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'I'm the liar, you're the killer"

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'I'm the liar, you're the killer" Empty 'I'm the liar, you're the killer"

Message par L'homme en noir Mar 27 Sep - 16:21

" Treachery is the inevitable result of all affairs. Every man believes he has his own good reason"







'I'm the liar, you're the killer" Csm_da10



Nom : un patronyme quelconque, parmi les plus courants, adapté à sa nationalité supposée à cette occasion spécifique.
(J'hésite encore quant à quelle ruse employer pour faciliter la narration en RP : le désigner par la périphrase « l'homme en noir » systématiquement ? Je suis preneur de tout avis !)

Surnom : cigarette smoking m, non, pas de surnom connu. Si mentionné dans des rumeurs, notamment en ligne, sur des blogs et forums de théories du complot, il ne l'est jamais à titre d'individu, car son individualité n'a pas de substance, il est ce qu'il représente,« le gouvernement », « la [insérer nom d'une agence secrète] », etc...

Apparence physique :

Grand, corpulence ordinaire, dans un impeccable costume deux pièces de couleur on ne peut plus formelle, nuances de gris, de bleu, rarement noir. Un long pardessus ou trench-coat assorti, coupe sept-huitième qui tombe au genou. L'ensemble paraît coûteux, probablement du sur-mesure, mais étrangement daté, dans les coupes et les teintes, qui confère une forme d'atemporalité fin XXe début XXIe particulière. Son visage est long, ridé, marqué par la fatigue, expression calme, vaguement triste ou peut-être un peu résignée. Des cheveux grisonnants, courts, en raie sur le côté un peu ondulante, soignée.
Les deux hommes qui l'accompagnent sont des colosses de musculature militaire, la mine austère et antipathique, les traits quelconques, que l'on oublie vite, la coupe pragmatique, rasée ou en brosse, les costumes sombres.

Sa voix est posée, éduquée, l'intonation toujours courtoise.

Signe distinctif d'Homme en noir : son comportement est marqué par des tics ou manies très discernables, nombreuses, dont le tabagisme exagérément intensif est l'une des plus marquée.

Caractéristiques mentales/comportement :

Une creepypasta par les actes, et non par l'esprit. Ses apparitions ne sont pas motivées par la cruauté, la perversion, ni une quelconque forme de sadisme. C'est l'archétype du zélote d'une cause gouvernementale ou plus rarement, corporate : prêt à tout pour appliquer ce qu'impose le système qu'il représente, à tel point qu'il peut en véhiculer des valeurs théoriquement inverses. Protéger l'humanité de l'horreur de connaître les creepypasta, au prix de dizaines de corps, « suicidés », « accidentés », ou plus simplement le crâne percé d'une balle, dans le fossé d'une route de campagne isolée. Pour autant, les (autres) monstres ne sont pas sa cible. Comme obéissant à une consigne formelle du bureau obscur d'un blockhaus souterrain, il se borne à effacer les traces, ne pas laisser de témoins, pour ne pas que la rumeur se répande. Par là même, il s'inscrit lui même dans la génération d'autres rumeurs, celles des hommes en noir, qui font taire les groupes d'ufologie et les complotistes de tout bord.

Histoire (une scène de ses activités "ordinaires"...) :

« Cet article ne peut voir le jour, il en va, vous comprenez, de la sécurité de tous... la vérité ? Ah, la vérité... le mot est beau ... C'est mot qu'on aime défendre, qui fait plaisir à citer dans une phrase. ''Je fais ça pour montrer la vérité''... Mais la vérité, cette vérité, la voilà :  la vérité tue... Il est des savoirs qui ne doivent jamais être révélés... l'esprit humain n'est pas apte à concevoir... Non, bien entendu, vous imaginez bien qu'il nous est impossible d'en dire plus... l'implication d'une telle révélation... des conséquences potentiellement hors de toute considération... mouvements de paniques, en 19**... centaines de victimes civiles... Non... c'est inconcevable, nous sommes d'accord... ? Vous saisissez, à présent ? Alors, voilà ce que vous allez écrire...
C'était un ballon sonde. Oui, un ballon sonde. Passé une certaine altitude, le gaz devient instable... c'est ce qui provoque cette explosion...
Je savais que vous entendriez raison. »

Cliquetis d'un briquet. La sixième cigarette enchaînée en l'espace d'un peu moins d'une heure. Il demande à l'un de ses sbires un verre d'eau, encore, là aussi, on perd le compte.

« L'article est en ligne ? Il devra attendre la modération des journalistes attitrés … ? Montrez-moi... Bien, nous n'allons pas nous en formaliser... Toutefois, comprenez, nous devons nous assurer... oui, vos supports de données. Je suis désolé, nous vous ferons parvenir un dédommagement, c'est évident. »

Tintement des outils, l'ordinateur portable est ouvert sur la table, des mains trapues puisent ses entrailles de câbles. Le crissement aigre des limes sur les plateaux d'un disque dur... Des doigts marqués par le tabac manipulent la petite perceuse, forant méthodiquement les barrettes de mémoire vive. Et la voix douce continue, explique sans rien dévoiler, rassure tout en maintenant la menace, sourde, plus forte que celle des gros bras de ses deux séides : l'éclat du badge dans son porte carte, les trois lettres d'une agence, les papiers au sceau de l'aigle et du drapeau, le refrain quasi rituel du secret, ce secret terrible, mortel, qu'une page de blog s'apprêtait à briser.

Le cendrier est plein. L'ordinateur ruiné jonche la table parsemée d'éclats de plastique vert et de limaille métallique. Il enfile son pardessus, qu'il avait négligemment posé sur le dos d'un fauteuil, ses deux gorilles attendent près de la porte, impassibles ou plutôt immuables dans leur austérité toute martiale. Ils n'ont pas prononcé un mot.

« Je pense que nous en avons terminé. » La cigarette fume entre les lèvres un peu affaissées, tirées par l'âge et les soucis. Ce vague sourire en coin persiste, pourtant, sans joie, glaçant. « Oui, il est temps à présent. »

Les deux colosses s'avancent, l'un deux fouille sa poche, sort lentement une corde, épaisse, une poignée se dessine à chaque extrémité. Gargouillis, vague lutte... le trépignement des pieds sur le tapis poussiéreux, qui s'affaiblit, s'affaiblit, s'affaiblit peu à peu... Le vieil homme laisse mourir sa cigarette, écrase doucement le bout dans le monticule du cendrier. Le regard plissé s'attarde sur la silhouette qui se débat sous l'étreinte des deux brutes, l'éclat d'acier est plus perforant qu'une balle sous les paupières un peu tombantes. La fumée vole, rejoint le brouillard qui s'est peu à peu massé dans la pièce. Le corps meurtri, la gorge violacée, s'est immobilisé, langue pendante entre les lèvres gonflées. Déjà les deux séides parcourent la pièce, l'un ouvre le gaz, l'autre déverse la bouteille à l'odeur aigre, pétrolière. Et toujours le vieil homme observe, impassible ou comme résigné.

Ils ont terminé, attendent ses consignes. Un geste de la tête, le premier gorille sort. Ils disparaissent dans la pénombre du couloir, referment doucement la porte. Une longue voiture noire stationne, en bas, le moteur est allumé, les phares éteints. Trois silhouettes la rejoignent, celle au manteau long, flottant dans le vent, lève la tête vers la fenêtre. Le briquet rougeoie dans la nuit, comme il lève une main à hauteur de son visage. Et à nouveau ce vague sourire, commissure des lèvres qui se soulève un peu, sans joie, las, comme un tic. Les premières lueurs apparaissent dans l'appartement enténébré, en écho à la braise qui se forme à la première longue bouffée.




'I'm the liar, you're the killer" Csm_da11
L'homme en noir
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