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Les Ténèbres de Terrea - Oz'yurl'thotep [Nouvelle]

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Les Ténèbres de Terrea - Oz'yurl'thotep [Nouvelle] Empty Les Ténèbres de Terrea - Oz'yurl'thotep [Nouvelle]

Message par Gordon K. Lun 15 Juil - 20:26

Oz … Le Gardien des Secrets … Il n’y a plus que moi… Je m’adresse au vide imperturbable … Et à ce vieux journal, unique souvenir de mon expérience …

Je ne me rappelle plus exactement comment tout cela débuta, mais c’était il y a plusieurs mois. Nous étions cinq lorsque nous débarquâmes sur l’île déserte de Forkgal, un petit groupe d’explorateurs au service de la cour du royaume d’Estalia, particulièrement expérimenté dans l’exploration de terre inconnue. Dans notre groupe, il y avait notre chef, Alfons Dias, un ex membre de la garde royale qui s’est reconverti comme explorateur et émissaire de la couronne. Ensuite, il y avait dans nos rangs, la sage Firiel Araenov, la moniale de notre groupe, spécialisée dans les guérisons et les prédictions. Ainsi que les sœurs Majuro, Lise et Anna, jumelles éclaireuses, intrépides et capricieuses sur certains bords. Enfin, il y avait moi, Ernesto Alvès, archéologue et archiviste de l’académie de la capitale.
Ensemble, nous partîmes à l’exploration de l’île Forkgal, ce bout de terre septentrional inconnu et mystérieux, considérée comme maudit par les habitants du nord. Peu ont osé s’aventurer sur cette île et rares encore en sont revenus. Néanmoins, les rares documents et parchemins qui évoquent cette île, parle d’une cité en ruine qui ne correspondrait à aucune civilisation antique connue et qui semblerait être aussi vieux, voir plus ancienne que les premières civilisations de ce monde. L’exploration et l’étude de ces ruines pourraient nous en apprendre davantage sur l’histoire ancienne de notre monde. Sans oublier, les trésors que la cité pourrait sûrement déceler à l’intérieur et nous rapporter une petite fortune, si nous les ramenons au royaume.

Avant même que nous posâmes le pied sur Fokgal, nous arrivâmes à une petite ville de pêcheurs située à proximité de l’île nommée Aubeciel. Hélas, lorsque nous demandâmes les services des pêcheurs, nul ne voulait nous emmener vers l’île, ceux malgré les quantités de pièces d’or proposés pour effectuer, ne serait-ce le voyage pour se rendre là-bas. Il était inutile d’utiliser un quelconque édit royal, les régions du nord n’était point soumise à la gouvernance et l’influence du royaume. Cependant, suite à de longue négociation, nous pûmes tout de même acheter un petit navire de pêche pour une bouchée de pain, afin de pouvoir nous y rendre vers notre objectif initial. J’étais soulagé de quitter cette ville, car les habitants semblaient être nerveux et la plupart d’entre eux était sujet à des déformations physiques. Les coins isolés de ce genre, conduisaient bien souvent à des mariages incestueux et au bout de quelques générations, les enfants ressemblaient presque à des êtres dégénérés. Sans parler de l’ambiance qui était particulièrement éprouvante, l’hospitalité des habitants n’était égale qu’à la froideur rude de cette région. Peu cachaient leur méfiance, voir même leur aversion aux étrangers qui n’étaient pas du coin. Dès lors que le navire leva l’encre et que nous quittâmes le port d’Aubeciel, j’étais pleinement satisfait de m’éloigner de cette ville qui n’était qu’à mes yeux, sans langue de bois, qu’un trou à rat.

C’est sous le vent glacé du blizzard polaire que nous traversâmes la mer aux côtés des immenses icebergs qui parsemèrent le paysage. Après un long voyage, au milieu de cette mer froide, nous pûmes voir vers l’horizon, à travers la brume et le vent glacial du nord, un pic solitaire se dresser fièrement jusqu’à en percer la brume et les nuages. Instinctivement, nous nous dirigeâmes vers cette île qui n’était d’autre, selon les quelques descriptions que nous avions pu récolter, Forkgal se démarquait par la montagne solitaire qui s’y dressait. Avançant au maximum près du rivage, nous jetâmes l’encre, avant de poser le pied à terre sur cette île glacée. Alfons fut le premier à sortir, les autres le suivirent par la suite. Tant qu’à moi, je ne fus le dernier à quitter le navire. La première sensation que je sentis, lorsque je posais enfin le pied, ce fut de ressentir les lourds graviers et la neige épaisse qui recouvraient le rivage de l’île. Marchant quelques instants le long de la pleine enneigée qui recouvrait une bonne partie de ce bout de terre, nous pûmes dans un premier temps, grâce aux compétences de pistages des jumelles éclaireuses, découvrir une longue route en pierre qui semblait mener vers quelque chose. Sans grande surprise, nous décidâmes de suivre ce long chemin, puis nous pûmes enfin discerner, malgré le froid, le blizzard et la brume, des statues de pierre se dresser devant nous, des colonnes en marbres parsemer le paysage et des tours se dresser au loin.
Pendant un bref laps de temps, je ne pus m’empêcher de regarder une dernière fois vers l’arrière, au fin fond de mon être, un écho lointain me disait de revenir sur mes pas et de reprendre le large tant qu’il était encore temps. Toutefois, impatient d’explorer la cité en ruine, mon chef m’exhorta de reprendre ma route. Sans un mot, sans même rechigner et sans émettre une suggestion, je suivis le reste du groupe.
Traversant la grande porte et pénétrant à l’intérieur de la cité, je ne pus tout de même, du moins dans un premier temps, cacher ma fascination et mon émerveillement pour cet endroit. Outre l’architecture triangulaire qui me donnait tout de même un certain vertige, je pus remarquer sur les façades et les murs des bâtiments, des traces géométriques qui semblaient s’apparenter à une écriture ancienne et oubliée depuis des temps immémoriaux. Il était inutile de déchiffrer cet alphabet, car les formes et leurs juxtapositions n’avaient aucun rapport et aucun lien avec les civilisations antiques connues. Continuant notre chemin, je ne pus m’empêcher de griffonner quelques notes et descriptions sur cet endroit sur mon petit journal, le moindre détail était à mes yeux capital.

Mais, alors que nous continuâmes à marcher pendant un long moment à travers la cité, je remarquais que nous étions déjà passés dans ces rues et ruelles, car bien que les bâtiments semblaient tous se ressembler, je remarquais quelques détails comme la façade des murs avec leurs écritures qui étaient les mêmes que les bâtiments que nous avons croisés, il y a quelques minutes. C’était les mêmes lettres et les mêmes formes géométriques.
Voyant ce détail, je ne savais si nous avancions à travers la cité ou si nous tournions en rond. Inquiet, je prévins mes camarades qui fut, logiquement, sur les nerfs. Ne pouvant dissimuler son agacement et sa colère, Alfons voulut demander de l’aide à Firiel, notamment à ses pouvoirs mystiques et sa foi qui pourraient peut-être nous aider à nous sortir de là. Hélas, elle avait mystérieusement disparue, il n’y avait plus aucune trace d’elle comme si elle s’était évaporée. Nous étions plus que quatre, notre chef voulait retrouver la moniale, avant de partir d’ici. Courant à travers les rues et les ruelles qui semblaient se ressembler toutes, nous ne trouvâmes point la trace de Firiel, la moniale.
Exacerbées, presque comme tétanisées par la peur, les jumelles voulurent quitter rapidement les lieux, elles disaient qu’il était temps d’y aller, avant qu’il ne soit trop et que l’on soit condamner à être enfermer à jamais dans ce labyrinthe. Hélas, je rétorquais que nous étions déjà perdus et qu’il y avait peu de chances que l’on retrouve notre chemin. Bien que nous étions des explorateurs intrépides, jamais par le passé, nous avions été confrontés à une telle épreuve. Apprenant ainsi cette nouvelle, les jumelles, Lise et Anna, qui au début étaient terrorisées, se mirent à sangloter et à hurler de désespoir. Alfons et moi-même, nous tentâmes de les calmer. Cependant, même après qu’elles aient arrêtés de crier, elles ne pouvaient s’empêcher de cacher leurs désarrois, elles étaient tremblantes, leurs yeux étaient complètement écarquillés et leurs voix étaient particulièrement faiblardes. Il a fallu du temps pour qu’elles reprennent à peu près leurs esprits, mais elle n’avaient plus qu’envie que d’une chose, quitter cet endroit.

Nous reprîmes la route, les membres de l’équipe placèrent désormais tout leur espoir sur moi, le poids de cette responsabilité m’agaçait et me stressait davantage. Malgré ça, je recherchais et scrutais que ça soit sur les façades ou les murs la moindre trace ou indice qui pouvaient se démarquer. Perdu dans ce labyrinthe, dont les tours, les bâtiments et les écrits semblaient tous se ressembler. Je me mis à examiner le sol en enlevant toute la neige qui pouvait y avoir avec l’énergie du désespoir. Finalement, à mon plus grand soulagement et celui de mes compagnons, je finis par trouver des traces ou plutôt un symbole en forme de triangle incruster sur de nombreuses dalles de pierres. Ces dalles semblaient former un chemin, plus exactement une direction. Sans plus tarder, nous décidâmes de les suivre dans l’espoir de quitter cet enfer. Hélas, ce ne fut point la porte de sortie que nous arrivâmes, mais vers ce qui semblait s’apparenter à une immense place publique dans laquelle, on pouvait voir un immense bâtiment, une mystérieuse pyramide ensevelie par la neige qui se dressaient devant nous. Marchant à proximité d’elle, je voulus jeter un rapide coup d’œil vers cette pyramide, là où d’autres (en particulier les jumelles Majuro) montraient une certaine crainte pour un tel monument. À peine, je posais ma main droite sur la façade de cette pyramide, je remarquais que celle-ci était faite d’un alliage métallique particulièrement étrange qui ne semblaient être ni du fer, ni de l’acier.
Mais, dès que je retirais ma main, voilà qu’une ombre sortit de la grande porte de l’édifice. Au début, sur nos gardes, l’ombre finit par sortir de l’obscurité. Les autres furent soulagés, lorsqu’ils virent que ce n’était que Firiel qui nous disait avec enthousiasme avoir trouver non seulement un trésor à l’intérieur, mais également un moyen de quitter les lieux. Bien que montrant au début une certaine suspicion, la moniale s’exclamait qu’il n’y avait aucun danger. Notre chef, Alfons fit confiance à la clergesse et la suivit sans rechigner, bien que celui-ci ne put s’empêcher de lui poser des milliers de questions sur le comment, elle a pu retrouver son chemin. Tandis que j’étais heureux de retrouver Firiel et que ma curiosité me poussait à explorer l’intérieure de cette pyramide, les jumelles qui étaient derrière moi, me retinrent. Lise secoua lentement la tête en me faisant signe de ne pas suivre Firiel, car son comportement était particulièrement suspect. Jamais dans une quelconque exploration, elle portait un intérêt pour tout ce qui touchait les trésors matériels, ses envies n’étaient que focaliser sur la réussite de la mission et la découverte de nouveaux lieux. Alors, pourquoi aujourd’hui, elle porterait un intérêt pour le trésor d’une vieille ruine ?
Les jumelles voulurent avertir Alfons, mais c’était trop tard, ce dernier était déjà parti avec Firiel à l’intérieure de la pyramide. Les jumelles hésitèrent désormais sur la démarche à suivre, Anna voulut que l’on ramène Alfons avec nous, tandis que Lise préféra que l’on quitte cet endroit, car quelque chose de grave allait bientôt arriver. Tant qu’à moi, je fus perdu au milieu de cette discussion.

Alors que je tentais de calmer les deux sœurs, voilà que nous entendîmes un long crie d’agonie à l’intérieur de la pyramide, cette voix n’était d’autre qu’Alfons. Sortant nos armes, Lise ne put de nous demander pourquoi « cet idiot » a suivi Firiel à l’intérieur ?
Côte à côte avec les jumelles, au milieu du blizzard, d’autres ombres firent également leur apparition dans les rues et les ruelles de la cité en ruine. Criant des paroles incompréhensibles à glacer le sang, des êtres ou plutôt des choses répugnantes firent leur apparition. Des créatures torturées, des créations pourrissantes sortirent des vestiges de la ville, des parodies d’animaux et d’êtres humains écailleux et amorphes. En parallèle, vers la porte de la pyramide, une voix nous parlait, celle de Firiel, mais celle-ci n’avait en réalité aucun rapport avec la moniale. Un souffle rugit vers la porte de la pyramide et une forme ou plutôt une masse en sortit. Immédiatement, je détournais aussitôt mon regard, je sentis que dès lors que je posais le regard sur cette chose, je sentis mon souffle, mon âme en être aspirée. Cette chose parlait dans ma tête, elle avait la même voix et la même tonalité que Firiel, mais ce n’était pas elle !
Encerclé de toute part par ces monstruosités, je compris que nous n’avions aucune chance et que notre seule chance de survivre était la fuite. Mais, à peine je me tournais vers les jumelles pour connaître leurs avis et la suite des opérations, je vire quelque chose qui me marqua à jamais. La masse qui était alors dans la pyramide, était arrivé jusqu’à moi emportant les deux jumelles, dont les derniers mots ne furent qu’un long cri de douleur, puis d’agonie. Reculant immédiatement pour éviter d’être emporté par cette vague visqueuse qui continuait alors d’affluer depuis la pyramide, je sentis petit à petit la folie monter en moi. Cette chose, cette masse, cette vague noire, c’était un monstre ! Une véritable aberration de la nature ! Une contradiction de toutes les lois élémentaires et naturelles ! Cette chose hurlait avec un millier de cris qui firent presque me rendre sourd. De cette masse visqueuse et gigantesque, des visages se formèrent, dont la plupart m’était familier, ceux de mes anciens compagnons qui me hurlèrent et me supplièrent de les libérer de leurs souffrances. Hélas, je ne pouvais point, je n’avais pas les capacités, ni le pouvoir de les aider et les sauver. C’était trop tard, ils avaient fusionné avec cette chose, cette chose qui me parlait par l’intermédiaire de mille visages et mille voix :

« Par mon serment rompu et mes milles promesses, une âme mortelle ose venir à moi. Laisse-moi t’enserrer et t’embrasser mon enfant pour que nous ne faisons plus qu’un. »

Reculant par réflexe, la chose s’avançait de plus en plus près, elle était seulement à quelques mètres distances. La folie, qui s’était sommeillé au plus profond de mon être, se réveilla soudainement. Je n’étais plus qu’animé par l’énergie de la terreur et du désespoir. Hélas, dès que je voulus arpenter une rue, l’un de ces monstres qui était à l’image de sa génitrice, bloquait le passage, j’étais encerclé, il n’y avait plus aucune échappatoire ! La chose riait de moi, elle pouvait s’empêcher de rire, avant de me déclarer d’une voix moqueuse :

« Je sens l’obsession en toi de t’enfuir, de quitter cet endroit, de t’échapper de cette prison, mais tu ne t’échapperas pas de mon étreinte, car je suis Oz’yurl’thotep ! Et tu seras mon jouet comme tous les autres malheureux qui ont eu l’audace de venir jusqu’ici ! »

Avec l’énergie du désespoir, je pris mes jambes à mon cou, fonçant à toute vitesse l’épée à la main vers l’une de ces progénitures qui me bloquait alors la route, je la tranchais d’un coup de lame vive. Malheureusement, la créature, un monstre grossier vaguement anthropoïde munie de pinces et d’une bouche béante, était toujours en vie. Mais, ça n’avait plus aucune importance ! La bête ne me bloquait plus le passage, je pouvais enfin quitter cet enfer ! Fuyant à travers les rues et les ruelles de la cité maudite, je pris n’importe quelle bifurcation qui me permettait d’esquiver ces engeances qui me poursuivèrent.
J’ignore comment, je suis parvenu à sortir vivant, certain me diront que ce n’est qu’un pur hasard, mais c’est en réalité, ce démon qui, de sa clémence, a finalement accepté que je quitte ces lieux, car alors que je courais à travers les ruines de la cité avec l’énergie du désespoir, j’entendis une dernière fois, ces milliers de voix, comme un écho lointain, crier :

« Court ! Court toujours ! Part maintenant ! Et va délivrer mon message et ma parole mon enfant ! »

À la fin, je fus le seul survivant de cette expédition, je revins aussitôt sur les pas qui autrefois m’avaient guidé vers cette fabuleuse cité. Montant illico presto à bord du navire, accosté près du rivage, je pris immédiatement le large pour regagner, après une longue traversée, ma terre natale.

Suis-je en train d'hurler ? Suis-je conscient ? Ou en proie au délire ?
Je ne suis plus qu’une ombre, consciente, mais répugnante, torturée par des visages qui n’en sont pas, projeté à travers les abîmes inconcevables de mes cauchemars. Tous les soirs, il ou elle vient me voir, je suis de retour dans les vestiges de cette cité maudite, avec pour seul compagnon le vent glacial et le blizzard polaire. Au-delà de ces ruines, j’aperçois des formes monstrueuses, les colonnes en débris des temples et des palais impies. Au-delà encore, à l’intérieur de cette pyramide métallique, sous un son de tambour, de chant aigries et monotones des âmes damnées, qui sous une étrange mélodie, dansent lentement et maladroitement autour de leur Dieu-Déesse, Oz’yurl’thotep, le Gardien des Secrets et Reine des Obsessions. Il, elle me parle dans mes rêves, tous les soirs, m’a ouvert les yeux sur le tragique destin de cette pitoyable mascarade qu’est notre univers. Il faut que je propage son message, sa parole ! Je suis ta voix, ton prophète ! Oh ! Oz’yurl’thotep ! Bientôt, tous s’agenouilleront devant ta puissance !
Gordon K.
Gordon K.

Messages : 8
Date d'inscription : 15/11/2018
Localisation : Quelque part dans ce monde ...

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