerrier du nord, fiers membres de notre cavalcade noir, j’ai l’honneur de vous annoncer que nous sommes engagés dans la légion officiellement !!! Je ne vais pas vous mentir, on a des ordres très précis : Être discipliné, éviter le grabuge, être droit dans nos armures… mais la discipline ça nous connais, nos ancêtres ont servis Morgoth lui-même, sous savons respecter les ordres qui nous mènerons à la victoire. Premièrement, on pete rien, on ne fout pas le bordel, ici c’est la propriété des Nazghul, les lieutenant de l’ombre. Deuxièmement ne vous battez avec d’autre raclures qu’en dernier recours, et qu’avec vos paluches, je ne veux pas de surins sortis ici, capiche ? Et enfin…Nous serons surement envoyés aux premières lignes, y parait que ca fait tiquer les autres chef tribaux. Beaucoup mourrons, ca vas être sanglant, mais les tribus du nord ne craignent pas cela, la cavalcade noire est éternelle, un orc tombe, il est remplacé par un orc, un warg tombe, il est remplacé par un warg. Notre identité propre ne compte plus, il n’y a que la Cavalcade, et les ordres du maitre des ténèbres. Le chaos ne fera pas tomber l’Ennemis, seul la discipline le peut. Nous ne fuirons pas ces jours, ni les jours d’après, ni jamais, nous tiendrons, comme les glaciers de notre nord. "

Sur ce il sortit son épée, et la brandis à l’horizontale sur son front, comme els chef du nord l’avais toujours fait

"La Cavalcade noire est éternelle !!! Tombent les têtes, tombent les crânes, tombent les torses, tombent les casques et les lances, tombent l’Ennemi !!!"

Nous venions d’entrer en guerre.

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