Erick Stavros
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Erick Stavros
Prénom: Erick
Nom : Stavros
Surnom : La brute - L’armoire à glace
Âge : 47 ans
Sexe : Masculin
Origine : Grecque
Métier : Garde de sécurité
Orientation sexuelle: Hétérosexuel.
Psychologie : Suis-je un homme exécrable? c'est un fait. Mon manque de délicatesse? Sûrement la première chose qu'on remarque chez moi. J'exige le respect et la discipline la plus totale en ma présence. Quand j'ai quelque chose à dire, je le dis et j'entends bien à ce qu'on prenne mes remarques en compte, c'était l'chaos la-bas. En m'engageant à Masego, il ne fallait pas s'attendre à faire face à un grand diplomate, je n'avais ni la patience, ni la culture requise pour perdre mon temps à jouer les nounous pour pas net et leurs nounous respectives d'ailleurs. Toute cette organisation etait bancale. J'en connais qui auraient passé des heures de corvée à répétitions si les choses avaient été différentes. Je n'aime personne si l'on puis dire et je ne suis pas ici pour une séance de speed dating, alors ça me va très bien. Les gens, et pas uniquement les fous, sont tous beaucoup trop louche. Insubordination, conflit dans les rangs, tout ce que je voulais, c'était que quelqu'un resserre la visse avant que je ne finisse par réellement refaire la déco dans des tons rougeâtres! N'en déplaise à cette étrange concierge. J'avais des choses à reprocher à chaques personnes que je croisait et n'allez pas dire que je suis dur! Car si tel était le cas ce boui-boui foireux de Masego serait devenu un camp militaire en moins de deux et évidemment, sous mes ordres. Sinon, j'ai mieux à faire que de sympathiser et je vais abréger en disant que je suis généralement hostile, un vrai chien de garde, provocateur et -à la grande surprise de tous- sujet à des tendances violente. Vous voulez peut-être un dessin? Je pourrais ajouter que j'ai rien à perdre et un homme sans rien pour le retenir ça va très loin, si ce n'est pas déjà fait pour moi. Allez, circulez maintenant.
J'aime :
-L'adversité.
- Diriger.
-Me sentir supérieur.
- La force brute, autrement dit : Moi.
- Les patients récalcitrant, la direction me lâche la grappe quand je me charge d'eux.
-Provoquer.
-Mes clopes, surtout celles qui font " rire".
-Toute les situations où je peut user de ma force en fait...
- "L'eau" russe, ou les alcool bien de chez moi. Comme l'Ouzo ou le Metaxa.
Je n'aime pas :
-Les lois établies à Masego.
- Mes supérieurs.
- L’ennui. Comme tout être humain.
Physique: Je ne fais particulièrement attention à quelle tronche j'ai habituellement. Je commencerais par ma fierté. Ma musculature. Passer sa vie à jongler entre les champs de bataille et les camps d'entrainement, ça vous forge un homme. J'irais jusqu'à dire que je suis taillé dans la pierre et ça, pas besoin de vous menacer pour que vous approuviez. J'ai un peu d'âge maintenant et mes cheveux prennent enfin leurs couleurs blanche, enfin, rasé comme ils sont, ça ne crève pas les yeux. Les marques du temps sont déjà sur mon visage, comme si les cicatrices ne suffisaient pas. Et par là, je fais surtout allusion à celle qui trône près de mon œil. Sinon, la flemme de me raser. Vous voudriez pas que je m'épile comme une gonzesse, si?
Sinon, j'ai eu ma période d'ado en colère et un piercing trône toujours fièrement à ma lèvre, de même pour mes écarteurs que j'ai néanmoins réduit. J'ai aussi cette imposante croix qu'on m'a tatouée au cou et dire que j'ai chouiné à l'époque... Si j'avais su ce qu'il m'attendait. Enfin bon, si c'est plus vraiment là pour faire joli sur ma tronche de grand gaillard, on peut dire que ça appuie mes propos quand je parle de ma jeunesse et de ma période " rebelle " . Relaaax, jt'explique ça après, soldat! Côté fringue, j'ai jamais vraiment ressembler à une perruche comme mes potes. Cheveux rasé depuis toujours, quasiment et vêtement sobre. Pas costard cravate, ça non. Mais débardeur blanc, pantalon noir, et rangers. Simple et efficace, bien que je m'amuse à porter un trench coat, ou un blazer dernièrement, ça fait classe, c'est mon petit plaisir, un caprice de nanas, s'tu veux.
Particularité : Et bien.. J'suis toujours à l’emploi malgré les nombreuses notes à mon dossier pour violence aggravé! C'est pas beau ça?
Histoire: Dis-moi, garçon. Quand t'était môme, ça s'passait comment à l'école? Bien, bien ça me va tu peux arrêter la. Donc, t'a pas connus toi, la sensation d'agacement et d'énervement lorsque tu avais fait les deux premières opérations à la perfection, mais que t'en avait encore 5 autres à faire? Sûrement pas comme moi. T'sais ce que c'est qu'un Haut potentiel ? 112 de Q.I pour mon cas. Oh, je ne suis pas beaucoup au dessus de la normal tu me dira, j'ai rien d'exceptionnel, mais t'imagine pas le calvaire que c'est, vieux. Toi, quand on te dit 8x7, t'est un gentil gosse, t'a appris tes tables de multiplications et tu répond tout naturellement 56. Ta mère te file un bisou, ton prof une bonne note et toi t'est content. J'ai pas eu c'te chance.
J'te fais le topo, toi, tu fonctionnes sur le principe de l'assimilation. On te présente un problème, tu l'a étudié, donc tu le résous. Si tu ne connais pas le problème, tu passe par la phase d'accommodation. En gros, tu décompose et recompose le problème pour être en mesure de le résoudre avec tes capacité.
Tu m'suis? Moi, c'est autre chose. Même pour quelque chose que je sais, je suis toujours en phase d'accommodation. Et comment tu veux expliquer à ta prof comment t'a trouvé la réponse alors que dans ta tête, grossmodo il se passe ça:
-Tu tentes d'utiliser ce que la prof vient de dire. Mais c'est trop long pour toi. La flemme et tu arrives pas a rester concentré.
-Tu trouves donc une deuxième solution plus rapide. C'est cool, mais en fait non, ça prend trop longtemps à calculer.
-La troisième méthode arrive, encore moins rapide que la seconde. Tu n'essayes même pas, tu pars donc sur une quatrième alternative jusqu'à ce que tu te perde dans ton propre raisonnement et que tu te décourages.
-Et si jamais tu arrives au bout de ton cheminement, devine quoi, t'a quand même des ennuis!
Ben ouais, t'a tellement tortillé que tu sais plus comment t'a fait et t'est incapable de développer ta réponse. bref, dans tous les cas t'est largué et on te prend pour un cancre alors que t'en a plus dans la cervelle que ta propre instit'. Cool hein? De mon temps, on avait pas tous vos cinglé en blouse blanche et on comprenait pas le fait que je sois incapable de rester concentré. Mes malheureux point de Q.I en trop me rendent limite hyperactif, c'pas possible pour moi de rester d'vant un cahier, en revanche, la prof le dit une fois a voie haute alors que je suis en train de rêvasser ou de bricoler un avion avec un stylo et une règle, la j'enregistre! Ils ont finit par désespérer, dire que j'étais une médiocrité, un sale avorton qui finirait mal. Un type sans avenirs. Mes parents sont c'qui sont, mais ils m'aimaient. Et quoi de mieux pour me prouver leur amour que de m'envoyer dans une école religieuse? Et la voilà, ma période rebelle!
Déjà être un ado ça rend pas forcément service.
Être un ado incompris par ses profs, ça aide pas.
Être un ado incompris par ses profs et ses parents, ça vous file un coup dur.
Mais être un incompris par ses profs et ses parents, dans une école religieuse alors qu'on y crois pas et qu'on tient pas en place, la c'est le pompom!
Surtout quand la religions vient se mêler au réflexion incessante dans votre crâne, vous privant de quelques heures de précieux sommeil le soir. Ce qui fait que le lendemain en cours, t'est encore moins concentré et tu t'en prends pleins la figure encore une fois! On te pose une question tu réponds, on te demande de développe, tu regardes l'adulte avec de gros yeux désespéré. Tu connais la réponse, tu sais compter , t'est intelligent ! Mais ça sort pas, t'est incapable de dire d'où ça te vient et c'est le drame, on t'engueule à nouveau, tu perds encore confiance et t'essaye de foutre le nez dans ton cahier. Mais à peine trente secondes passe et la fenêtre semble s'éclairer d'un coup, tu regardes dehors, apaisé. Les rêves éveilles, tu connais? Ton prof arrive, frappe sur la table avec sa règle et tu sursautes. Tu le regardes désemparé et il te demande de répéter ce qu'il vient de dire. Tu réfléchis 5 secondes et tu ressors sa dernière phrase mot pour mot alors que tu n'l'écoutait pas spécialement. Ça l'agace, ton instit, et il te dit qu'il passera pour cette fois. T'a toujours une boule dans le ventre et tu replonges tes yeux dans ton cahier. Tiens, t'avait pas remarquer que tu commençais à changer d'écriture... Là c'est en script et là en attaché, peut importe, t'a toujours mal écrit de toute façon. Tu remarques une faute d'orthographe... Tu vas encore te faire gronder, tu t'empresses donc de la corriger. Bien sûr tu n'entends pas la prof qui te demande de reprendre la lecture et qui se racle la gorge une fois, puis deux pendant que tu cherches ton effaceur. Au final t'est viré de cours. Une honte pour tes parents.
Les convocations, les sanctions et les conseils de classe défilent, tes parents te punissent de tout tant que t'aura pas fait tes devoirs, la bonne soeur est toujours sur ton dos et toi tu t'enfonces, finalement, tu leur donne raison: T'est un raté, un p'tit moins que rien, tu déçois tout le monde. Et la bande de délinquant à l'air cool. Ils sont sympa sous leurs allures de durs, un peu rustre, mais il t'accepte. T'apprend à te battre, tu finis par être bon dans ce que tu fait, et ils te respectent, eux. Pas comme cette none qui est toujours après toi. Sauf que ce que tu ne sais pas, c'est que la none en question elle prie tous les soir pour que tu ouvre les yeux et que tu te reprennes.
En dépit de tout ce qu'on essaye de faire pour toi, tu continues ton délire de sale gosse, t'a bientôt 18 ans maintenant, t'est percé et tatoué, chef de ton p'tit gang, tu t'es mis à boire parce que c'était cool, la drogue aussi ça à l'air pas mal. Mais tu n'auras pas le temps de toucher a grand-chose.
Ta mère désespère, ton père est fier est orgueilleux, tu l'humilies en virant aussi mal. Un soir, il vient te chercher à l'internat avec un gros sac remplis de tes affaires dans le coffre, et il t'embarque sans t'adresser la parole . T'est heureux en un certain sens. Il n'a jamais beaucoup parlé, mais peut-être t'emmène-t-il au camping pour essayer de passer du temps avec toi, comprendre ce qui cloche, ça y est! Il va te tirer de cet enfer ! Mais il est trop tard quand tu descends de la voiture. Il te donne une pochette, te balance limite ton sac dessus et il repart, sans dire un mot. Tu restes planté sur place, les lèvres percés entrouverte et tu regardes la bagnole s'éloigner. T'ouvre la pochette, espérant trouver une réponse, et tu vois tout un tas de paperasse pour t'engager à l'armée. Il vient de te virer de la maison et dégager sans même te dire au revoir. Là tu comprend que t'est allé trop loin dans ton délire... Tu trouves une lettre de ta mère qui était contre, mais qui avais pas vraiment eu le choix. Pour une fois, tu fais ce qu'on te dit, et tu vas t'engager.
Ça va gamin, tu suis pour le moment ? J'ai toujours l'air aussi monstrueux?
Alors ouais, j'ai dû faire effacer mon dossier militaire parce que l'armé ça laisse des expériences pas terribles quand on est traité comme de la chaire à canon. Mais si tout le monde savait ce qu'était réellement leurs voisins, ce serait un beau foutoirs. L'enfer, c'est toujours les autres pas vrai?
Les années ont défilée, j'ai pas vraiment pris de grade, même si j'étais un bon élément sur le terrain. Trop d'heure de corvée parce que je jouais à la tête brûlée, ils n'avaient pas confiance. Tu m'étonnes. Je ne remontait pas dans leurs estime, ils s'en foutaient de moi. Et j'était toujours dans ma tête bancale, ils m'avaient pas encore assez conditionné pour que je devienne un gentil toutou. J'ai péter les plombs, de toute façon j'était qu'un gars parmi tant d'autres, ils ont pas apprécié, tu te doute bien...
Ça a été une grosse cacophonie après, je t'explique pas, on m'a foutu dehors, envoyé sur cette île de taré pour se débarrasser définitivement de moi, et j'ai dû faire effacer mon dossier. Heureusement qu'on a des p'tit malin qui savent se servir d'un PC...
Nom : Stavros
Surnom : La brute - L’armoire à glace
Âge : 47 ans
Sexe : Masculin
Origine : Grecque
Métier : Garde de sécurité
Orientation sexuelle: Hétérosexuel.
Psychologie : Suis-je un homme exécrable? c'est un fait. Mon manque de délicatesse? Sûrement la première chose qu'on remarque chez moi. J'exige le respect et la discipline la plus totale en ma présence. Quand j'ai quelque chose à dire, je le dis et j'entends bien à ce qu'on prenne mes remarques en compte, c'était l'chaos la-bas. En m'engageant à Masego, il ne fallait pas s'attendre à faire face à un grand diplomate, je n'avais ni la patience, ni la culture requise pour perdre mon temps à jouer les nounous pour pas net et leurs nounous respectives d'ailleurs. Toute cette organisation etait bancale. J'en connais qui auraient passé des heures de corvée à répétitions si les choses avaient été différentes. Je n'aime personne si l'on puis dire et je ne suis pas ici pour une séance de speed dating, alors ça me va très bien. Les gens, et pas uniquement les fous, sont tous beaucoup trop louche. Insubordination, conflit dans les rangs, tout ce que je voulais, c'était que quelqu'un resserre la visse avant que je ne finisse par réellement refaire la déco dans des tons rougeâtres! N'en déplaise à cette étrange concierge. J'avais des choses à reprocher à chaques personnes que je croisait et n'allez pas dire que je suis dur! Car si tel était le cas ce boui-boui foireux de Masego serait devenu un camp militaire en moins de deux et évidemment, sous mes ordres. Sinon, j'ai mieux à faire que de sympathiser et je vais abréger en disant que je suis généralement hostile, un vrai chien de garde, provocateur et -à la grande surprise de tous- sujet à des tendances violente. Vous voulez peut-être un dessin? Je pourrais ajouter que j'ai rien à perdre et un homme sans rien pour le retenir ça va très loin, si ce n'est pas déjà fait pour moi. Allez, circulez maintenant.
J'aime :
-L'adversité.
- Diriger.
-Me sentir supérieur.
- La force brute, autrement dit : Moi.
- Les patients récalcitrant, la direction me lâche la grappe quand je me charge d'eux.
-Provoquer.
-Mes clopes, surtout celles qui font " rire".
-Toute les situations où je peut user de ma force en fait...
- "L'eau" russe, ou les alcool bien de chez moi. Comme l'Ouzo ou le Metaxa.
Je n'aime pas :
-Les lois établies à Masego.
- Mes supérieurs.
- L’ennui. Comme tout être humain.
Physique: Je ne fais particulièrement attention à quelle tronche j'ai habituellement. Je commencerais par ma fierté. Ma musculature. Passer sa vie à jongler entre les champs de bataille et les camps d'entrainement, ça vous forge un homme. J'irais jusqu'à dire que je suis taillé dans la pierre et ça, pas besoin de vous menacer pour que vous approuviez. J'ai un peu d'âge maintenant et mes cheveux prennent enfin leurs couleurs blanche, enfin, rasé comme ils sont, ça ne crève pas les yeux. Les marques du temps sont déjà sur mon visage, comme si les cicatrices ne suffisaient pas. Et par là, je fais surtout allusion à celle qui trône près de mon œil. Sinon, la flemme de me raser. Vous voudriez pas que je m'épile comme une gonzesse, si?
Sinon, j'ai eu ma période d'ado en colère et un piercing trône toujours fièrement à ma lèvre, de même pour mes écarteurs que j'ai néanmoins réduit. J'ai aussi cette imposante croix qu'on m'a tatouée au cou et dire que j'ai chouiné à l'époque... Si j'avais su ce qu'il m'attendait. Enfin bon, si c'est plus vraiment là pour faire joli sur ma tronche de grand gaillard, on peut dire que ça appuie mes propos quand je parle de ma jeunesse et de ma période " rebelle " . Relaaax, jt'explique ça après, soldat! Côté fringue, j'ai jamais vraiment ressembler à une perruche comme mes potes. Cheveux rasé depuis toujours, quasiment et vêtement sobre. Pas costard cravate, ça non. Mais débardeur blanc, pantalon noir, et rangers. Simple et efficace, bien que je m'amuse à porter un trench coat, ou un blazer dernièrement, ça fait classe, c'est mon petit plaisir, un caprice de nanas, s'tu veux.
Particularité : Et bien.. J'suis toujours à l’emploi malgré les nombreuses notes à mon dossier pour violence aggravé! C'est pas beau ça?
Histoire: Dis-moi, garçon. Quand t'était môme, ça s'passait comment à l'école? Bien, bien ça me va tu peux arrêter la. Donc, t'a pas connus toi, la sensation d'agacement et d'énervement lorsque tu avais fait les deux premières opérations à la perfection, mais que t'en avait encore 5 autres à faire? Sûrement pas comme moi. T'sais ce que c'est qu'un Haut potentiel ? 112 de Q.I pour mon cas. Oh, je ne suis pas beaucoup au dessus de la normal tu me dira, j'ai rien d'exceptionnel, mais t'imagine pas le calvaire que c'est, vieux. Toi, quand on te dit 8x7, t'est un gentil gosse, t'a appris tes tables de multiplications et tu répond tout naturellement 56. Ta mère te file un bisou, ton prof une bonne note et toi t'est content. J'ai pas eu c'te chance.
J'te fais le topo, toi, tu fonctionnes sur le principe de l'assimilation. On te présente un problème, tu l'a étudié, donc tu le résous. Si tu ne connais pas le problème, tu passe par la phase d'accommodation. En gros, tu décompose et recompose le problème pour être en mesure de le résoudre avec tes capacité.
Tu m'suis? Moi, c'est autre chose. Même pour quelque chose que je sais, je suis toujours en phase d'accommodation. Et comment tu veux expliquer à ta prof comment t'a trouvé la réponse alors que dans ta tête, grossmodo il se passe ça:
-Tu tentes d'utiliser ce que la prof vient de dire. Mais c'est trop long pour toi. La flemme et tu arrives pas a rester concentré.
-Tu trouves donc une deuxième solution plus rapide. C'est cool, mais en fait non, ça prend trop longtemps à calculer.
-La troisième méthode arrive, encore moins rapide que la seconde. Tu n'essayes même pas, tu pars donc sur une quatrième alternative jusqu'à ce que tu te perde dans ton propre raisonnement et que tu te décourages.
-Et si jamais tu arrives au bout de ton cheminement, devine quoi, t'a quand même des ennuis!
Ben ouais, t'a tellement tortillé que tu sais plus comment t'a fait et t'est incapable de développer ta réponse. bref, dans tous les cas t'est largué et on te prend pour un cancre alors que t'en a plus dans la cervelle que ta propre instit'. Cool hein? De mon temps, on avait pas tous vos cinglé en blouse blanche et on comprenait pas le fait que je sois incapable de rester concentré. Mes malheureux point de Q.I en trop me rendent limite hyperactif, c'pas possible pour moi de rester d'vant un cahier, en revanche, la prof le dit une fois a voie haute alors que je suis en train de rêvasser ou de bricoler un avion avec un stylo et une règle, la j'enregistre! Ils ont finit par désespérer, dire que j'étais une médiocrité, un sale avorton qui finirait mal. Un type sans avenirs. Mes parents sont c'qui sont, mais ils m'aimaient. Et quoi de mieux pour me prouver leur amour que de m'envoyer dans une école religieuse? Et la voilà, ma période rebelle!
Déjà être un ado ça rend pas forcément service.
Être un ado incompris par ses profs, ça aide pas.
Être un ado incompris par ses profs et ses parents, ça vous file un coup dur.
Mais être un incompris par ses profs et ses parents, dans une école religieuse alors qu'on y crois pas et qu'on tient pas en place, la c'est le pompom!
Surtout quand la religions vient se mêler au réflexion incessante dans votre crâne, vous privant de quelques heures de précieux sommeil le soir. Ce qui fait que le lendemain en cours, t'est encore moins concentré et tu t'en prends pleins la figure encore une fois! On te pose une question tu réponds, on te demande de développe, tu regardes l'adulte avec de gros yeux désespéré. Tu connais la réponse, tu sais compter , t'est intelligent ! Mais ça sort pas, t'est incapable de dire d'où ça te vient et c'est le drame, on t'engueule à nouveau, tu perds encore confiance et t'essaye de foutre le nez dans ton cahier. Mais à peine trente secondes passe et la fenêtre semble s'éclairer d'un coup, tu regardes dehors, apaisé. Les rêves éveilles, tu connais? Ton prof arrive, frappe sur la table avec sa règle et tu sursautes. Tu le regardes désemparé et il te demande de répéter ce qu'il vient de dire. Tu réfléchis 5 secondes et tu ressors sa dernière phrase mot pour mot alors que tu n'l'écoutait pas spécialement. Ça l'agace, ton instit, et il te dit qu'il passera pour cette fois. T'a toujours une boule dans le ventre et tu replonges tes yeux dans ton cahier. Tiens, t'avait pas remarquer que tu commençais à changer d'écriture... Là c'est en script et là en attaché, peut importe, t'a toujours mal écrit de toute façon. Tu remarques une faute d'orthographe... Tu vas encore te faire gronder, tu t'empresses donc de la corriger. Bien sûr tu n'entends pas la prof qui te demande de reprendre la lecture et qui se racle la gorge une fois, puis deux pendant que tu cherches ton effaceur. Au final t'est viré de cours. Une honte pour tes parents.
Les convocations, les sanctions et les conseils de classe défilent, tes parents te punissent de tout tant que t'aura pas fait tes devoirs, la bonne soeur est toujours sur ton dos et toi tu t'enfonces, finalement, tu leur donne raison: T'est un raté, un p'tit moins que rien, tu déçois tout le monde. Et la bande de délinquant à l'air cool. Ils sont sympa sous leurs allures de durs, un peu rustre, mais il t'accepte. T'apprend à te battre, tu finis par être bon dans ce que tu fait, et ils te respectent, eux. Pas comme cette none qui est toujours après toi. Sauf que ce que tu ne sais pas, c'est que la none en question elle prie tous les soir pour que tu ouvre les yeux et que tu te reprennes.
En dépit de tout ce qu'on essaye de faire pour toi, tu continues ton délire de sale gosse, t'a bientôt 18 ans maintenant, t'est percé et tatoué, chef de ton p'tit gang, tu t'es mis à boire parce que c'était cool, la drogue aussi ça à l'air pas mal. Mais tu n'auras pas le temps de toucher a grand-chose.
Ta mère désespère, ton père est fier est orgueilleux, tu l'humilies en virant aussi mal. Un soir, il vient te chercher à l'internat avec un gros sac remplis de tes affaires dans le coffre, et il t'embarque sans t'adresser la parole . T'est heureux en un certain sens. Il n'a jamais beaucoup parlé, mais peut-être t'emmène-t-il au camping pour essayer de passer du temps avec toi, comprendre ce qui cloche, ça y est! Il va te tirer de cet enfer ! Mais il est trop tard quand tu descends de la voiture. Il te donne une pochette, te balance limite ton sac dessus et il repart, sans dire un mot. Tu restes planté sur place, les lèvres percés entrouverte et tu regardes la bagnole s'éloigner. T'ouvre la pochette, espérant trouver une réponse, et tu vois tout un tas de paperasse pour t'engager à l'armée. Il vient de te virer de la maison et dégager sans même te dire au revoir. Là tu comprend que t'est allé trop loin dans ton délire... Tu trouves une lettre de ta mère qui était contre, mais qui avais pas vraiment eu le choix. Pour une fois, tu fais ce qu'on te dit, et tu vas t'engager.
Ça va gamin, tu suis pour le moment ? J'ai toujours l'air aussi monstrueux?
Alors ouais, j'ai dû faire effacer mon dossier militaire parce que l'armé ça laisse des expériences pas terribles quand on est traité comme de la chaire à canon. Mais si tout le monde savait ce qu'était réellement leurs voisins, ce serait un beau foutoirs. L'enfer, c'est toujours les autres pas vrai?
Les années ont défilée, j'ai pas vraiment pris de grade, même si j'étais un bon élément sur le terrain. Trop d'heure de corvée parce que je jouais à la tête brûlée, ils n'avaient pas confiance. Tu m'étonnes. Je ne remontait pas dans leurs estime, ils s'en foutaient de moi. Et j'était toujours dans ma tête bancale, ils m'avaient pas encore assez conditionné pour que je devienne un gentil toutou. J'ai péter les plombs, de toute façon j'était qu'un gars parmi tant d'autres, ils ont pas apprécié, tu te doute bien...
Ça a été une grosse cacophonie après, je t'explique pas, on m'a foutu dehors, envoyé sur cette île de taré pour se débarrasser définitivement de moi, et j'ai dû faire effacer mon dossier. Heureusement qu'on a des p'tit malin qui savent se servir d'un PC...
Erick Stavros- Messages : 1
Date d'inscription : 07/12/2021
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