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La vie d'un homme qui la hait

2 participants

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La vie d'un homme qui la hait Empty La vie d'un homme qui la hait

Message par Freidrich Vonbach Mer 19 Oct - 18:23

Nom : Je me nomme Friedrich Vonbach, je ne suis pas vraiment enchanté de me présenter à vous mais c'est la procédure.

Apparence physique :
Je me vois donc ainsi contraint de me décrire. Commençons par le plus général dans ce cas. Je suis un homme assez grand comme vous pouvez le constater, je mesure environ 1m85 pour les plus curieux. Je me vêtis souvent d'un style très habillé, c'est-à-dire un gilet brun classique et une chemise blanche non fermée, puisque je me sens étouffé dans le cas inverse. Je porte également toujours sur moi ma montre à gousset. Pourquoi? Ce n'est pas le lieu. Passons, j'adopte ce style vestimentaire car j'aime me sentir bien habillé, je pense que cela vient de mon éducation, mais ce n'est pas le moment. Continuons, pour accompagner cet ensemble, je porte souvent un pantalon classique brun foncé. Et enfin lorsque je sors de chez moi pour des courses quelconques je revêtis mon long manteau ainsi que mes gants en cuir et enfin mes chaussures noires cirées.
Si nous parlons maintenant de mon physique à proprement parler, je ne vois pas quoi dire de bien intéressant. Je suis une personne plutôt banale après tout, mais puisse qu'il le faut... Comme vous le voyez, des rides sont déjà présentes sur mon visage malgré mon âge. Oui en effet, personnellement je considère qu'à 64 ans nous sommes encore jeune. En ce qui concerne ma corpulence, j'ai tenté durant mon adolescence de rester en forme, je peux donc clamer fièrement ne pas être encore rouillé. Je ne suis pas une montagne de muscles évidemment mais disons que je sais me débrouiller quand il s'agit de faire preuve de force brute. J'en conviens tout de même qu'avec le temps, j'ai pris un peu de poids, mais s'il faut vous remettre à votre place, je le ferais avec vigueur. Pour le reste, ce ne sont que des détails, mes cheveux sont blancs, depuis longtemps d'ailleurs. Mes yeux quant à eux sont noirs comme une nuit sombre. J'oubliais presque ma moustache, mais elle se remarque très facilement. Pour terminer, sachez que j'offre toujours ce visage, cette expression, jamais vous ne me verrez sourire car nul n'est en plus capable.

Caractéristiques morales/comportement:
Je vous préviens tout de suite, je suis un dur à cuir. Ce n'est pas pour rien que mon expression est statique. Ma démarche est radicale, je vais droit au but telle une balle de revolver. Je ne me laisse pas marcher sur les pieds, de toute façon la plupart des gens me doivent le respect. Pourquoi? Car je sauve leur vie misérable. En effet je suis docteur, à la retraite certes mais tout de même. Mais cela ne veut pas dire que je suis doux comme un agneau, je me suis forgé années après années. Et la vie aussi vaine et stupide soit elle, m'a endurci. Alors n’essayez pas trop de vous mettre en travers de mon chemin. Je peux certes me débrouiller avec mes poings, mais je porte toujours sur moi ce revolver, en cas de danger. Aujourd'hui il y a des fous un peu partout, on n'est jamais trop prudent. Et si vous commencez à me casser les pieds, je vous montrerai de quel bois se chauffe un homme robuste tel que moi.
Ce que ne sait pas Friedrich en revanche c'est qu'il a son double, son compagnon de voyage, en lui. Il s'agit d'Hermann, enfin c'est comme ça qu'il veut qu'on le nomme. C'est la seconde personnalité de Friedrich, et il est légèrement différent. Où Friedrich vous ignorera, Hermann vous provoquera. Il cherche constamment le combat et l'affrontement. Il devient souvent violent pour un rien et peut très vite en venir au meurtre. Si vous devez vous méfier de quelque chose chez Friedrich, c'est bien d'Hermann. Mais je vous en parlerai plus tard.



Histoire personnelle :
Remontons dans le temps. Friedrich est né à Berlin, dans une famille de classe moyenne. Il n'a jamais manqué de rien, à part peut-être d'un père. Cet ivrogne au chômage ne s'intéressait pas au jeune garçon qui l'a toujours renié.  A contrario de sa mère qui éprouvait pour son fils un amour fou.

"Laisse donc ce gosse ! Il peut aller à l'école tout seul non?" disait mon père chaque matin.

Ma mère ne répondait jamais, elle levait simplement les yeux aux ciels avant de m'accompagner dehors jusqu'à l'école. Elle m'embrassait sur le front et me souhaitait une bonne journée. C'était ainsi, tous les matins. A l'école je ne faisais pas de bruit, j'avais de bons résultats, c'est tout ce qui importait, mais je me souviens d'une fois où un autre camarade de classe a voulu se frotter à moi. Il a bien été reçu, et après cela, plus personne n'est jamais venu à ma rencontre. Je ne m'en plaignais pas, je me préoccupais de ma vie et cela me convenait. Mais tout cela se finis à mes 19 ans. J'étais en école de médecine aux désirs de ma mère. Je n'ai jamais vraiment eu de métier fétiche, alors j'ai choisi de suivre la voie qu'elle aurait voulu que je suive. Ma tendre mère, elle qui en cette année, décéda. J'ai toujours pensé qu'il était responsable, que c'est lui qui avait réussi à lui donner la mort. Mais cela n'importe plus, puisqu'il est mort l'année suivante pour cause de maladie, quelle ironie n'est-ce pas? Tout ce que j'ai gardé aujourd'hui de ma défunte mère, est cette montre à gousset en or que je garde toujours sur moi en symbole avec sa photo sur la gauche, ainsi qu'un violon. C'était mes cadeaux d'anniversaires pour mes 12 et mes 18 ans. Effectivement, ma mère voulait m'apprendre le violon, alors elle décida de me payer des cours et un violon sur mesure sans que mon géniteur le sache. De toute façon il ne remarquait jamais rien, à part quand il n'y avait plus de bières à boire.

Après ce premier incident que la vie me présentait, je poursuivis mes études. Je finis médecin. Tout se passait bien pour moi, j'ai rencontré une femme. Charmante d'ailleurs. Elle s'appelait Marie, une française qui faisait ses études dans mon université. C'est ici que nous nous sommes rencontrés. Puis nous ne nous sommes jamais plus séparés. Nous menions une vie heureuse et paisible. Nous avions même prévu d'avoir un enfant, mais ces plans ont été effacés par la science. Marie était en effet stérile, mais elle ne l'a découvert qu'après notre mariage. Je l'avais pourtant assuré que nous pourrions adopté un autre enfant, mais cette idée la rendait de plus en plus triste et désespérée chaque jour. Jusqu'à ce qu'elle finisse par se suicider, une balle dans la tête. Nous avions 35 ans à l'époque. Je regrette encore de n'avoir rien fait pour l'en empêcher. Et encore aujourd'hui je n'ai qu'une trace d'elle. Vous vous souvenez de la montre à gousset? Ma mère étant sur la gauche, j'ai glissé le portrait de Marie sur la droite. C'est ainsi que je porte sur moi en toutes circonstances, les deux femmes m'ayant aimé au cours de ma vie.

C'était la deuxième fois que la vie me punissait, et comme on dit, jamais deux sans trois. Cette fois-ci, j'avais aux alentours de 55 ans. J'étais chez moi, calmement installé et cela me tomba dessus comme de rien.

"Alors Madame Rosenstrauss, vous allez prendre ce médicament et tout ira bien pour vous dans la semaine qui arrive c'est entendu?"

"Oui très bien, merci Monsieur Vonbach, vous êtes aimable comme toujours. Je suis ravi de vous avoir choisi comme médecin, vous savez il y en a des nouveaux qui s'installe en ville mais je vous préfère, vous au moins êtes poli avec les personnes de mon âge et votre but n'est pas de vous débarrasser de nous."

"Je vous remercie et par toute logique ce n'est pas le leur non plus. Attendez je vous raccompagne."

Après avoir raccompagner cette femme de 89 ans à la porte, il était temps de rentrer chez moi. Cette journée exténuante se finissait enfin, je rassemblais alors mes papiers et mes documents avant de rentrer dans ma voiture. Une modeste voiture certes, mais je n'ai pas besoin de plus. Je rentrais chez moi, les bras chargés, et saluait de nouveau mon exaspérant voisin. Je ne sais pas comment cet homme fait pour toujours avoir le sourire. Je vous jure qu'un jour il ne comprendra pas pourquoi j'irai lui dire en face. Enfin bon, ce n'est plus le moment de se soucier du monde. Je déposais mes affaires, m'allumait une pipe et commençais donc à lire mes lettres. Ce n'était que des publicités, mais voilà une lettre de l'hôpital. Qu'est-ce donc?

"Bonjour à vous Monsieur Friedrich Vonbach. Nous avons les résultats de vos examens. Je vous prierai de vous rendre à l'hôpital dans les plus brefs délais pour plus d'explications."

Je retournais la lettre par tout hasard, mais non rien, c'est tout ce qu'il était dit. Bien sûr il y avait le nom des spécialistes qui m'ont ausculté ainsi que la date mais ce n'est pas important. Je téléphonais à mon assistante quelques minutes après. Je la prévenais que je ne serais pas au travail le lendemain pour soucis de santé. Je finis cette journée en mangeant peu et en jouant un air de violon qui me rappelait ma mère et que ma tendre épouse adorait. Elle seront toujours intimement liées, j'en ai l'impression.

Je me rendis vers 8h du matin à l'hôpital. Mon spécialiste m'accueilli. Il m'amena dans son bureau pour m'expliquer les choses plus clairement.

"Je suis ravi que vous ayez pu venir aussi tôt Monsieur Vonbcah."

"Ce n'est rien, mais pourquoi m'amenez ici? Y-a-t-il un problème avec mes examens?"

"J'ai bien peur que oui. Vous souffrez d'une légère tendance à la schizophrénie. Nous ne pouvons donc pas vous laisser seul et en 'liberté' car nous avons peur que cela s'aggrave."

"Je vous demande pardon?"

"Vous avez très bien entendu, et vous pouvez le comprendre mieux que quiconque puisque vous êtes médecin également. Mais j'ai tout de même une bonne nouvelle à vous annoncer. Tout d'abord, vous ne pourrez plus exercer votre métier, vous vous en doutiez mais ce n'est pas ça la bonne nouvelle."

"J'aurais pourtant cru."

"Je vois au moins que vous n'avez pas perdu votre sens de l'humour. Mais en tout cas, nous avons une solution à vous proposer, un traitement."

"Un traitement contre ce type de maladie? De part mon expérience, je peux vous dire que les effets ne sont pas très efficaces."

"C'est ici que vous vous trompez, nos chercheurs ont trouvé un tout nouveau médicament réduisant les effets de la maladie sur le cerveau. De toute façon vous devrez rester dans l'enceinte de l'établissement jusqu'à ce qu'une amélioration se dévoile. Alors soit vous choisissez de ne rien faire et vous aggraverez obligatoirement votre cas, ou bien vous testez cette pilule et vous pourrez espérer repartir dans la vie active."

"Je crois que je n'ai pas le choix de toute façon. Je ne demande alors qu'une chose, que mes vêtements, mon violon et ma montre à gousset restent avec moi en permanence."

"Tout ce que vous voudrez Monsieur Vonbach. Sur ce je vous souhaite une bonne journée, nous vous attendrons demain pour le début de votre traitement."

Je partis sans dire un mot. Cette nouvelle ne me réjouis absolument pas. On pourrait croire que la vie ne veut pas de moi. Cette horrible vie à laquelle tout le monde s'attache si fortement. Quels imbéciles.

Je déplaçai donc mes affaires à l'hôpital et commençais à prendre ces affreuses pilules rouges bordeaux. Une par jour, avant d'aller dormir, c'était tout. Je ne ressentais rien de différent, j'étais toujours le même. Ces horribles gens m'ont gardé quelques années dans leurs horribles laboratoires. Ils disaient que j'étais pris de crises durant la nuit, que je ne dormais quasiment pas et que j'agressais ceux qui osaient approcher. Mais rien de tout cela ne me dit quelque chose. De toute façon je ne les prend pas au sérieux, ces charlatans ne savent pas faire grand chose de leur dix doigts. Et au final que m'ont-ils dis? Que les pilules faisaient leur effet et que je ne faisais plus aucune crises. Si cela leur convient, je n'ai rien à dire, eux par contre...

"Vous voyez Monsieur Vonbach, les pilules font effet, vous pourrez sortir dans quelques jours et reprendre votre vie là où vous en étiez enfin sans votre travail puisque vous devez être à la retraite désormais n'est-ce pas?"

"Oui, oui, la retraite, comme vous dîtes."

Après plusieurs années de confinement, ils me relançaient avec un coup de pied au cul dans la vie normale. Je fus perturbé par ce changement radical, je hais ces foutus médecins autant que la mauvaise herbe qui ruine mon jardin. Mais tout semblait se passer dans les meilleures conditions. Ces pilules, je devais les garder sur moi et les prendre quand il le fallait, c'est ce que je fis pendant quelques mois et maintenant cela va faire deux ou trois ans que je vis ainsi, à avaler cette merde. Je sais pas ce que ça fait, mais apparemment ça marche alors continuons ainsi.

Je retourne me coucher, après mon rituel quotidien, je fumais ma pipe, je mangeais à ma faim et jouais un petit air de violon. Je m'allongeais sur mon lit, pris ma pilule et commençais à dormir paisiblement en attendant le jour suivant.


"Bonjour, je me présente je suis Hermann. Je suis enchanté de vous connaître. Vous vous demandez probablement qui je suis? Ahah, mais je suis Friedrich, enfin je suis en lui, mais pas un mot, il n'en sait rien. Cet idiot pense réellement que ces pilules font effet. En réalité, je n'ai fait que sommeillé en lui durant la période où il était à l'hôpital. Ces crises, il les a réellement faîtes. Je vous explique, je suis la deuxième personnalité qui s'est développée dans son esprit avec sa schizophrénie naissante, sauf que je n'existais encore pas lorsqu'il est arrivé à l'hôpital. Il relevait d'une simple schizophrénie quand les médecins l'ont convoqués. Ce sont ces pilules qui ont fait le travail et qui m'ont donné la vie en quelques sortes. En bref, ces médicaments activent certaines zones du cerveau, ce qui me permet de placer ce cher petit Friedrich à l'état de marionnette ambulante. Mais cela ne veut pas dire que je n'existe pas lorsqu'il ne les prend pas, non, loin de là. Maintenant que je vis, je restes ici, logé au fond de sa boîte crânienne. Mais pourquoi ne le fais-je que pendant la nuit me direz-vous? Car ces fichues pilules, il ne les prend qu'une seule fois et c'est lorsqu'il va dormir. Et malheureusement je ne puis le contrôler que pendant une certaine durée car ce ne sont que des prototypes de pilules, donc je fais en sortes qu'il ne se rende compte de rien. Ainsi il ne sait même pas que j'existe. Cela me fait même penser à ce jour où son voisin ne lui dis pas bonjour. Friedrich ne s'en est pas soucié mais l'autre petit voisin était simplement apeuré de la vision qu'il avait eu pendant la nuit. En même temps un homme de sa carrure entre chez vous en plein milieu de la nuit pour vous dire que votre vie ne vaut rien, il y a de quoi rester choqué non? Enfin bref, c'est tout ce que vous avez à savoir de moi, vous découvrirez mon véritable potentiel plus tard."

Hermann, ce nom représente en réalité la folie de Friedrich, toutes ces années où il subit des malheurs de la vie, Friedrich n'exprima jamais ce qu'il ressentais. Tout cela resta dans un coin de son esprit. C'est ainsi qu'il put devenir légèrement fou sur les bords et développé une schizophrénie partielle. Mais le plus dangereux chez Hermann, ce n'est pas sa folie qui peut nous faire penser à ce personnage de bande dessinée qui ne prend rien au sérieux, le Joker, mais le danger c'est qu'Hermann a accès à un plus grand potentiel que Friedrich. En effet, les pilules activent des parties du cerveau, et par un miracle inconnu à ce jour, Hermann peut donc profiter d'un plus grand potentiel cérébral. Par exemple, sa force peut augmentée légèrement, et il devient aussi plus agile. Vous pensiez que cet imposant Monsieur qu'est Friedrich ne pouvait pas escalader un maison à la seule force de ses bras, et bien Hermann vous prouvera le contraire.

Voici donc l'histoire de Friedrich VonBach et d'Hermann.
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La vie d'un homme qui la hait Empty Re: La vie d'un homme qui la hait

Message par L'homme en noir Mer 19 Oct - 19:18

Validé !

J'aime bien ce genre de vieux Max Payne médecin sombre et aigri, qui se "défoule" dans par sa deuxième personnalité.
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