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Une Antre des Orques [PV] Gordon K. - Karess

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Une Antre des Orques [PV] Gordon K. - Karess Empty Une Antre des Orques [PV] Gordon K. - Karess

Message par Karess Dim 2 Juin - 22:58

Une antre des Orques.
Ce ne sont pas des Orques à proprement parler, mais dans le dédale des souterrains de New-York, oscillant sur la frontière entre les tunnels du métro et les égouts, ils se sont regroupés en une horde à la peau laiteuse et aux yeux globuleux, tapis dans l'obscurité et la crasse.
Les vibrations des entrailles de tuyaux, de conduites de vapeur, de gaz, et d'eau du monstre dans lequel ils vivent, camouflant les bruits traîtres de leurs passages, de leurs mouvements sur le réseau de planches miteuses d'un antique étayage de travaux d'entretien, qui pendent sous le haut plafond en arche de la section principale, quadrillée d'épais piliers de briques, découpée de grillages anarchiques qui la rendent labyrinthique et oppressante. Dans les étroits couloirs sinueux qui encadrent la section principale, où sont situées les annexes de maintenance, ils bénéficient d'un peu d'éclairage, les lumières blafardes des néons muraux installés à intervalle.

Toutefois, ils sont de plus en plus allergiques à la lumière et cassent toujours plus de ces fameux néons.
Parfois l'équipe de maintenance de la ville se pointe, accompagnée de la flicaille, et ils doivent dégager le plancher pour partir pourrir plus en profondeur dans les égouts. Parasiter la ville, même dans la nuit, leur est particulièrement pénible, les lumières urbaines les aveuglent.

Ils guettent tout intrus de même nature qu'eux. Fugitifs. Marginaux... Ceux dont le monde civilisé ne notifiera jamais l'absence. Dans une annexe aux parois circulaires de brique rouge, des issues condamnées par des barreaux rouillés, la dépouille à moitié dévorée d'un ganger des bas-fonds marque l'entrée de leur territoire.
Ce sont des récupérateurs peu regardants de la qualité et de la fraîcheur de leur subsistance. Mais surtout, ce sont des cannibales...


Dernière édition par Karess le Dim 16 Juin - 7:24, édité 1 fois
Karess
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Une Antre des Orques [PV] Gordon K. - Karess Empty Re: Une Antre des Orques [PV] Gordon K. - Karess

Message par Gordon K. Dim 16 Juin - 2:17

Décembre 2018, quelque part à New York, des rumeurs sur de mystérieuses disparitions courent dans les rues de la plus grande et plus ancienne métropole au monde. Au début, des ragots et des rumeurs, puis des vidéos et des témoignages (plus ou moins douteux) sur internet finissent par circuler et se rependre telle une trainée de poudre. Des histoires sur des disparitions mystérieuses, des récits autour de mystérieux monstres hantant les égouts de la capitale, etc. Ça ne s’arrêtait pas, à chaque nouvelle, une autre en rajoutait de nouveau et ainsi de suite. Difficile de dépêcher ce qui était du réelle ou bien du récit conspirationniste. La mairie de la ville était gênée par ces histoires de monstres, non pas qui les prenait au sérieux, mais depuis que le bruit court autour de monstres qui hantent les égouts de la ville, les SDF et autres malheureux quittent les niveaux inférieurs pour venir s’installer prêt des riverains, dont l’odeur et la simple présence rebut la classe bourgeoise de la métropole. Personne ne croyait en cette histoire, qui aux yeux de la majorité n’était que des ragots et des histoires d’épouvantes visant à donner des frissons à quelques ados.

Déterminé à mettre la main sur « Radoslaw », un ex-nettoyeur polonais affilé autrefois à une puissante et mystérieuse organisation criminelle nommée le « Cartel House. » L’agent Gordon, alors membre du MI6, put enfin les pieds dans la ville de New York. Depuis, quelques semaines, il était à la recherche du polonais. Non point pour l’abattre, bien au contraire, mais pour tout simplement l’interroger, afin de lui poser quelques questions concernant ses anciens liens avec le Cartel et son dirigeant énigmatique que l’on surnomme, « Monsieur House. » Dans sa volonté de connaître plus sur le mystérieux « Monsieur House » qui fut au cœur de ses préoccupations depuis plusieurs années, Gordon voulait retrouver cet individu qui fut l’un des rares à pouvoir se rapprocher du dirigeant. Enquêtant, traçant, étudiant et épluchant mainte et mainte fois le dossier sur l’ex tueur à gage, l’agent britannique put enfin retrouver la trace de notre homme qui se terrait et cachait dans la métropole américaine.

Il put retrouver sa trace et même son adresse. Un soir, lorsqu’il vint sonner à sa porte dans un appart miteux du Queens, Gordon impatient d’attendre et se doutant de quelque chose, finit par enfoncer la porte de l’appart. Sans grande surprise, il vit depuis le balcon de l’appart, Radoslaw prendre ses jambes à son cou à travers les rues nocturnes de la grande métropole américaine. Prit alors en chasse, le polonais qui choisit plutôt la fuite que d’être confronté à son passé, commença à zigzaguer à travers les quartiers et les ruelles du Queens. Voyant que le britannique ne le lâchait pas la gratte, celui-ci dans l’espoir de le semer, fit le choix de prendre le métro. Il était environ une deux heures du matin, il n’y avait plus aucune circulation dans le métro de la ville, forçant et escaladant la sécurité, Radoslaw prit la dangereuse décision de descendre de la rame du métro pour continuer sa fuite. Hélas, ce dernier était toujours poursuivi par son ravisseur.

Alors que nos deux compères couraient à travers les rames du métro, donnant alors une scène plutôt surréaliste tout droit sortit d’un film de blockbuster, l’ancien tueur à gage prit aussitôt une petite bifurcation sur la droite, une bifurcation qui les menait certes hors des rails du métro, mais qui les conduisait dans les profondeurs et les niveaux inférieurs de la mégapole. Mais, alors que Radoslaw se précipitait vers cette bifurcation, Gordon qui le suivait toujours ralenti, il savait parfaitement que sa proie partit dans cette direction, mais son instinct couplé à des années d’expérience dans le monde souterrain, sentit que quelque chose ne tournait pas rond en ces lieux. Sortant immédiatement son revolver et sa lampe torche, il partit à nouveau à la poursuite de l’ex-nettoyeur. Si Gordon avait plus ou moins senti du danger, ce dernier ne se doutait pas des choses qui se cachaient dans les profondeurs et encore moins pour Radoslaw qui désormais, va faire face à des prédateurs biens plus dangereux et terrifiants que son ravisseur …
Gordon K.
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Une Antre des Orques [PV] Gordon K. - Karess Empty Re: Une Antre des Orques [PV] Gordon K. - Karess

Message par Karess Sam 22 Juin - 15:41

Les tunnels dans lesquels a fui Radoslaw sont plongés dans une atmosphère noire et moite, un silence lourd fait de grincements mécaniques dans les murs, de bruits de vapeurs dans les conduites rouillées et brûlantes qui s’élancent sur les côtés des lieux…
Un silence lourd fait des battements de son propre cœur. De son souffle court.
De bourdonnement d’insectes…
A la lueur de l’écran de son cellulaire, Radoslaw évolue sous une nuée de moustiques qui infestent en longueur le tunnel. Il arrive sur la scène de meurtre. Le ganger en charpie dans la crasse du tunnel aux parois circulaires de briques rouge. Un festin pour les larves. Une vision vomitive de vieux sac de peau décomposé, desséché... Malgré sa remontée gastrique, Radoslaw continue d’avancer. L’agent étranger est toujours à ses trousses là, dans la pénombre qu’il fend de sa lampe-torche, et le mort date de l’Antiquité.
Il grimpe une échelle de fer corrodée, la seule menant à une bouche dont la grille est forcée. Gagne un couloir en arc menant à des galeries de tuyaux qui s’élancent en tout sens, labyrinthique. Il se faufile le long des côtés en geignant, se brûlant à plusieurs reprises à leur contact. Partout de ces tuyaux émanent des vapeurs sulfureuses.  
Certains ont été sectionnés et crachent leurs vapeurs brûlantes en continu dans les galeries où l’air est chaud et suffocant, le sol fétide et vaseux. La rouille et la crasse intermittentes donnent une teinte d’entrailles à la pièce. Se couvrant les voies respiratoires en larmoyant, l’ex-nettoyeur cherche son salut pour ses poumons, sa peau ruisselante de transpiration sous la chaleur ambiante et ses yeux dans la première embouchure qui se présente à lui.
Une porte encore étrangement intacte. En ardoise. D’un gris laiteux étrangement bien préservé. Et de la lumière derrière. La lumière de néons d’un couloir...
L’espace d’un instant, dans la chaufferie fumante qu’il a traversé, il perçoit une silhouette noire fondue dans la pénombre, pas celle de son poursuivant, mais une autre…
Au début, la silhouette lui a semblé robuste, encapuchonnée et le visage dissimulé, toute en noire. Comme se distordant dans ses formes alors qu’elle évolue dans le jeu de la pénombre, elle devient émaciée et arquée, vêtue d’un simple jean déchiré et d’un t-shirt crasseux, baigné de sueur. Des yeux de poissons qui le lorgnent…
Radoslaw n’attend pas d’en voir plus. Il ferme vivement la porte. Enclenche deux lourds verrous en haut et en bas de la porte.
Derrière, il entend comme des pleurs de femme.
Des pleurs qui l’ont hanté pendant des années…
Le couloir dans lequel il a cherché refuge n’est plus celui d’un égout. C’est celui d’un bâtiment. D’un entrepôt frigorifié aux parois grises empreintes de coulures calcaires…
Interrogation empreinte d’anxiété, elle-même empreinte de lassitude à courir… Il a le sentiment d’avoir été rattrapé par son passé…
Sur sa gauche, la bouche d’une salle frigorifiée à l’angle d’un cul-de-sac, qui s’ouvre doucement en invitation… Il connaît cette salle… Non, il ne veut pas y aller…
Il tente de partir à l’opposé, passe l’angle de droite et tente de pousser sur la double-porte isotherme aux lucarnes de plastiques en minces rectangles. Elles calent contre un sac de viande. Le corps d’un Homme à la peau d’un gris cadavérique, électrisé par des convulsions… Radoslaw pousse un geignement de damné. Il tente de forcer, d’enfoncer la porte. De dégager le corps…  
Ton corps, l’ami…
Un imposant corbeau noir qui lui becquette avec insouciance les yeux. Radoslaw se laisse tomber au sol sous ses jambes qui le trahissent, contre la porte tout juste assez entrouverte pour le laisser voir…    
Porte tes couilles et rentre dans cette pièce. Quand on veut être un Homme, il faut être prêt à en assumer les conséquences…
L’ex-nettoyeur. Tueur à gages. Empli d’une peur infantile qui est remontée dans ses entrailles et le fait suer froid à grosses gouttes... Les lumières vacillantes et un grand son distordu et subliminal dans sa tête, mélange des dizaines de cris d’agonie qui le hantent depuis des années, le poussent à se bouger. Il se relève en prenant appui sur la double-porte qui ne bouge plus, à l’instar d’une paroi de mur. Retourne avec appréhension sur ses pas jusqu’à la porte de la salle frigorifique… Il connaît parfaitement les lieux, ce couloir, le bâtiment dans lequel il évolue… Les locaux où il s’est affilié au Cartel House… Il pénètre dans la salle frigorifique.
Incohérence. Derrière le rideau en lanières PVC de la chambre froide, une pièce banale, petit vestiaire étriqué qui se trouve normalement ailleurs, familier...
Et pourtant quelque chose dans les murs, le mobilier, irradie d'un malaise nauséeux...
Au fond de la pièce, derrière un écran de tissu, il voit émerger un Homme. Lui-même, qui lui parle d’une voix à l’envers, les yeux coulant des larmes de sang… Son double lui intime d'entrer et de se serrer les dents… Il obtempère malgré l’appréhension… Il ne comprend rien.
Qu’y a-t-il à comprendre ?
Tout ce qu’il sait, c’est ce qu’il sent. Il sent que quelque chose se prépare. Arrive pour lui, pour le tourmenter...
Quelque chose d’immatériel qui fait vaciller et rendre l’âme à la lampe de la pièce, la plongeant dans une pénombre d’un verdâtre de moisissure. Son double aux yeux pleurant du sang qui disparaît. Il est seul dans la pièce, dans le silence. Pourtant il ne l’est pas. Il sent que quelque chose d’infiniment malveillant est entré. Il a vu la porte bouger comme poussée par un léger courant d’air. Il n’ose plus respirer, plus faire le moindre geste ou bruit.
Soudain plaqué à terre dans les néant par des mains griffues aux bras noirs et élancés, forme terrible de ténèbres insondables qui lui hurlent un chapelet d’injures inintelligibles en plein visage, voix furieuses multiples autoritaires et inidentifiables émanant en hurlements par salves de cette entité et semblent montées à l’envers, Radoslaw endure en tremblant comme un rongeur tourmenté, sans pouvoir détourner le regard de ces yeux d’insecte infernal…
 

***


La lampe-torche de Gordon révèle le cadavre-festin pour les larves.
Au-travers des bouches condamnées, comme des yeux qui luisent.
Quoique ce soit qui se tapissait là, ça fuit vivement la lumière en étouffant ses couinements, cherchant refuge dans le noir…
Pister Radoslaw et déduire par où il a fui n’est pas une dure énigme : une seule bouche dont les barreaux ont été littéralement sciés. Au-delà, parmi les rugissements des vapeurs en tout genre, on peut distinguer faiblement des bruits de mouvements précipités. La présence des deux intrus fait vivement réagir la faune locale. Des raclements métalliques de tuyaux, ou de conduites arrachées, sur les parois de briques des tunnels adjacents...
Le Polonais a laissé des vestiges de tissus charnels et vestimentaires sur les tuyaux brûlants, tel un Petit Poucet des temps modernes. Facile à pister. Gordon gagne cette chaufferie enfumée où le mène la piste.
Les semelles de Radoslaw ont imprégné la vase des lieux. Il a continué de se brûler ça et là…
Pourtant, dans cette pièce sans issue, les traces s’interrompent au milieu de nulle part, alors qu’elles longeaient un mur.
Et quelque chose dans la pièce, silhouette émaciée et arquée, évolue en mouvements saccadés et silencieux. Mais peut-être pas assez pour un agent entraîné du MI6.
A l’entrée de la chaufferie, des mouvements du même genre.
Tapi derrière les machineries à la fonction et au but absurdes, celui qui tient ici compagnie à Gordon à l’intérieur de la pièce, laisse deviner le bout d’une planche cloutée dans sa main gauche…


Dernière édition par Karess le Sam 3 Aoû - 20:28, édité 1 fois
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Une Antre des Orques [PV] Gordon K. - Karess Empty Re: Une Antre des Orques [PV] Gordon K. - Karess

Message par Gordon K. Dim 21 Juil - 22:17

Radoslaw s’était aventuré profondément, trop profondément dans les souterrains. Gordon comprenait que sa « proie » s’était jeté dans la gueule d’une bête bien plus dangereuse que lui et surtout bien plus terrifiante. Cet endroit sentait la pestilence, il y avait une odeur dans ces bas-fonds, une odeur qui semblait s’apparenter à un parfum mêlant rouille, moisissure et décomposition. Le Polonais était dans les parages, Gordon sentait sa présence, il était quelque part. Toutefois, l’agent secret qui s’était alors enfoncé tout comme sa proie, dans les profondeurs de ces égouts et de ces galeries, comprit qu’il y avait une « faune » qui grouillait dans l’obscurité. Il sentait que des choses dans le noir l’observaient, le regardaient, attendant patiemment le moment opportun, tel des rapaces à l’affût d’une proie. Lorsque les traces de Radoslaw disparurent dans l’obscurité au milieu de nulle part. Gordon hésita pendant un bref instant sur la démarche à suivre, devait-il quitter cet endroit tant qu’il était encore temps ? Ou bien devait-il retrouver à tout prix Radoslaw ?

Non ! Pour l’agent Gordon, les infos que disposait Radoslaw, était bien trop précieuses et capitales. Il avait mis des jours, des semaines, des mois pour retrouver sa trace. Abandonner sa mission serait de tirer une croix sur des mois de recherches et sur la possibilité enfin de percer le secret dy cercle intérieur du Cartel House. Néanmoins, Gordon dût immédiatement reprendre ses esprits, lorsque quelque chose, cachée dans la pénombre et les tuyaux des machines, fit son apparition. Sur ces gardes et à l’affût du moindre bruit, l’agent secret vit que cet être semblait tenir une espèce de planche cloutée depuis sa main gauche. Sans plus tarder, l’agent britannique comprit que cette chose voulait très clairement sa peau. Immédiatement, celui-ci pointa aussitôt sa lampe torche sur la face de l’inconnu. Profitant de la lumière vive qui aveuglait pendant un bref instant le monstre, il en sortit aussitôt son revolver (le silencieux avec) pour tirer une balle au niveau de sa gueule (ou du moins vers ce qui semblait s'apparenter à un visage).

Que la créature soit abattue ou non, Gordon resta constamment sur ses gardes, pensant que d’autres de ces monstres pouvaient émerger du noir et l’attaquer par surprise. Il observa tous les recoins aussi bien pour repérer d'autres menaces potentielles que pour trouver de nouvelles pistes sur Radoslaw. Néanmoins, l’agent secret savait très bien que dans un tel lieu, il ne fallait point se fier aux apparences, pas même à ses propres sens. Cependant, Gordon savait aussi bien que face à de tels phénomènes paranormaux, il ne fallait point se laisser aller à la paranoïa au risque de devenir fou, notre homme savait que la folie a mené les hommes bien plus à leurs pertes que les monstres en eux-mêmes. Notre homme ne se laissait pas intimider, car comme vous l’auriez sans doute remarqué, il semblerait que ça ne soit pas la première que notre homme soit confronté à de tels phénomènes « étranges » …
Gordon K.
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Message par Karess Sam 3 Aoû - 22:06

[ https://www.youtube.com/watch?v=ViZRz70f1qU&list=PLUhrsmUI1GsESC5H9r1W3o_N0NkHx2dtT&index=3 ]

Peut-on encore qualifier d’humain cette chose émaciée à la peau laiteuse, écailleuse, aux yeux globuleux et aux dents subsistantes effilées comme des crocs ? Une balle dans la tête l’a fait geindre en se tenant le crâne. Puis  se reprenant et se couvrant les yeux, l’être a feulé et bavé de rage, chargeant pour la mort ou la gloire. Il ne s’était stoppé et effondré qu’après avoir été transformé en passoire par l’arme de l’agent Gordon…

L’agent ressort de la chaufferie-impasse. La lumière de sa lampe-torche débusque et fait prendre la fuite à des spécimens du même genre que l’agresseur. Ils sont toujours là. Des êtres qui lui tournent autour dans une proximité hostile, qui ont appris à jouer des angles de murs des dédales sinueux de leurs galeries…
Guettant l’instant propice pour attaquer, jouant avec les nerfs de leur proie…
Entre nous, ils les aiment livides et ruisselantes de sueurs froides…
Mensonger, le silence lourd ambiant qui plane, ce silence fait de vacarme industriel de grincements métalliques et de vapeurs dans les conduites, laisse deviner à l’ouïe fine de l’agent entraîné les bruits de mouvements furtifs et saccadés des êtres autour de lui…
Mais toi, t’es pas comme tous ces tocards qui descendent ici sans savoir dans quoi ils ont mis les pieds, hein ? Se dit l’agent Gordon… Il faudra plus qu’un ou deux tours de pression psychologique bonne enfant pour t’arrêter, hein ?
Plus encore, les égouts suintent l’hostilité et le danger à l’égard de l’agent Gordon.
Comme si l’obscurité s’épaississait, s’opacifiait…
Comme si l’obscurité commençait à ronger le faisceau de lumière même, le grignotant, le tamisant et l’occultant par endroits…

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